Je suis un peu ratatinée au réveil depuis quelques temps. Levée à six heures moins le quart, couchée juste un peu avant minuit, j'avoue que lorsque le réveil sonne, il me faut quelques minutes pour émerger. D'où un manque certain de courage pour, le matin ou le soir, écrire un billet sur mon blog. J'avoue qu'il m'est plus facile de voir défiler les petits tweets, suivre les liens proposés, que de raconter. Mais cette année j'ai droit à des vacances, de longues vacances où je vais dormir, lire, me balader tranquille dans mes épicéas, me recharger pour bien démarrer 2010.
Cette nuit j'ai rêvé de G. et de C.. L'un et l'autre étaient encore petits, entre six et neuf ans il me semble, G. choisissait dans un rayon d'une épicerie de province, une barre de chocolat milka qu'il avait, avant même d'être arrivé à la caisse, croquée-suçotée... Dans la vie hors des rêves, G. a horreur du chocolat.
Je retrouvai dans les yeux de C. cette admiration protectrice qu'elle avait pour ce petit frère alors qu'il n'était pas encore tout à fait 'sorti de l'auberge'.
Bénis soient ces rêves passerelles qui m'offrent l'intemporalité.
Hier : Post-it sur les écrans "qui peut aller au 28 Genève pour attendre EDF qui vient ouvrir un compteur ?"
Personne, vraiment personne ne veut aller faire le pied de grue deux heures durant.
"Valérie tu es charrette en ce moment ? Samuel à un état des lieux, C'est mercredi Fred n'est pas là..."
Ok, j'irai ! Et me voilà entrain d'imaginer ces deux heures à patienter... bouquin, thermos de café... je chante, ris, me réjouis... peut être y aura t-il de jolis garçons à regarder par la fenêtre ?... profiter de chaque instant quelqu'il soit, la vie qui file n'attend pas... du coup tous ceux qui freinaient des quatre fers pour refiler le bébé, se mettent à regretter de ne pas s'être positionnés.
Un nouveau magasin a ouvert dans la petite ville, un magasin de crème, de parfum, de maquillage. En rentrant hier soir j'ai fait un petit détour pour passer devant, peut être m'y serais-je arrêtée si je n'avais vu rôder alentour, deux agents armés d'un carnet à pv. Aucune monnaie à glisser dans un parcmètre, j'irai samedi, jour des courses de Noël.
Une de mes belles-sœurs quitte la famille. Une famille qu'elle n'aimait pas. Je ne la voyais qu'une à deux fois l'an, elle ne m'adressait pas la parole, toujours morose. Je suis juste triste pour mon petit frère qui sans doute ne verra plus que par intermittence ses deux petits garçons. Mais peut être aussi se rapprochera t-il à nouveau, nous nous étions presque perdus de vue.
G. se nourrit essentiellement de pâtes depuis quelques temps, des pâtes à midi et parfois le soir, qu'il prépare en quantité lorsqu'il rentre du lycée. Juste saupoudrées de gomasio. Me voilà donc le caddie rempli de coquillettes, tagliatelles, spaghettis, crozets, au quinoa, à la châtaigne, aux tomates... Dimanche nous en avons goûté aux orties, un délice !
L'année dernière nos bureaux croulaient sous les bouteilles de champagne et les boites de chocolats. Cette année rien ou presque... serait-ce la crise ?
C. ne passera pas Noël avec nous, elle s'est trouvé un petit boulot alimentaire, le temps des fêtes... et puis sans doute n'a t-elle pas le cœur à prendre des vacances, occupée qu'elle est par sa recherche d'emploi. Hier, appelant pour prendre des nouvelles concernant un poste où elle s'est positionnée, on lui dit son cv dans la bonne pile, la voilà un peu plus rassurée peut être, sur ses chances de trouver un jour un travail. Je sais comme est difficile ce temps d'attente, combien l'on peut se croire dépourvu d'intérêt, au fond du trou, inutile, imbécile, mais je n'ai aucune crainte, elle est je crois, bénie des dieux.
Revenu de Lyon avec de nouvelles orthèses, j'appelle JP robocop. C'est étonnant comme l'on s'habitue à tout !
Cette nuit j'ai rêvé de G. et de C.. L'un et l'autre étaient encore petits, entre six et neuf ans il me semble, G. choisissait dans un rayon d'une épicerie de province, une barre de chocolat milka qu'il avait, avant même d'être arrivé à la caisse, croquée-suçotée... Dans la vie hors des rêves, G. a horreur du chocolat.
Je retrouvai dans les yeux de C. cette admiration protectrice qu'elle avait pour ce petit frère alors qu'il n'était pas encore tout à fait 'sorti de l'auberge'.
Bénis soient ces rêves passerelles qui m'offrent l'intemporalité.
Hier : Post-it sur les écrans "qui peut aller au 28 Genève pour attendre EDF qui vient ouvrir un compteur ?"
Personne, vraiment personne ne veut aller faire le pied de grue deux heures durant.
"Valérie tu es charrette en ce moment ? Samuel à un état des lieux, C'est mercredi Fred n'est pas là..."
Ok, j'irai ! Et me voilà entrain d'imaginer ces deux heures à patienter... bouquin, thermos de café... je chante, ris, me réjouis... peut être y aura t-il de jolis garçons à regarder par la fenêtre ?... profiter de chaque instant quelqu'il soit, la vie qui file n'attend pas... du coup tous ceux qui freinaient des quatre fers pour refiler le bébé, se mettent à regretter de ne pas s'être positionnés.
Un nouveau magasin a ouvert dans la petite ville, un magasin de crème, de parfum, de maquillage. En rentrant hier soir j'ai fait un petit détour pour passer devant, peut être m'y serais-je arrêtée si je n'avais vu rôder alentour, deux agents armés d'un carnet à pv. Aucune monnaie à glisser dans un parcmètre, j'irai samedi, jour des courses de Noël.
Une de mes belles-sœurs quitte la famille. Une famille qu'elle n'aimait pas. Je ne la voyais qu'une à deux fois l'an, elle ne m'adressait pas la parole, toujours morose. Je suis juste triste pour mon petit frère qui sans doute ne verra plus que par intermittence ses deux petits garçons. Mais peut être aussi se rapprochera t-il à nouveau, nous nous étions presque perdus de vue.
G. se nourrit essentiellement de pâtes depuis quelques temps, des pâtes à midi et parfois le soir, qu'il prépare en quantité lorsqu'il rentre du lycée. Juste saupoudrées de gomasio. Me voilà donc le caddie rempli de coquillettes, tagliatelles, spaghettis, crozets, au quinoa, à la châtaigne, aux tomates... Dimanche nous en avons goûté aux orties, un délice !
L'année dernière nos bureaux croulaient sous les bouteilles de champagne et les boites de chocolats. Cette année rien ou presque... serait-ce la crise ?
C. ne passera pas Noël avec nous, elle s'est trouvé un petit boulot alimentaire, le temps des fêtes... et puis sans doute n'a t-elle pas le cœur à prendre des vacances, occupée qu'elle est par sa recherche d'emploi. Hier, appelant pour prendre des nouvelles concernant un poste où elle s'est positionnée, on lui dit son cv dans la bonne pile, la voilà un peu plus rassurée peut être, sur ses chances de trouver un jour un travail. Je sais comme est difficile ce temps d'attente, combien l'on peut se croire dépourvu d'intérêt, au fond du trou, inutile, imbécile, mais je n'ai aucune crainte, elle est je crois, bénie des dieux.
Revenu de Lyon avec de nouvelles orthèses, j'appelle JP robocop. C'est étonnant comme l'on s'habitue à tout !
12 commentaires:
Bien sympas ces petites touches de toi !
Des pâtes aux orties ??? Quelle marque ? Je connaissais déjà la soupe, merveilleuse. Les pâtes, tu me donnes envie d'essayer.
Sinon, eh oh, je vois un gros gdanger surgir à l'horizon : PAR PITIE ne délaisse pas le blog par rapport au confort et à la paresse du tweet, hein ??? Tu promets ??? Ca me ferait mal au ventre.... On a déjà perdu Anydris à cause de Facebook, paraît-il... Alors reste, s'il te plaît, parmi nous ! Sans intermittences !
(Bon, tu as le droit de te reposer quand même... ;-) )
Oui, comme Lancelot, j'espère que tu ne délaisseras pas ces pages :)
J'aime lire ces petites touches de toi, et cette façon de profiter des petits riens, des petites douceurs :) Merci de nous les faire partager, et bonnes vacances reposantes, bien méritées, et bientôt je suppose :)
Tu sais que tu aurais pu écrire 9 billets au lieu d'un seul avec 9 paragraphes ;-)
Pour la belle-soeur qui quitte la famille, j'ai connu et gagné au change ... et mon frère aussi :)
J'aime beaucoup ce patchwork de petits riens qui nous parlent tant de toi.
Pareil que les autres, je te conjure de ne pas lâcher ton blog pour twitter ou facebooker, c'est tellement superficiel et on devient si vite accro ...
Lancelot, c'est la marque Primeal (un truc bio que tu trouves dans les magasins bio ici c'est Sartoriz je crois) C'est super bon :D
Fay merci ;)
Madeleine justement il faudrait alors développer, et en ce moment je n'ai pas vraiment le tonus pour :)
Je n'ai pas envie de laisser mon blog, simplement la fatigue de fin d'année et le fait que pour l'instant je n'ai pas d'endroit vraiment isoler pour écrire font que je me rabat un peu sur la lecture simple plutôt que l'écriture. Non non, je n'ai pas envie de laisser tomber mon blog :)
Mais c'est vrai que depuis que twitter à pris de l'ampleur, les billets sur mes blogs chéris sont plus rares !
J'aime aussi, allez courage jusqu'aux vacances.
J'adore ton horloge de Noël!
Je me suis couchée à dix heures hier soir et ce matin je suis nettement moins dans le coton :) Merci pour le courage, heureusement j'aime toujours autant mon boulot !
Neuf billets en un, j'aime bien ! ; plein d'ellipses et de suggestions... J'aime beaucoup le nº 2 (le rêve) et le nº 7 (le manque de chocolats) : j'y vois un rapport évident !!
Moi je suis dans le clan de ceux qui trouve que tu gaspilles. Neuf billets dans un seul. C'est que j'aime ça te lire.
Joli billet d'une vie ordinaire avec nos joies et nos petits soucis, tu racontes toujours aussi bien ca se lit avec gourmandise !
Profites bien de tes vacances !
Rien à voir mais j'adore ta nouvelle horloge :)
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