Vers dix huit heures, la dame de l'école des chats était venue avec son piège à chaton. Une charmante personne, parlant avec un délicieux accent british, efficace, dynamique, loin très loin de l'image "mémère à chats" associée en général aux personnes dédiant leur vie au bien être de ces félins abandonnés.
La cage, posée sous un massif d'hortensias, recouverte d'un plaid et pourvue d'une boite complète d'excellent pâté pour chat gâté, n'attendait plus que la venue du minuscule chaton, sans doute à cette heure, assommé par la chaleur.
Nous la laissâmes, regagnant chacun nos pénates plein d'espoir.
Lorsque la nuit fut enfin tombée, sans pour autant que la température ne suive le mouvement, JP et moi partîmes, armés d'une lampe de poche, voir si, à tout hasard, le piège abritait déjà son malheureux locataire. Mais il présentait encore sa gueule ouverte et sombre, invitant l'innocent à s'aventurer afin d'y déguster l'appât tentateur.
Nous rentrâmes en marchant lentement imaginant des issues plus ou moins heureuses, l'oreille à l'affût du moindre miaulement aussi ténu fut-il.
Vers trois heures un chat miaula puis se fut l'heure de se lever, boire le café, prendre une douche... la pensée tournée vers cette cage là bas.
Sept heures, la rue encore déserte, j'allai jeter un oeil au dessus du portail de la maison où reposait la cage. La trappe était fermée, aucun doute le piège avait marché, il ne me restait plus qu'à attendre que l'on m'ouvre la voie.
A huit heures trente enfin je pus accéder à la cage, soulever le plaid pour me trouver nez à nez avec un bon gros matou mastoc, tout penaud de s'être fait piéger et filant, dès la porte levée, sans demander son reste.
La cage, posée sous un massif d'hortensias, recouverte d'un plaid et pourvue d'une boite complète d'excellent pâté pour chat gâté, n'attendait plus que la venue du minuscule chaton, sans doute à cette heure, assommé par la chaleur.
Nous la laissâmes, regagnant chacun nos pénates plein d'espoir.
Lorsque la nuit fut enfin tombée, sans pour autant que la température ne suive le mouvement, JP et moi partîmes, armés d'une lampe de poche, voir si, à tout hasard, le piège abritait déjà son malheureux locataire. Mais il présentait encore sa gueule ouverte et sombre, invitant l'innocent à s'aventurer afin d'y déguster l'appât tentateur.
Nous rentrâmes en marchant lentement imaginant des issues plus ou moins heureuses, l'oreille à l'affût du moindre miaulement aussi ténu fut-il.
Vers trois heures un chat miaula puis se fut l'heure de se lever, boire le café, prendre une douche... la pensée tournée vers cette cage là bas.
Sept heures, la rue encore déserte, j'allai jeter un oeil au dessus du portail de la maison où reposait la cage. La trappe était fermée, aucun doute le piège avait marché, il ne me restait plus qu'à attendre que l'on m'ouvre la voie.
A huit heures trente enfin je pus accéder à la cage, soulever le plaid pour me trouver nez à nez avec un bon gros matou mastoc, tout penaud de s'être fait piéger et filant, dès la porte levée, sans demander son reste.
Point de chaton hélas !
Ce soir il n'y a pas eu le semblant d'un miaulement...
11 commentaires:
J'espère que quelqu'un de gentil l'a adopté!
Moi aussi Dr CaSo...
Je plussoie !
C'est rare que le premier essai soit le bon, avec les cages-pièges... Vous allez réessayer, non ?
Aouch :(
Oui, on espère tous que ce n'est qu'une tentative ratée et que l'issue est heureuse, que ce soit avec cette cage ou une bonne âme qui ait réussi à approcher le petit fauve...
Quel suspense, meilleur que toutes les sagas estivales ;)
Quel dommage ! Mais tu sais, on dit que les chats ont 7 vies, peut-être allez-vous le voir revenir ?
Tant que l'on aura pas la certitude qu'il est encore dans le quartier nous ne remettrons pas la cage. C'est assez délicat de rentrer dans la propriété dont les occupants sont en vacances, et surtout, le nombre de chats se baladant fait que l'on risque sans aucun doute de revoir un gourmand piégé et pas du tout celui que l'on espère. Mais bien sûr que nous restons TRES attentifs aux moindres miaulements.
Après mes fourmis (qui continuent à vaillamment tenir le cap, ce chaton m'a un peu plombé le moral... Euphytose euphytose ;))
Ppn> ah non, ils ont 9 vies :)
Après tout ce suspense savamment dosé, le "bon gros matou mastoc" il m'a fait mourir de rire ! C'est peut-être le papa ?
Les chatons se font adopter plus facilement que les plus grands, espérons que c'est ce qui est arrivé à celui-ci :-)
Lancelot, il l'était vraiment, musculeux à souhait et penaud, mais penaud de s'être fait avoir :D
Tilli, je l'espère aussi sincèrement, qu'une bonne âme ait réussi à l'amadouer.
DDC, neuf vies seulement ? ;)
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