La soirée s'est terminée à minuit et quart. Le lendemain nous devions tous être d'attaque pour neuf heures, et de mon côté était déjà programmé au levé du jour, le bilan sanguin de G. ainsi qu'un petit bilan perso pour savoir où j'en étais de ma santé et de mes hormones.
C'est en démarrant la voiture que j'ai entendu la nouvelle tronquée. On y parlait d'une célébrité, sans doute, qui avait été emmenée aux urgences d'un hôpital et dont certaines rumeurs la disaient morte. Quelques kilomètres plus loin je savais plus précisément qu'il s'agissait de Michel Jaquesson vraisemblablement mort et je me suis dit que cela allait sans doute éclipser quelques heures notre si formidable président... (Hortefeux lui avait flingué son discours social et maintenant voilà qu'on lui pourrissait son voyage en Martinique... la poisse)
Puisque j'avais bu un café fort tard, je n'avais absolument pas sommeil, j'ai donc encore un peu discuté avec JP et G. dont le rythme de vie est de moins en moins diurne.
Un peu après une heure j'ai éteint la lumière et me suis très vite endormie... pour... quelques secondes plus tard, (du moins c'est ce qu'il m'a semblé) me faire réveiller par la douce mélodie de mon portable. Il était temps de me lever et réveiller G. pour aller de concert au laboratoire le ventre vide et l'haleine de fouine.
Puis la journée s'est écoulée calmement... quatre états de lieux plus tard, et une montagne de paperasse classée, je m'arrêtai vers dix huit heures au labo pour récupérer les résultats des examens matinaux. Chez G. rien à dire, si ce n'est comme toujours une hypergammaglobulinémie polyclonale (ouf !)... chez moi la sonnette d'alarme, que je devais inconsciemment attendre depuis quelques mois, s'est enfin enclenchée. ACHTUNG fini de rigoler, gros freinage sur le beurre, le fromage, les gâteaux, le mauvais gras, les croissants etc... Mon cholestérol me rappelle à la raison (comme en 96 déjà).
Et bien je crois que j'en suis ravie. Il me fallait cela pour me donner l'envie de reprendre un peu le chemin de la raison.
Et me voilà pleine d'énergie, comme si je sortais enfin de l'espèce de torpeur dans laquelle je me prélassais sans vrai plaisir.
C'est drôle, je me sens déjà plus légère !
C'est en démarrant la voiture que j'ai entendu la nouvelle tronquée. On y parlait d'une célébrité, sans doute, qui avait été emmenée aux urgences d'un hôpital et dont certaines rumeurs la disaient morte. Quelques kilomètres plus loin je savais plus précisément qu'il s'agissait de Michel Jaquesson vraisemblablement mort et je me suis dit que cela allait sans doute éclipser quelques heures notre si formidable président... (Hortefeux lui avait flingué son discours social et maintenant voilà qu'on lui pourrissait son voyage en Martinique... la poisse)
Puisque j'avais bu un café fort tard, je n'avais absolument pas sommeil, j'ai donc encore un peu discuté avec JP et G. dont le rythme de vie est de moins en moins diurne.
Un peu après une heure j'ai éteint la lumière et me suis très vite endormie... pour... quelques secondes plus tard, (du moins c'est ce qu'il m'a semblé) me faire réveiller par la douce mélodie de mon portable. Il était temps de me lever et réveiller G. pour aller de concert au laboratoire le ventre vide et l'haleine de fouine.
Puis la journée s'est écoulée calmement... quatre états de lieux plus tard, et une montagne de paperasse classée, je m'arrêtai vers dix huit heures au labo pour récupérer les résultats des examens matinaux. Chez G. rien à dire, si ce n'est comme toujours une hypergammaglobulinémie polyclonale (ouf !)... chez moi la sonnette d'alarme, que je devais inconsciemment attendre depuis quelques mois, s'est enfin enclenchée. ACHTUNG fini de rigoler, gros freinage sur le beurre, le fromage, les gâteaux, le mauvais gras, les croissants etc... Mon cholestérol me rappelle à la raison (comme en 96 déjà).
Et bien je crois que j'en suis ravie. Il me fallait cela pour me donner l'envie de reprendre un peu le chemin de la raison.
Et me voilà pleine d'énergie, comme si je sortais enfin de l'espèce de torpeur dans laquelle je me prélassais sans vrai plaisir.
C'est drôle, je me sens déjà plus légère !
15 commentaires:
Comme quoi bien souvent: de mettre le doigt sur le bobo nous encourage à prendre les mesures qui s'imposent!
Je n'ai aucuns doutes que tu saura faire. À force de gérer les bilans de tes amours... il te faut maintenant voir au tiens :)
Paradoxalement, c'est fou ce que les déclics font du bien. Des fois un résultat d'analyse, des fois une parole juste, et hop, on reprend la barre.
Bravo à toi et bon maintien du cap.
Moi, j'attends un peu le "truc" qui va me repropulser à marcher en forêt. Et pourtant j'aime ça, le bois est juste derrière la maison, mais là je laisse aller... Peut-être que ce sentiment de légèreté dont tu parles, ça va le faire ! Tellement vrai !
Et c'est quoi une hypergammatrucmuche ?
(PS : y a un prénom qui t'a échappé)
Bah, tu as raison de prendre ça au sérieux, mais il y a tellement pire pour la santé que le l'hyperchlestérolémie (eh oh, il est pas beau le mien aussi ?) : prendre des vitamines et dormir dans un caisson hyperbare n'a pas vraiment réussi à Michael J. non plus...
D'ailleurs, même sans t'avoir jamais rencontrée, je suis sûr que tu as meilleure mine que lui... Vive le kougloff (à doses homéopathiques, certes..;)
Meerkat, j'ai besoin je crois d'une raison pour accepter les contraintes qui pourtant me sont plutôt bénéfiques. Les balades, c'est pour dans pas très longtemps mais au bord de la mer :D
Meerkat, il faudrait des examens qui avertissent du manque de balades alors :D
Béo, la première fois que l'on avait détecté une hypercholestérolémie, le médecin m'avait prévenu qu'un régime ne suffirait pas en raison de la "gravité" du taux, Eh bien, il m'a suffit d'un mois pour tout remettre à plat et cela jusqu'à il y a peu ;) Donc je connais déjà tout ce que je dois entreprendre et j'irais faire un tour sur ton blog spécialisé pour voir s'il y a des trucs en plus que je ne connais pas.
DDC, G. (merci pour ton avertissement, et du coup j'ai trouvé au moins trois autres erreurs) ce truc est dû sans doute à l'immunossuppresseur, mais te dire exactement les causes communes pfffff aucune idée, mais à lire internet ce ne serait pas très rigolo. Pour G., cela ne semble pas affoler les médecins et il a ça depuis toujours.
MJ a sans doute aussi eu un sacré contre coup de toutes ses interventions esthétiques. Je garde mes rides et je soigne mon cholestérol.
En fait, je réalise que je suis abominable en photo, mais tout à fait regardable en film (huhu, je me suis vu sur la vidéo de la chorale spéciale retraite, et j'étais bien moins effarée qu'en voyant les photos prisent le même soir)
Je ne suis pas sûr d'avoir trouvé la preuve de votre exploit : tu portais une robe bleue ?, ton (ex-)patron s'appelle Ch. ?
Ah, si, si, si, j'en suis sûr maintenant, j'avais loupé un petit détail. (Sauf que ce n'est peut-être pas une robe, mais un chemisier ?)
Pablo, j'étais sûre que tu trouverais :D et oui tu as tout juste.
C'est ce qui s'appelle la stratégie des doigts dans la prise !
Bien, tant mieux si tu attaques ça d'un pas léger et d'une envie retrouvée !
Michel Jaquesson probablement mort ? Merde, alors ! Et depuis, t'as des nouvelles ?
Mais Anne, dis moi en un peu plus sur cette stratégie, j'ai beau chercher sur la toile, je ne trouve rien :)
Macaron, pas grand chose à vrai dire. Sans doute n'était-il pas si connu que ça :D
On dirait que tu as fait le plein d'énergie !
J'aime tellement ta façon d'écrire!
Mettre les doigts dans la prise = se faire secouer, j'imagine. Rien de tel pour reprendre pied et se sentir d'attaque pour prendre de bonnes mesures. Bon courage en tout cas.
J'avais compris comme Anne pour l'expression: mettre les doigts dans la prise.
J'ajouterai qu'au Québec: la même démarche qualifie une permanente sérieusement loupée... ;)
Béo et Anne fra sveits c'est très certainement cela et merci pour vos lumières :) Oui oui je crois que j'avais les doigts dans la prise depuis quelques mois (pour ne pas dire années !)
Oh oui Fauvette, j'ai un peu l'impression de me retrouver.
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