mardi 17 mars 2009

17... la mère qu'on voit danser

C. est repartie aussi vite qu'elle est arrivée. Un petit tour pour tenter d'évacuer l'angoisse qui s'accumule avec la fin de son Master, les derniers partiels et la recherche de son stage. Elle parle de Singapour, Washington, Malte... et je vois dans les yeux de son père se refléter notre angoisse de la savoir une fois de plus loin de nos bras.

Elle élabore sa lettre de motivation, chacun y va de son conseil pour trouver les mots qui refléteront le mieux ce qu'elle est. Je la regarde, les sourcils froncés, penchée vers l'écran, concentrée, ses mains virevoltant pour écrire dans l'air les mots qu'elle cherche, je la trouve tellement belle, merveilleuse d'humanité et d'intelligence.

Je me souviens de notre tout premier tête à tête, moi intimidée, elle interrogative et passionnée par tout ce qui l'entourait.

Déjà il me semblait qu'il ne pouvait y avoir au monde mère plus heureuse !

6 commentaires:

IsabelleDeLyon a dit…

Que c'est beau de sentir ton amour inconditionnel de maman dans tes mots. Je me reconnais.

Anonyme a dit…

Laisser ses petits oiseaux quitter le nid c'ets loin d'etre facile pour une Mamn tu n'en as que plus de mérite à l'appuyer aussi chaleureusement

Anonyme a dit…

Et elle a un troisième prénom de battante cette fille-là. Elle réussira !

Valérie de Haute Savoie a dit…

Madeleine, c'est le deuxième ;) Mais son premier est pas mal non plus si j'en crois l'aïeule qui le portait... une sacrée bonne femme.

Isabelle de Lyon... inconditionnel est le mot exact !

Jipes, je préfère des enfants qui partent indépendants et heureux de revenir sans s'y sentir obligés. Rien n'est pire qu'un enfant qui n'a pas la possibilité psychologique de quitter le nid non ?

Beo a dit…

Quitter le nid... c'est le but que tout enfant doit atteindre non?

J'ai du mal avec les parents qui font tout pour que leur progéniture demeure pratiquement à la maison, quand ce n'est pas le cas.

Suis-je un bon exemple?

Je suis partie de la maison familiale avant les enfants... c'est une autre histoire mais n'empêche que ma grande est partie vers d'autres contrées aussi.

Ce n'est jamais facile de vivre loin physiquement de ceux qu'on aime. Mais quand on voit les étincelles dans les yeux de ceux qui oui... reviennent vers nous, non pas pour le repas dominical et autres convenances établies: mais bien vers nous!

J'avoue que c'est un état d'extase tout à fait extraordinaire que j'ai vécu avec ma fille. Et que je vais revivre prochainement en allant la visiter en Tunisie, après qu'elle soit venue me visiter en Suisse.

Valérie de Haute Savoie a dit…

Oui Béo, c'est tellement plus agréable de savoir que nos enfants sont autonomes et libres.