Tout à l'heure nous avions rendez-vous avec la pédiatre qui suit G. depuis sa naissance. Elle fait partie de la famille, j'ai (nous) avons une confiance absolue en elle. Jamais elle ne s'est trompée, elle adore G. et moi je l'adore !
Comme elle exerce dans un hôpital d'une ville voisine, nous faisons un bout de chemin en voiture, et du coup nous bavardons G et moi. Il est question de la grève, que je soutiens pour les raisons lues ici et là.
Il me dit que H., une de ses copines, le tanne pour qu'il aille manifester mercredi, lui s'en fou et me dit que "Déjà s'il y a la grève j'ai envie d'en profiter" (entendre jouer à l'ordi) "Je vais pas aller me faire chier sous la neige" (eh oui ici il neige, c'est vraiment l'hiver).
Je m'entends lui dire "de toute façon cela ne rime à rien..." et je me prends 100 ans dans la gueule !
Mais qui suis-je pour dicter à mes enfants leurs conduites politiques ? Est-ce que une seule fois j'ai demandé à mes parents si je pouvais aller manifester ? J'avais mes convictions, solides, peut être et certainement très utopiques, mais "'l'Utopie ou la Mort" je n'ai pas le droit de l'interdire à mes enfants.
Dans l'émission de Mermet (que j'écoute en ce moment puisque je suis au chômage) il était bien évidemment question des grèves, de l'histoire des grèves, et à un moment, on entendait des jeunes revendiquer le droit aux rêves.
"Si l'on ne peut pas rêver à notre âge, rêver d'un monde meilleur, d'un emploi que l'on aimerait, quand pourra-t-on le faire ?" ... et je me reprends un petit coup de vieux supplémentaire !
Où sont mes rêves ? Je prévisionne mon budget, je tremble pour le boulot de JP, je tremble pour celui que je devrais trouver... mes rêves ? Je plonge dans les livres, je me noie dans internet... mes rêves je ne les vis que la nuit !
Comme elle exerce dans un hôpital d'une ville voisine, nous faisons un bout de chemin en voiture, et du coup nous bavardons G et moi. Il est question de la grève, que je soutiens pour les raisons lues ici et là.
Il me dit que H., une de ses copines, le tanne pour qu'il aille manifester mercredi, lui s'en fou et me dit que "Déjà s'il y a la grève j'ai envie d'en profiter" (entendre jouer à l'ordi) "Je vais pas aller me faire chier sous la neige" (eh oui ici il neige, c'est vraiment l'hiver).
Je m'entends lui dire "de toute façon cela ne rime à rien..." et je me prends 100 ans dans la gueule !
Mais qui suis-je pour dicter à mes enfants leurs conduites politiques ? Est-ce que une seule fois j'ai demandé à mes parents si je pouvais aller manifester ? J'avais mes convictions, solides, peut être et certainement très utopiques, mais "'l'Utopie ou la Mort" je n'ai pas le droit de l'interdire à mes enfants.
Dans l'émission de Mermet (que j'écoute en ce moment puisque je suis au chômage) il était bien évidemment question des grèves, de l'histoire des grèves, et à un moment, on entendait des jeunes revendiquer le droit aux rêves.
"Si l'on ne peut pas rêver à notre âge, rêver d'un monde meilleur, d'un emploi que l'on aimerait, quand pourra-t-on le faire ?" ... et je me reprends un petit coup de vieux supplémentaire !
Où sont mes rêves ? Je prévisionne mon budget, je tremble pour le boulot de JP, je tremble pour celui que je devrais trouver... mes rêves ? Je plonge dans les livres, je me noie dans internet... mes rêves je ne les vis que la nuit !
5 commentaires:
Nos rêves ? je ressens la même chose que toi Valérie, mais où sont-ils ?
Plus trop de rêves mais tenir, tenir...
Je les vis la nuit également... mais ils ne ressemblent plus aux rêves d'avant. Ce sont davantage des rêves pour se décharger. Faire tenir comme dit fauvette.
Tu as raison, Valérie, où sont passés nos rêves?
J'etais un fidèle auditeur de Là-bas si j'y suis mais depuis qu'ils ont été déplacé à 16h Nada :o(
C'est un peu terrible la facon dont les francais parlent des soit disants assistés ca me fait hurler à chaque fois mais lutter contre le bourrage de crâne de la télé c'est difficille :o(
Jipes, cela passe à 15 heures je crois bien. Les français reproduisent ce que disent les médias qui reproduisent ce que dit notre maître à pense, notre bon président !
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