mardi 10 juillet 2007

utile

Je suis en vacances et puis au chômage... entre deux eaux...

Demain, je retourne au bureau pour faire le bilan intermédiaire de la boîte avec le comptable. Par la même occasion, je vais établir la tva, saisir les factures reçues pendant mon absence, donner les instructions à celles qui restent. Mais officiellement, mon cdd fini, je suis au chômage et j'ai deux mois pour réfléchir à ce que j'ai vraiment envie de faire. Rester ? Chercher ailleurs quelque chose plus en accord avec ma façon de voir la vie ?

J'ai besoin de temps et de recul.

Là, je suis tellement envahie par l'angoisse, que je me semble "incapable".

Je m'étais effondrée l'autre jour chez mon médecin, le millepertuis m'a permis de ne pas sombrer corps et âme (quoique pour ce qui est de mon corps, j'ai tant "truithonné"* pour tenir, qu'il a grand besoin de s'alléger pour ne pas sombrer dans les eaux d'Oléron).

Il me manque l'impression d'être utile à quelqu'un. Cette part qui a fait longtemps partie de ma vie professionnelle, et rendait tout plus léger.

*copyright Chondre

12 commentaires:

Anonyme a dit…

"Il me manque l'impression d'être utile à quelqu'un"...On passe tous par cette maudite phase mais hop hop hop, on se bouge et ça repart. Bises.

Valérie de Haute Savoie a dit…

oui mais.... j'ai 50 ans, et mon désir de "faire carrière" est moins fort que celui de faire quelque chose où je m'épanouisse.
Bouger voilà exactement ce dont j'ai besoin :)

Anonyme a dit…

Il me semble, à te lire, que tu as de sacrées possibilités. N'hésite pas à te lancer vers ce qui te tente. 50 ans c'est le bel âge pour cela. Les enfants sont élevés et le mari est "rodé". Fonce !

Valérie de Haute Savoie a dit…

Ah Oxygène, le mari rodé ;) Cela se rode un jour ?

Anonyme a dit…

Si avec tout ce que tu fais et as fait dans ta vie (dont deux enfants qui m'ont l'air plutôt pas trop ratés) tu ne te sens pas encore utile, alors je n'ai aucun espoir de moi me sentir utile un jour! Ah si, je suis utile à mes chats, je les nourris tous les jours...

Dans la même situation que toi, ma mère est retournée à l'école à 50 ans et a entièrement et brillament changé de carrière. Elle était morte de peur, mais elle savait qu'il lui fallait continuer d'avancer. Je suis certaine que toi aussi tu sauras regarder tes peurs en face et trouver quelque chose qui te rende heureuse. Allez, une grosse bise et ça repart :)

Valérie de Haute Savoie a dit…

Justement ne pas avoir "fait d'études" et ne pas avoir de diplôme ne me donne pas la légitimité pour vraiment me positionner (c'est personnel et j'y réfléchi ;))
Mais je sais aussi que je suis vraiment réfractaire aux dites études. Sinon pour l'utilité je suis aussi très utile à Chamade, surtout lorsqu'elle entend que je sors du congélo ses deux crevettes, délice du moment :D

Anonyme a dit…

Je pense que tu avancerais plus vite que si tu avais fait des études parce que ton expérience de la vie t'aiderait à aller à l'essentiel sans perdre de temps. Les études, quand elles ont été mal dirigées, ont l'inconvénient de brouiller les repères et les objectifs.
Quant au mari, oui, ça se rode. Il lui faut juste un peu d'aide pour celà;

Anonyme a dit…

Les études c'est pas nécessairement des études universitaires. Rester assise en classe en prenant des notes et en régurgitant tout aux examens, c'est sûr que c'est pas vraiment cool, là je te comprends à fond. Mais il y a d'autres façons d'étudier en se sentant tout de suite plus utile, et j'espère que tu pourras trouver quelque chose comme ça si nécessaire. N'oublies pas aussi que tu as de l'expérience, et ça ça compte beaucoup. Grace à son expérience, ma mère a pu finir un programme de 2 ans en 1 an, dont 6 mois de "cours" seulemet et 6 mois de stage pratique.

Je me dois de te transmettre un message des coquines: "QUOI??? Chamade reçoit des crevettes?? Mais nous on a jamais reçu de crevettes, tu nous adoptes, dis, Valérie? On est si malheureuses ici!!"

Valérie de Haute Savoie a dit…

2 Crevettes* ! Et son bonheur fait plaisir à voir ;)

*Surgelées de chez ED (pas la ruine vois-tu, puisque l'essentiel reste des croquettes)

antagonisme a dit…

Dis toi un truc (je ne sais pas si je vais être claire). Ne pas faire les choses, c'est facile, et ça, tu sais que tu peux y arriver (avec un peu d'imagination, tu peux t'imaginer ne rien faire, non?). Cette voie est donc ennuyeuse, puisque connue. En revanche, faire les choses, faire une chose,m onter un rpojet, que sais-je, réaliser un rêve, cela t'est inconnu, donc attirant, palpitant. Même des difficultés n'en seront pas : elles ne seront que des péripéties, ou bien une façon de te faire atteindre autre chose que tu n'avais pas prévu, comme un voyage au cours duquel on prend des routes imprévues mais finalement intéressantes.
Suis-je claire?
Autre chose (lu dans un lit de Jim Harrison ): si tu mets au monde ce qui est en toi, ce que tu mets au monde te sauvera. Si tu ne mets pas au monde ce qui est en toi, ce que tu ne mets pas au monde te détruira.
Et toc.
Epictète : Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas. C'est parce que nous n'osons pas que les choses sont difficiles.
Retoc.
Bonne chance!
(les maris ne se rodent pas, je pense).

Anonyme a dit…

Tu vas voir dans les vagues d'Oléron, dans les embruns... Tu vas te retrouver...
Et puis, va laisse-toi un peu aller, tu l'as bien mérité non ?
Bises Valérie.

Valérie de Haute Savoie a dit…

Je crois que je découvre quelle force peut émaner des rencontres faites sur son propre blog.
Tous et toutes je vous remercie de ces portes que vous me donnez envie d'ouvrir.