mardi 11 juin 2024

17 jours


 Le premier lundi de juin, en revenant d'un de mes derniers états des lieux de sortie, un T5 pour ne pas perdre la main, je suis passée de service en service déposer mes cartons d'invitation. J'entamais ainsi mon dernier mois de travailleuse active, dernier mois avec un salaire décent aussi. 
Il m'arrive d'avoir un pincement au coeur à l'idée de ne plus être avec mes collègues, ne plus avoir mes locataires et propriétaires en ligne, jamais à l'idée de ne plus faire d'état des lieux, jamais !

Mon Eté est déjà chargé, et cette élection à laquelle je ne peux pas déroger, complique un peu les choses. Ici, impossible de trouver quelqu'un qui pourrait voter à ma place, la gauche n'est pas franchement en terrain conquis en Haute Savoie, je ferai avec, morcellerai un peu juillet, mais une chose est sûre, ce n'est pas dans les trois prochains mois que nous déménagerons. 

Mes balcons dont je ne m'occupe plus, si ce n'est l'arrosage régulier parce qu'il m'est impossible de voir une plante crever, débordent de fleurs et jeunes pousses. Il va donc falloir que je transplante un peu en Alsace et un peu à Oléron, ce qui peut l'être. Mon immense ficus, vrai arbre touffu est encore pour l'instant indécis sur son futur lieu de villégiature. Jamais mon calamondin n'a eu autant de fleurs et de fruits, et je crains que l'Eté ne lui soit pas profitable. et pour nos bonzaïs, nos plantes grasses, nos petits arbustes, j'ai le coeur serré à l'idée de ne pouvoir tout sauver.

Dans mon cerveau je classe, je trie, j'envisage, j'évalue. J'ai trouvé je crois la mutuelle qui remplacera celle du boulot. Je n'ai toujours pas de nouvelles de l'Agirc-Arcco, ils sont toujours, depuis plus d'un an, entrain de réfléchir à mes droits... j'aurai au départ uniquement la retraite de la sécu. N'ayant pas pris mes vacances depuis un moment, et devant normalement toucher un truc pour mes seize ans de boite, cela devrait je l'espère m'aider à passer le cap. 

Quelques nuits blanches...