Nous sommes rentrés depuis deux heures, dès le seuil passé je me suis armée de chiffons et autres serpillières, traquant la poussière et la saleté dans l'appartement laissé trois semaines au grand ado, pas vraiment fan de ménage. Je frotte, je lave, je jette, la maison sent bon enfin et, après un petit pineau revigorant, avant de me coucher, je vais à mon bureau, allume l'ordinateur qui lentement reprend ses marques, mon regard vague tombe sur un truc marron, juste là, près de mon panier à papier. Je me penche, frissonne. Délicatement avec un mouchoir saisi la chose. Marron, 1 centimètre de long, deux longues antennes, bouboubouh une blatte, un cafard !
Allongée sur mon lit, la tête légèrement surélevée par deux coussins mous, Chamade posée ronronnante entre mes jambes, je lis. Parfois tel un éclair, un petit truc attire mon œil, juste là, entre mon livre et moi, c'est agaçant, réel ou non, c'est agaçant, je pose le livre, j'attends de voir si cela se reproduit.
Dzouing, dzouing revoilà le machin, pfouittt écrasé entre mes deux doigts, plus d'éclair argenté, je viens d'écraser je le crois bien, une puce !
Mama Mia !
Je me vois déjà recouverte au réveil de milliers de puces, me dévorant jusqu'à l'os, et je suspecte le fauve d'en être responsable. Inspection complète de la fourrure noire, au grand plaisir de la demoiselle qui met son moteur en mode maximum. Rien ne saute, rien ne grouille.
Le linge rentré juste avant la pluie du soir, a passé la nuit jeté en vrac sur le fauteuil. Au matin, avant de quitter l'appartement pour retrouver mon Robert, je plie et range ce qui ne doit pas être repassé. Je secoue, je tire sur les longues serviettes de plage. Et tout à coup, à mes pieds, sonné et vacillant, un énorme papillon de nuit tente de reprendre ses esprits. Enorme, et tellement sonné que j'ai le temps de chercher un large verre pour l'emprisonner et le déposer sur mes plantes du balcon. Il y restera posé de longues minutes avant de s'envoler dans de bruyants froufroutements.
(*) à chacun ses références culturelles
Allongée sur mon lit, la tête légèrement surélevée par deux coussins mous, Chamade posée ronronnante entre mes jambes, je lis. Parfois tel un éclair, un petit truc attire mon œil, juste là, entre mon livre et moi, c'est agaçant, réel ou non, c'est agaçant, je pose le livre, j'attends de voir si cela se reproduit.
Dzouing, dzouing revoilà le machin, pfouittt écrasé entre mes deux doigts, plus d'éclair argenté, je viens d'écraser je le crois bien, une puce !
Mama Mia !
Je me vois déjà recouverte au réveil de milliers de puces, me dévorant jusqu'à l'os, et je suspecte le fauve d'en être responsable. Inspection complète de la fourrure noire, au grand plaisir de la demoiselle qui met son moteur en mode maximum. Rien ne saute, rien ne grouille.
Le linge rentré juste avant la pluie du soir, a passé la nuit jeté en vrac sur le fauteuil. Au matin, avant de quitter l'appartement pour retrouver mon Robert, je plie et range ce qui ne doit pas être repassé. Je secoue, je tire sur les longues serviettes de plage. Et tout à coup, à mes pieds, sonné et vacillant, un énorme papillon de nuit tente de reprendre ses esprits. Enorme, et tellement sonné que j'ai le temps de chercher un large verre pour l'emprisonner et le déposer sur mes plantes du balcon. Il y restera posé de longues minutes avant de s'envoler dans de bruyants froufroutements.
(*) à chacun ses références culturelles