Tranquillement elle déambulait, passant d'une pièce à l'autre, elle visitait son appartement, à la recherche d'un petit ressort oublié ou d'une folle bestiole à chasser. G. était revenu depuis quelques heures, elle avait assisté ravie au repas, grignoté son bout de poulet en compagnie tout semblait aller bien.
Et puis G. avait disparu aussi vite qu'il était apparu, et cherchant si par hasard il ne s'était pas caché voilà qu'elle tombe nez à nez avec ces affreuses valises tranquillement posées en évidence AÏE !
Vite elle file, à ras la terre, toute petite, toute discrète, pfffuit elle s'est effacée, sous le lit ou sous une couette, elle n'est plus là ne la cherchez pas.
Mais un chat est trop curieux pour ne pas aller vérifier que ce qui était là il y a peu, l'est encore maintenant. Pour cela il lui faut quitter sa cachette, discrètement. Craintive, à petits pas comptés, petite chose qui évite le regard, elle s'allonge, s'allonge, flairant l'air, cherchant d'où viendra le danger, s'assure que les monstres gris à roulettes sont toujours là. Oublié cet air de Reine en son palais, les pattes flageolent, les oreilles frémissent, le muscle est bandé, bouh là elle n'aime pas du tout ce qui s'annonce.
La soirée s'étire, la terreur semble s'écarter, certains vont se coucher, les lumières s'éteignent, l'orage gronde au loin, sans bruit elle grimpe sur le lit et s'endort.
Au matin, bien avant que le soleil n'ait quitté l'horizon, elle dort enroulée dans les bras de G. revenu.
Son instinct la rassure, son chéri est si profondément plongé dans le sommeil qu'avec lui elle ne risque rien. Alors, apaisée, elle pose sa patte sur ses yeux et va rejoindre ses rêves, pendant que nous nous préparons sans bruit à prendre la route.
Ce soir nous goûterons au pineau d'Oléron et Chamade aura son G. pour elle toute seule.
Vite elle file, à ras la terre, toute petite, toute discrète, pfffuit elle s'est effacée, sous le lit ou sous une couette, elle n'est plus là ne la cherchez pas.
Mais un chat est trop curieux pour ne pas aller vérifier que ce qui était là il y a peu, l'est encore maintenant. Pour cela il lui faut quitter sa cachette, discrètement. Craintive, à petits pas comptés, petite chose qui évite le regard, elle s'allonge, s'allonge, flairant l'air, cherchant d'où viendra le danger, s'assure que les monstres gris à roulettes sont toujours là. Oublié cet air de Reine en son palais, les pattes flageolent, les oreilles frémissent, le muscle est bandé, bouh là elle n'aime pas du tout ce qui s'annonce.
La soirée s'étire, la terreur semble s'écarter, certains vont se coucher, les lumières s'éteignent, l'orage gronde au loin, sans bruit elle grimpe sur le lit et s'endort.
Au matin, bien avant que le soleil n'ait quitté l'horizon, elle dort enroulée dans les bras de G. revenu.
Son instinct la rassure, son chéri est si profondément plongé dans le sommeil qu'avec lui elle ne risque rien. Alors, apaisée, elle pose sa patte sur ses yeux et va rejoindre ses rêves, pendant que nous nous préparons sans bruit à prendre la route.
Ce soir nous goûterons au pineau d'Oléron et Chamade aura son G. pour elle toute seule.