jeudi 29 septembre 2016

quand on partait de bon matin...

en quittant la plage...
Tout à l'heure j'enfourcherai ma bicyclette, ma si jolie bicyclette. Elle dormait paisiblement depuis plus d'un an au garage, JP essayait bien parfois de m'encourager à partir avec elle au bureau, mais rien n'y faisait, j'avais peur d'affronter les rues citadines, si loin du charme des pistes cyclables d'Oléron.

Et puis, un soir, alors que nous étions invités chez une collègue, sachant que l'on tournerait et retournerait dans son quartier pour trouver une place pour se garer, j'ai dit OK pour le vélo. Et c'était tellement formidable de poser simplement nos biclous contre le mur, de les retrouver en partant, un peu éméchés tous les deux, et de dévaler les rues en pente jusqu'à chez nous, que le lendemain j'ai surmonté mes craintes et depuis je pédale et je savoure jour après jour le temps que je gagne.

Le premier week end je me suis offert une sonnette bleue qui ne glinglingue pas lorsque je tressaute sur les pavés. Et puis de quoi me faire repérer la nuit avec deux rigolotes lampes, bleues elles aussi, à accrocher à l'avant et à l'arrière de mon fier destrier.
En milieu de semaine je suis retournée au magasin pour acheter un poncho à manche, gigantesque, que j'ai étrenné le lendemain sous un orage démentiel.
J'ai traversé la ville sous les trombes d'eau. Les passants agglutinés sous les porches évitaient les geysers que les voitures faisaient jaillir sous leurs roues. Moi je souriais, les pieds noyés dans mes baskets piscine.

Il me manque encore de quoi trimballer mon petit bordel, sacoche ou panier ?

Et puis peut être un casque, dommage qu'ils soient si laids !


mercredi 28 septembre 2016

tiens une recette


poissons volants à la Cotinière

Ma copine A., qui nous avait invités dans son nouvel appartement, pour un apéritif dinatoire, avait fait ce soir là une salade merveilleuse pour qui aime les lentilles et les pois chiche.

C'est une recette qu'elle a imaginée après avoir déjeuné chez Mariage Frères, il y a donc une subtile référence au thé évidemment.

Pas de proportions, c'est une recette pouf-pouf, une dose de lentille (verte ou béluga) surtout pas des farineuses comme les corail, une dose de pois chiche (qui pour moi viennent directement d'une conserve), du saumon fumé, des échalotes, de la coriandre en belle quantité et le must du must, de la mangue ! assaisonnement huile et vinaigre

N'oublions pas le thé ! Mariage frères si l'on a, sinon du thé plutôt noir que vert.

On fait cuire les lentilles dans le thé, eh oui ! jusqu'à ce qu'elles soient cuites, fermes, surtout pas molles. Puis on laisse refroidir. On ouvre la boite de pois chiche et on brasouille délicatement pour enlever la peau (pourpapété), on coupe en tout petits cubes la mangue, on cisèle la botte de coriandre et l'échalote, on découpe très très finement le saumon fumé, il est là en suggestion, pas présent de façon nette, mais délicat pour rendre le plat raffiné.

Et puis on mélange délicatement, après avoir assaisonné, ici de l'huile d'olive et du vinaigre de riz, pas besoin de beaucoup, un peu de sel...

Et comme A., on dispose dans de jolies verrines ou des petits bols, on pose une feuille de coriandre, on met au frais.

Un délice !

mardi 27 septembre 2016

reprise

cairns entre Chassiron et Domino

Cela fait maintenant vingt deux jours que nous sommes rentrés de nos vacances oléronnaises. 

Nous y étions partis épuisés, moralement et physiquement, le bout du bout que l'on imagine ne plus jamais quitter. Et puis lentement nous avons repris goût à la vie, JP a perdu cet air de mort vivant, j'ai évacué la tristesse qui m'avait envahie intégralement, nous avons pédalé, picolé, nagé, dormi, lu, jardiné, lézardé au soleil. 
Et lorsque nous sommes repartis de cette île bienfaisante, nous étions revigorés, près pour la rentrée. 

Entre temps G. avait emménagé à Angers pour sa dernière année de fac, C. démarré son nouveau boulot, heureuse et parisienne. Nos deux enfants en France métropolitaine, le plaisir de les savoir à seulement quelques heures d'ici. 

Au bureau, comme je l'avais appris durant l'été, mon poste évolue vers plus de responsabilités, avec hélas à nouveau des états des lieux à la clef. C'est en vélo que je me déplace maintenant, et je traverse le parc, enchantée par la rapidité avec laquelle je rentre le soir chez moi. 

Tout à l'heure j'emmènerai Chamade chez le véto pour la mise à jour de ses vaccins et son contrôle annuel, il ne me restera plus qu'à retourner au shiatsu et je serai alors vraiment rentrée !