Elle m'a envoyé un message sur WhatsApp : T'as vu le truc à Bicètre ?
Bicètre là où nos deux enfants sont nés une seconde fois, greffés à quelques mois d'intervalle, qui immédiatement évoque pour nous tant d'émotions.
Mais non je n'ai rien lu, rien vu, je vais sur internet, tape Bicètre et tombe sur un article relatant un procès en cours, un chirurgien et une anesthésiste poursuivis après le décès d'une petite fille.
J'essaye de trouver le nom du médecin poursuivi qui serait maintenant à la retraite, calcule l'âge du Dr Jacques Valayer le chirurgien de G., spécialisé dans les transplantations hépatiques certes, mais également dans la chirurgie urologique. Dans ma tête je croise fort les doigts, pourvu pourvu que ce ne soit pas lui.
La journée passe, Johanna m'envoie un nouveau message, c'est le chirurgien qui est allé chercher le greffon en Espagne pour G. qui est inculpé. Celui qui, accompagné de Valayer, a transplanté G., celui qui nous a reçu après le Kasaï, qui nous avait expliqué longuement et avec tellement d'humanité, tellement de patience, ce qui attendait G., l'espoir, l'avenir...
Je suis abasourdie, tellement triste, j'ai tant de peine pour ce qui lui arrive. Je ne comprends pas comment, lui si attentif, dont la vie était consacrée à 100% aux enfants qu'il opérait, comment il a pu faire une faute aussi énorme, aussi grave.
Le soir au téléphone, nous essayons de nous consoler. Quel souvenir restera-t-il de cet homme qui a sauvé tant d'enfants, dont tant de parents bénissent le nom, et qui a brisé à jamais une famille.
La faute est là et Camille est morte. Mais si l'on pouvait ne pas oublier l'amour qu'il avait pour les enfants qu'il soignait, son dévouement et sa gentillesse...
Je suis tellement triste.
Bicètre là où nos deux enfants sont nés une seconde fois, greffés à quelques mois d'intervalle, qui immédiatement évoque pour nous tant d'émotions.
Mais non je n'ai rien lu, rien vu, je vais sur internet, tape Bicètre et tombe sur un article relatant un procès en cours, un chirurgien et une anesthésiste poursuivis après le décès d'une petite fille.
J'essaye de trouver le nom du médecin poursuivi qui serait maintenant à la retraite, calcule l'âge du Dr Jacques Valayer le chirurgien de G., spécialisé dans les transplantations hépatiques certes, mais également dans la chirurgie urologique. Dans ma tête je croise fort les doigts, pourvu pourvu que ce ne soit pas lui.
La journée passe, Johanna m'envoie un nouveau message, c'est le chirurgien qui est allé chercher le greffon en Espagne pour G. qui est inculpé. Celui qui, accompagné de Valayer, a transplanté G., celui qui nous a reçu après le Kasaï, qui nous avait expliqué longuement et avec tellement d'humanité, tellement de patience, ce qui attendait G., l'espoir, l'avenir...
Je suis abasourdie, tellement triste, j'ai tant de peine pour ce qui lui arrive. Je ne comprends pas comment, lui si attentif, dont la vie était consacrée à 100% aux enfants qu'il opérait, comment il a pu faire une faute aussi énorme, aussi grave.
Le soir au téléphone, nous essayons de nous consoler. Quel souvenir restera-t-il de cet homme qui a sauvé tant d'enfants, dont tant de parents bénissent le nom, et qui a brisé à jamais une famille.
La faute est là et Camille est morte. Mais si l'on pouvait ne pas oublier l'amour qu'il avait pour les enfants qu'il soignait, son dévouement et sa gentillesse...
Je suis tellement triste.
Cruel... Si cruel.
RépondreSupprimerCette dualité de ceux qui sauvent tant de vies mais qui peuvent aussi commettre l'irréparable, que rien ni aucune circonstance ne pourra justifier ou réparer.
Terrible...
Plein de bises.
Je suis triste pour vous et pour lui.
RépondreSupprimerEn effet, c'est triste et probablement insurmontable pour chacune des parties.
RépondreSupprimerIl y a quelques jours, je lisais cet article de blog, qui arrive comme en écho : http://www.alorsvoila.com/la-femme-qui-etait-aussi-une-humaine
Comme le commentaire précédent, je pensais à l'article du blog Alors voilà.
RépondreSupprimerOn ne peut pas toujours être au top, l'erreur est humaine, malheureusement....
Leeloolène c'est si juste ce que tu dis.
RépondreSupprimerDr CaSo merci, j'aurai aimé lui dire combien cela me touche, tout comme la douleur de la mère de Camille me touche.
L'Azimutée et Carole, exceptionnellement j'étais tombée sur ce billet et l'avais lu bien avant que j'apprenne ce qui arrivait au chirurgien de G. Sur le moment je n'ai pas fait le rapprochement entre son histoire et celle écrite, mais c'est vrai que des erreurs humaines sont toujours possibles, celles qui touchent les médecins ne sont jamais pardonnées...
Sujet difficile et fort douloureux... Quelle tristesse !
RépondreSupprimerBonjour
RépondreSupprimerJe jette une bouteille à la mer
Le Professeur Jacques Valayer m'a sauvé la vie en 1975 car je m'auto empoisonnait suite à une malformation rénale
Aujourd'hui je recherche desesperzmmznr une photo de lui lorsqu'il était en exercice
J'ai eu dernièrement le professeur directement en ligne et il est très très affaibli
Merci de votre aide
Claire, malheureusement je n'ai aucune photo de lui, je l'ai bien en mémoire, puisqu'il a aussi sauvé mon fils, et j'ai toujours une immense tendresse pour lui. Il doit être assez âgé, je vous remercie de me donner de ses nouvelles, même si elles sont un peu triste... Avez-vous essayé de demander à l'hôpital Bicètre ?
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