vendredi 27 juin 2014

des roses et du foot

Autant la nuit de mercredi à jeudi, calme et reposante, m'a avertie avant même que je ne regarde mon fil twitter que l'équipe de France avait merdé, autant, sans gros doutes la toute petite nuit que je viens de passer me laisse à penser que les algériens ont réussi leur match.

Chamade s'est enfouie dans les couvertures, tentant d'échapper au tumulte régnant un long moment dans les alentours. Mais quelle idée a piqué le créateur d'instaurer les fuseaux horaires. Tous le monde à la même heure et on fait la fête avant d'aller se coucher !

Au bureau nous attendons avec angoisse la démission d'Antoine qui, n'en pouvant plus de faire des états des lieux et tout ce que cela génère, préfère partir vers de nouveaux horizons pour le mois de septembre. Pourvu que le prochain soit aussi sympa, pourvu qu'il sente bon, pourvu aussi qu'il reste un peu plus longtemps...

G. a réussi facilement sa licence et s'en va faire un tour du côté d'Angers où l'attend la suite de ses études, Master en biologie végétale. Alors que sa soeur se prépare doucement à rentrer (pour combien de temps ?), en France.


A Oléron, mon père a fêté ses quatre vingt cinq ans, en pleine forme, et pour visualiser ces années de vie, ma soeur lui a fait livrer un bouquet d'autant de roses.

Tout à l'heure je mettrai au four la brioche aux pralines du vendredi...






mercredi 25 juin 2014

tremper ses pieds dans la Méditerranée.

Une dernière fois avant que les montagnes ne nous le cachent, le viaduc en horizon. Alors je suis tombée amoureuse du Larzac !

Les troupeaux qui se fondent dans les vastes étendues à l'herbe rare et les rochers jetés, fracassés, à perte de vue. Le soleil toujours, une envie de rester là, ne plus bouger, seul le silence.

A dix heures, aux abords de Montpellier, j'ai voulu voir la mer. La plage se réveillait seulement, quelques rares dormeurs, encore roses et une terrasse vide sur laquelle nous nous sommes reposés, buvant un soda tranquillement.


J'ai appelé Lancelot, il n'était pas possible d'être si près de chez eux sans lui faire un signe. Et quittant la plage, de rose les dormeurs étaient devenus écarlates.

Aux environs de seize heures, un peu plus peut être tant le temps file vite chez ses amis connus au temps où l'on bloguait quotidiennement(*), nous sommes remontés en voiture pour grimper dans nos jeunes montagnes. 

Derrière la porte Chamade miaulait à fendre le coeur, seule depuis la veille, G. trop pressé de retrouver ses copains de Grenoble l'ayant laissée dans ce grand appartement vide. 
Alors, après avoir rempli son bol de croquettes, nous nous sommes grillés une tranche de pain et avons goûté notre roquefort délicieux.

(*) tu le vois Lancelot, ce lourd appel du pied ??

mardi 24 juin 2014

Le sud fromagé


A peine posé les valises dans la chambre d'hôtel nous sommes partis à la recherche d'un restaurant servant encore, midi étant largement passé, et une fête noyait la ville dans un gigantesque capharnaüm. Une sorte de grande foirefouille moche et très très bruyante. 
Il faisait une chaleur à mourir, aucune envie de rester dans cette kermesse joyeuse certes mais loin de notre désir de calme et de belles choses. Alors, une fois nos côtelettes d'agneau-frites-rosé du Tarn enfilés, direction le Viaduc et les caves de Roquefort. 

Viaduc que nous avons vu de loin, majestueux, se fondant merveilleusement bien dans le paysage, de près, parfaite architecture, que je ne me lasserai pas de regarder encore et encore. Puis la fraicheur des caves Papillon, petite visite intéressante terminée par l'achat d'un demi roquefort bio délicieux et quelques autres spécialités qui survivront, grâce à leur nuit passée dans le réfrigérateur de l'hôtel et des sacs isothermes offerts par la maison.

Le lendemain, en consultant le trajet du retour, JP a préféré passer par Montpellier. Deux heures de gagnées disait-il...

lundi 23 juin 2014

On dirait le Sud

Le week end suivant mon retour de Paris, nous sommes partis dans le Sud.

Dès la sortie du bureau, après avoir rapidement fait les bagages (robes, tongs, Ipad...) nous filions vers Clermont Ferrand, notre première étape. Samedi le soleil brillait, nous étions en vacances, le GPS nous emmenait vers ce petit village choisi par JP, Cordes sur ciel.


Perché sur un petit mont, où nous attendait notre chambre à l'Hostellerie du Vieux Cordes, tout en haut, du haut du village.
Et nous avons grimpé, grimpé, une journée durant, même pour atteindre notre chambre située en haut d'un escalier ciré, sans palier.


Bien qu'il ait fait très chaud, que nous étions en week end prolongé, le village était parfois totalement vide. Tôt le matin seules les corneilles semblaient déjà au taquet, et nous avons pu visiter longuement les rues et ruelles sans rencontrer âme qui vive. Un vrai bonheur de sérénité. Parfaits touristes, nous avons visité les musées, église et échoppes. Croisé quelques vieilles dames un peu illuminées, de vieux baba-cool, et nous sommes même amusés à envoyer des cartes postales de cet endroit hors du temps.


Dimanche nous avions prévu d'enfin aller voir le Viaduc de Millau...






mardi 3 juin 2014

Retour

L'après midi nous avons marché le long de la coulée verte, mon père et moi, seuls au monde. Nous avons bavardé, parfois silencieux, avons déambulé dans cet endroit que mon père aime tant.

Vers dix sept heures nous avons retrouvé ma mère rue de Bièvre, qui nous a raconté la suite du tournage... qui c'est passé dans son studio.

Puis est venu le temps de partir, quitter Paris... hélas...

Il a fallu ce séjour ensoleillé, ces longues marches, ces instants si précieux passés en famille et la journée avec ma grande "copine de greffe",  pour que s'envole cette angoisse née de mon adolescence.

Du quai mon père m'a sourit une dernière fois, nous nous sommes envoyé un baiser à travers la vitre et lentement le train m'a renvoyée dans mes montagnes.

lundi 2 juin 2014

Des tournages


Du bruit sous ma fenêtre, des gens parlent, pas ces habituelles petites poses de groupe venant voir la maison connue de la rue... curieuse je m'approche regarde, l'installation d'un tournage. Rue bloquée, caméras, perches et micros, on filme dans ma rue.

Déjà l'autre jour, parcourant les berges de la Seine, j'avais dû stopper ma balade et prendre les escaliers. Une scène de film étant en cours de réalisation.

Je ne crois pas avoir jamais vu un film se tourner à Annemasse !

dimanche 1 juin 2014

Explosion de compteur


Arrivée bien avant la foule des touristes au Père Lachaise, je me suis promenée dans les allées vides, le soleil illuminant les pavés dans un silence apaisant. Un chat, un seul chat a croisé ma route, quelques vieilles personnes s'occupant d'une tombe, une famille de touristes. J'ai déambulé un peu plus de deux heures, m'arrêtant pour lire les épitaphes, caressant certaines pierres, nettoyant quelques couronnes de fleurs en céramique. 
Et puis un lointain brouhaha a signalé l'arrivée de la foule, je suis ressortie boulevard Ménilmontant, Paris entre temps était tout à fait réveillé.

Je me réveille tôt, très très tôt, pestant contre mon horloge interne qui refuse de prendre des vacances, mais cela me permet de marcher dans des rues où seuls les balayeurs sont levés.
Alors je marche, je marche encore et encore, mes pieds explosés d'ampoules, et le soir, mon relevé de compteur affiche des kilomètres jamais égalé depuis que je trimbale mon bracelet Up. 
Hier... 20 kilomètres !