mercredi 29 janvier 2014

La terrible gangrène

Ainsi, aujourd'hui, en France, il est devenu normal de déambuler sur les faubourgs, le bras tendu vers le haut ou vers le bas, de proférer des propos racistes, xénophobes, antisémites. 
Ainsi aujourd'hui, des français, comme des moutons imbéciles, prennent au sérieux des rumeurs si débiles qu'elles feraient rire n'importe quel être doué de réflexion.
Ainsi, un parti se disant majoritaire, peut sans vergogne s'associer avec le pire extrémisme existant.

Je n'ai pas de mot pour exprimer la poignante tristesse qui m'étreint en regardant ce qui se passe maintenant, ici, dans ce pays que je croyais le mien.

Dans ma mémoire je ne veux garder que les instants pleins de charme qui parsèment chaque jour ma vie.
- Ce petit enfant qui s'amuse durant l'état des lieux de son futur logement, courant à droite, à gauche, cherchant de son regard rieur, une complice malice.
- Cet homme si âgé et si présent encore, qui raconte à l'autre bout du fil, un moment du passé, heureux d'avoir une oreille attentive.
- Ce chat qui arrive, bravant la rue aux voitures aveugles, pour se faire caresser par chaque passant bienveillant.
- Cette petite boite bibliothèque qui jamais ne se tarit, et continue vaille que vaille à exister grâce aux donneurs anonymes.

Janvier va bientôt fermer sa porte, sans qu'un seul flocon n'ait volé dans l'azur...


vendredi 24 janvier 2014

File le temps

Fred quitte l'agence, attirée par les sirènes suisses qui lui promettent un revenu mirobolant, un rythme plus léger, et le changement qu'elle souhaite après huit années passés ici. Nous allons nous réunir autour d'un verre et tout en mangeant, bavarder, rire et sans doute un peu pleurer. Je sais d'expérience que l'on va se promettre de se revoir, et puis petit à petit elle va se fondre dans l'histoire lointaine et rejoindra ceux qui avant elle ont fait le grand saut avec plus ou moins de réussite. 

Est ce que Garance aura la force et le courage de venir trinquer avec nous ? Après quelques semaines très difficiles, où elle semblait perdue à jamais, une ultime opération nous l'a rendue à nouveau présente bien qu'extrêmement fatiguée. Elle enchaîne les cures de chimio, chez elle, s'est rasée la tête, et parfois décroche le téléphone, bavarde un peu avec l'une de nous.

Janvier a chaussé ses bottes de sept lieux, la journée se termine alors qu'elle vient à peine de commencer, je m'accroche encore à la seule "bonne résolution" prise au nouvel an, faire chaque matin un quart d'heure d'exercice pour retrouver ma souplesse et mes muscles disparus depuis belle lurette. Lire, faire ma gym, et de temps en temps venir ici écrire un peu, raconter un bout de ma vie, tout cela passe si vite...

vendredi 17 janvier 2014

Crachouillis de dentelles

Il plonge dans l'agence, les mots se bousculant déjà avant même qu'ils ne soient prononcés. La bouche plein de mousse blanche d'avoir mâché tant et tant son angoisse verbale. Le pas est raide, rapide, il traine un vieux chien qui déborde d'amour et qui sent mauvais, très mauvais. 
Branle bas de combat, tous aux abris, ne reste que Solène, une dernière barrière de bois la protègera, en haut l'on ferme les portes pour ne pas entendre, c'est parti !

Tant de mots qu'il aimerait pouvoir sortir d'un jet, mais c'est sa mousseuse salive qui démarre le bal. Le comptoir de bois très vite humide, Solène se recule, les mots se déversent, staccato infernal.

Il pue, mais c'est, dit-il, dû à son oreille qui suinte, sans doute aussi un petit manque d'hygiène. Il vit seul, débile léger, sa soeur a migré dans le sud. Seul et perdu, l'angoisse régit sa vie.

Aujourd'hui il déboule pour dire combien lui insupporte de voir le soir, alors qu'il va faire pisser le chien, la voisine du rez de chaussée, qui se promène chez elle en petit slip dentelle et haut sexy.
Mais mais, il s'étouffe,  l'autre soir elle avait en plus un pantalon en cuir noir et un blouson. Il éructe de sa voix monocorde, forte, intarissable. Aucune respiration n'apporte de virgule à cet incessant délire, le chien paisible s'est allongé sur le carrelage, il sait lui combien son maître peut s'emballer des heures.

Les clients qui entrent s'arrêtent interdits, figés par ce débordement verbal. Lui, perdu dans son délire ne s'arrête pas, en boucle la voisine revient, la dentelle, la lumière, la culotte, une honte, une honte, une honte...

Et tout à coup il s'en va, le dos raide, la démarche mécanique, le chien s'est levé, et de son pas traînant le suit vers on ne sait quel autre déversoir.

Il reviendra demain, ou la semaine prochaine, s'exhale un grand soupir de l'agence tout entière.

jeudi 16 janvier 2014

Au revoir là-haut.

Le livre était sur mon bureau depuis Novembre, tranquillement adossé à une petite pile d'autres livres en attente d'être choisi. Je me l'étais gardé pour les vacances de Noël, Noël était passé le livre toujours fermé. Et puis, dimanche, silence dans la maison, un chat qui rode, un café crème chaud, j'ai fait couler un bain et ouvert le livre.

Je ne l'ai plus quitté, trouvant à chaque instant de liberté le bonheur de le retrouver.

Tout à la fin du livre Pierre Lemaître donne le nom des auteurs qui l'ont inspiré, curieusement Zola n'y figure pas, alors que cette fresque magnifique m'a fait penser à celle des Rougon-Macquart. J'ai retrouvé ma fougue de toute jeune fille, plongée des heures durant dans le ventre de Paris, le Bonheur des Dames et autre Germinal.

L'histoire est terrible, haletante, terriblement triste aussi. Si vivante.

Le livre refermé, je resterai longtemps encore, passante éplorée, sur le trottoir Boulevard Raspail.


lundi 13 janvier 2014

Pauvre France

Dieu sait que je vomissais celui qui précéda Hollande, mais je m'en moquais comme de colin-tampon de ses histoires de fesses. Il couchait avec telle journaliste,  tentait de faire son marché dans le monde du spectacle, chacun son cul répondais-je élégamment aux personnes qui amenaient cela dans la conversation.
Qu'un torchon comme Closer fasse sa une de la très jolie, j'en conviens, conquête de François, n'a franchement rien d'étonnant. Mais voir relayé le scoop par toute la presse dite propre, est plus qu'affligeant.
N'ont ils plus aucune étique me demandais-je hier soir, alors que le minuscule delahousse fasse à la rayonnante Ségolène (on le serait à moins) chargeait pour la seconde fois, cherchant lui aussi son petit et minable effet Gayet.
Bah, me répondit JP, ils veulent leur part de gâteau, faire vendre à tout prix avec ce qui plait au manant.

Ouais, mais bon, si le journalisme se résume aux histoires de cul, je ne vais pas pleurer leur mort. 

Heureusement qu'il y a le Goncourt de cette année, une merveille dans laquelle je suis plongée depuis hier et qui me donnerait bien l'envie de me faire porter pâle ce matin pour finir dans un bain chaud cette histoire haletante.


jeudi 9 janvier 2014

si loin, si proche

C'était un samedi, glacial, étais-je déjà réveillée à cette heure là ? Enroulée dans la couette, je dormais peut être,  loin du tumulte qui s'annonçait là bas, dans l'univers blanc et aseptisé qui nous attendait, je finissais ma nuit, j'allais bientôt me lever pour préparer le petit déjeuner de C.

Là bas on s'activait, la liste des greffés en attente compulsée.

Et puis je m'étais levée, la maison encore endormie, pieds nus j'étais allée faire pipi, j'avais sans doute mis la cafetière en route, passé un gant de toilette froid sur mon visage. L'éternité tranquille, entrée dans la chambre calme, j'avais regardé ma petite fille que j'allais réveiller, un instant, souffle du dormeur paisible, loin très loin de la terreur qu'elle vivrait tout à l'heure. Ma main caressante lui avait fait ouvrir les yeux, papillonnant, l'heure de se lever pour aller à l'école.

Dans la chambre à côté dormait G., nous chuchotions toujours, pour ne pas réveiller celui qui hier au soir avait fait un cauchemar si effrayant qu'il en avait hurlé de terreur.

Et puis nous étions parties, toutes les deux, seules dans le brouillard gelé, elle sautillant, moi regardant sans le savoir ce jour naissant qui resterait éternellement gravé dans nos mémoires.

Ensuite j'avais sans doute empoigné quelques sacs vides, pris la voiture grise, filé vers le supermarché pour faire le plein de yaourts, céréales, fruits et légumes. Et j'étais rentrée, chargée comme une mule, j'avais monté l'escalier, râlé de la porte fermée, sonné, et...

JP avait ouvert la porte, blême. Sur le lit encore défait, G. faisait des galipettes dans sa grenouillère rouge, et d'un coup le sol s'était dérobé, une seconde, juste une seconde, mais si longue.

Il y a vingt et un an que G. a été greffé, vingt et un an qu'en Espagne des parents ont perdu leur enfant.


mercredi 8 janvier 2014

De la lumière !

Sous le sapin attendait le cadeau que JP m'avait fait et dont il semblait si sûr de me plaire. Un paquet assez gros, dont j'avais spéculé durant plus d'une semaine le contenu. 
Ce serait une Wii, le truc qui me remettrait en mouvement, une Wii oh oui !

J'avais déballé le paquet en dernier, tremblant que cela me déçoive et déçoive par là même celui qui, impatient, attendait ma réaction. Lentement je défaisais le paquet, dénouant le ruban, décollant les bouts de scotch, étonnée de la légèreté du carton.

Une lampe ! Juste ciel, une lampe !

Oui mais une lampe de luminothérapie me dit-il en souriant. 

Quelle drôle d'idée, mais vraiment quelle drôle d'idée me disais-je. Et le lendemain, alors que C. sur son île me demandait ce que j'avais eu comme cadeau, j'avais balbutié, une lampe heu... un truc pour remonter le moral je crois. Et j'avais rangé dans la valise le carton, me demandant ce que j'allais bien pouvoir faire de ce truc en rentrant.

Lundi 30, reprise des activités lucratives, la tête dans le brouillard, j'allume la lampe posée à 20 cm de mon visage. Hou là, moi qui d'habitude navigue dans la pénombre à ces heures là, me voilà inondée de lumière. Je m'accroche, et pianote sur le clavier, passant d'un blog à l'autre. 
Le lendemain, pareil, et chaque matin depuis, j'allume consciencieusement ma lampe et baguenaude sur le net, illuminée.

Et savez-vous quoi ? Je suis l'énergie positive même !

Serait-ce la lampe ?


mardi 7 janvier 2014

les ombres oubliées.

Dans ma rue il y a une maison, petite, qui a dû être jolie avec son petit jardin bien protégé par une grille en fer forgé. Un tilleul lui fait office de parasol et un magnolia un peu caché, célèbre chaque année le printemps.
J'y suis allée une fois, rencontrer une jeune femme qui y habitait avec ses trois petites filles dont une souffrait d'un gros problème cardiaque. Nous avions fait connaissance sur les marches de l'école, et nos deux enfants malades nous avaient rapprochées.
La maison était humide, moisie déjà, et elle voulait que je témoigne de cette insalubrité pour pouvoir être relogée dans un appartement plus sain. Elle a déménagé, les enfants ont grandi, la maison petit à petit s'est laissée envahir par les mauvaises herbes, abandonnée.
Il y a deux ans, un puis deux puis trois et puis dix hommes et femmes s'y sont installés. Des roms disaient mes voisins, des hommes et des femmes se déplaçant comme des ombres le soir, une fois le soleil couché. Les hommes partaient tôt, très tôt, les rues encore désertes, sac au dos. Les femmes sortaient un peu plus tard, avec de gros bidons qu'elles allaient remplir d'eau je ne sais où. Les ordures s'entassaient dans le jardin, de temps en temps ils les débarrassaient.
Ils avaient de l'électricité, parfois l'on entendait de bruyantes discussions, ils vivaient là, et malgré les rumeurs de cambriolages plus fréquents depuis leur arrivée la cohabitation avec les autochtones semblait bien se passer.
En milieu d'année dernière, alors que le soleil était à son zénith, en rentrant du bureau, j'avais découvert que toutes les fenêtres de la petite maison avaient été condamnées par des parpaings tout frais.  La maison retournait à son abandon, certains dans la rue soupiraient de soulagement.

Un soir, alors que je bavardais avec une voisine, libanaise et très voilée, elle me dit combien le fait de savoir les roms revenus dans la maison l'angoissait. 
Revenus ? Mais la maison était toujours totalement obstruée !
Elle les voyait du haut de son balcon, entrer à l'arrière, une nuée d'hommes et de femmes.

J'avais mis en doute ses paroles, m'amusant de penser que le rom de l'un était le musulman de l'autre. Mais cela restait dans ma tête. Comment pouvaient ils être revenus dans cette maison insalubre et maintenant fermée à toute lumière ?

Un matin alors que je partais tôt à l'agence, dans la nuit noire et glaciale, je les vis sortir, trois hommes courbés. Ainsi c'était donc vrai ? Dans cette maison affreuse vivaient des hommes ?

Et depuis, chaque jour, j'imagine avec effroi cette vie qui est la leur. Je ne fais rien et j'en ai honte.

lundi 6 janvier 2014

De l'air...

Samedi matin, pleine d'énergie, je démarrais la journée sur les chapeaux de roue. A midi j'avais fait tout le programme prévu pour profiter de ce week end farniente. Banque, Postes diverses pour trouver de jolis timbres à voeux, Picard et enfin, La Migros. 
Là bas j'y trouvais non seulement la marque de brioche que nous aimons bien pour fêter les rois, mais au rayon légumes, de très beaux topinambours dont mon frère régulièrement me vante le goût si délicat rappelant celui de l'artichaut. 
Hop hop hop, j'en choisi 6 beaux spécimens, rajoute quelques endives et des poireaux, mes courses sont légères, quelques bouteilles de côte du Rhône chez Nicolas à côté, il est presque midi, je suis libre !
Pour le déjeuner nous grignotons quelques gousses de soja que je dégèle rapidement, arrosé du petit vin pas mauvais choisi à l'instant, les derniers chocolats offerts par la boîte font un très bon dessert, ce n'est que lundi que nous tenterons d'éliminer le gras des fêtes.

Au dîner, après avoir longuement, au téléphone, réexpliqué à maman, comment ranger les mails lus, comment se balader dans sa boîte mail, comment surtout ne pas paniquer, je m'attaque à mes topinambours.
La recette la plus simple trouvée sur le net, qui clôturera les agapes de fin d'année, consiste à les faire bouillir une bonne dizaine de minutes dans de l'eau salée, puis les découper en rondelles et enfin les faire revenir doucement dans de la graisse d'oie. J'ai pour ma part un reste de graisse de foie gras qui fera l'affaire.
Et nous nous attablons, goûtons, buvons un petit coup pour agrémenter la chose, c'est agréable, un peu croquant encore, terminons par un bout de galette à la frangipane. Simple, rapide, parfait !

Au milieu de la nuit ALERTE ! le temps de descendre l'échelle du lit, foncer aux toilettes, je débute la longue contemplation des carreaux jaune paille de ce petit coin sans fenêtre... la nuit... le jour...

Malheur, je ne digère pas les topinambours,  du tout, du tout du tout !

Si bien que ce matin toujours, je fais l'aller retour.

vendredi 3 janvier 2014

L'exclusive

Elle s'est posée entre le clavier et moi, les pattes bien raides, le derrière à hauteur de mon nez, inquiète et ronronnante, ce matin elle ne me veut que pour elle, entièrement.
Il lui faut se réhabituer aux journées sans admirateurs, G. est retourné à Grenoble, le travail a repris et les cousins si tendres  loins à Paris.
Et comme à chaque fois elle doit réapprendre la solitude, le lit abandonné. 
Alors, moi qui l'ai adoptée, qui me suis engagée auprès d'elle, je fais le choix de vous laisser là, pour me consacrer encore un moment à la rassurer.

jeudi 2 janvier 2014

Bonnes sans doute

Les résolutions du début de l'année que l'on ne tient que le temps de les dire, mais que l'on aimerait tant rendre pérennes imaginant qu'elles nous changeront la vie.

Oui bien sûr cette année je redeviendrai svelte, je bougerai plus, je serai moins cinglante...

Je regarderai moins de conneries à la télévision, j'arrêterai de me pourrir le moral vautrée devant le zapping qui n'est plus qu'un ramassis de télé-réalité, je sortirai de mon trou pour aller vers les autres...

Je ferai revivre ce blog... oui oui...

Et je tiendrai un petit carnet sur lequel je noterai les livres lus, au fur et à mesure, pour ne plus acheter deux fois le même livre à quelques mois d'intervalle ! Et cette résolution là, fortement inspirée par Samantdi dont je ne peux mettre le lien pour cause de blog protégé des mauvaises ondes, je veux la tenir.

D'ailleurs le carnet, tout petit, je l'ai déjà et j'y ai écrit au premier janvier :

- Les marins perdus de Jean Claude Izzo - pas vraiment le livre le plus drôle pour débuter l'année.


mercredi 1 janvier 2014

Ah la tradition !


S'il reste encore un peu de vie sur ce blog, c'est bien au premier de l'an que cela paraît.

Hier, alors que j'avais déjà fait le tour des magasins, acheté de quoi nous sustenter, craquer pour un petit pull noir que je guignais depuis quelques jours, stagner longtemps aux caisses diverses, m'étonnant que tant de monde soit encore dans les rues, brusquement je réalisais, vers dix huit heures que nous n'avions plus de piles, et que la petite station météo dont je fais un instantané chaque minuit de nouvel an, était en rade.

Bravement, j'ai rechaussé mes Hugg, noué mon écharpe, empoigné mes clefs et suis repartie vaillante vers le Monoprix du centre. Au rayon piles une bande de gamins d'à peine vingt ans, les bras encombrés de coca et vodka, parlait haut et joyeusement se réjouissant des heures futures, dans les allées quelques célibataires cherchaient encore à remplir leurs paniers d'où débordaient les saumons fumés, pains tranchés et Champagne emballé. Aux caisses, les queues longues longues s'étiraient sans fin, certains s'écharpaient pour une place gagnée. 

J'étais si loin, si loin. Jamais me semble-t-il, ces fêtes de fin d'année ne m'ont semblé si vaines. Et, tandis que j'avançais lentement, petit pas par petit pas, je me suis demandée s'il me reviendrait un jour cette folie qui me transportait lorsque venait l'année nouvelle.

Alors, si j'ai un souhait pour cette année 2014, c'est qu'elle enchante à nouveau nos esprits, qu'elle porte haut la joie et l'espoir, et que cesse cette rancoeur distillée à longueur de temps pour nous redonner l'envie d'un monde meilleur.

Bonne année mes lecteurs chéris !