samedi 24 décembre 2011

Bien préparer Noël

Pour bien se préparer aux fêtes, il faut :

Joliment s'habiller, se maquiller légèrement, mettre un pull noir aux matières nobles, un collier en grosse perles dorées et surtout, surtout, aller manger le bon repas de Noël offert par la bouate. Une petite crevette avariée de rien du tout et discrètement placée sur l'assiette et hop, trois kilos de perdus en une nuit.

Nuit rude, mais il faut souffrir pour être belle. Le vendredi au lit, agonisante, me voilà toute prête pour me goinfrer !

Je vous souhaite à tous un beau 25 décembre, des cadeaux qui vous plaisent, une ambiance douce et sans conflit et vous dit à bientôt !


Mon beau sapin de l'agence.

mardi 20 décembre 2011

samedi

Samedi, après le repas, j'appelle mon coiffeur, il y a de la place à 14h15 c'est bon. Juste le temps de foncer à Etrembières faire une révision des lunettes de G. qui a débarqué pour les vacances la veille. Hop hop dans la voiture.
Les lunettes déposées chez l'opticien et on file à Migros acheter du pain, du pain et quelques gâteaux de Noël. Une caisse libre, super, passer les pains et les gâteaux devant le scanner, sortir le porte monnaie, chercher la carte, chercher, fouiller, retourner le sac, rameuter les neurones pour tenter de se rappeler où j'ai bien pu foutre cette p@*t¤#in de carte de mes deux. Vite, le temps presse, tant pis je paye en liquide et me torture les méninges. Mais où est cette carte ? Angoisse envahissante. On récupère les lunettes, on court vers la voiture, j'élabore mille scénarios, mon compte est déjà vidé par le voleur c'est sûr et G. se moque.
Se garer, monter les escaliers, entrer comme une bombe dans l'appartement, vider directement le sac sur le tapis, fouiller fouiller, allumer l'ordinateur, compte bancaire... OK ! Débit différé... rien à noter, mais où est cette fichue carte ? Pas le temps, je fais opposition et basta, j'irais chez les flics après le coiffeur, je pique la carte de JP, je cours, téléphone en main, j'appelle pour excuser mon retard, je suis toute angoisse.
Une heure et demie plus tard, je rentre et fais un détour vers le parking du centre, dernier endroit où j'ai utilisé ma carte, le jour de la dernière tempête. Je me souviens bien de mes gestes, mettre la carte pour payer, une bourrasque de fou, tous le monde qui se presse sous l'auvent, récupérer le ticket et la carte (l'ai je laissée là ? l'ai je perdue ?) sac, mallette, ticket, mitaines, carte (oui ? non ?) s'engouffrer dans les escaliers... Mais au bureau point de carte perdue, je suis bonne pour trois heures au commissariat, merde !
Je rentre à la maison, prends mon polar et mes lunettes, je vais finir ma journée au poste et j'ai tant et tant de choses à faire. Allez... une dernière vérification à l'agence, dans ma mallette, au cas où.

Elle est là, glissée dans une des poches, tout au fond, tranquille.

Voilà, il me reste maintenant à faire la demande pour une nouvelle carte. Mais je viens de gagner trois heures de temps, je finirai mon polar plus tard !



Eh oui, G. est de retour et décore sa petite amoureuse qui, ravie, le laisse faire.

jeudi 15 décembre 2011

Le clavier bien tempéré

Not'bon mètre croit vraiment qu'en invitant les acteurs du film Intouchables il va engranger de futurs électeurs ? Moi, à vrai dire, cela me fait plutôt baisser dans mon estime ceux qui ont accepté l'invitation.
J'ai vu le film et j'ai ri du début jusqu'à la fin, mais de là à en faire un film à message, il ne faut pas exagérer. Les Monty Python me faisaient rire aux larmes aussi, simplement rire et c'est déjà vachement bien.

La neige devrait faire son apparition en fin de semaine, pour l'instant seuls les sommets sont enfin blancs mais je n'ai vu aucun toit de voiture recouvert de la caractéristique couche enneigée annonçant l'hiver, le vrai.

L'absence de Samuel a du bon, nous sommes entrain de complètement revoir l'organisation du bureau. Les tâches sont décortiquées afin d'être mieux gérées. Nous nous faisons notre petit iso9001 sans les contraintes stupides habituelles. J'en viens même à redouter son retour et espérer qu'il aura trouvé, comme il le souhaite depuis longtemps, un autre emploi. Je vais mettre un cierge dès que j'aurai une minute.

Je suis devenue experte en états des lieux. Rapide, concis, je suis soulagée à un point que vous ne pouvez imaginer. Et pourtant certains appartements sont rendus dans un état stupéfiant de saleté. Quelques mois d'occupation et l'appartement est entièrement à repeindre, comment font-ils ?

J'ai presque fait tous mes cadeaux, presque. Il me reste le mien, celui de JP, de C. et ma mère. Cette année nous serons tous les enfants et mes parents réunis. Incroyable, cela doit faire plus de 10 ans que cela n'est pas arrivé. Du côté des petits enfants par contre il n'y aura que les deux grands ados, les filles étant l'une au Chili et l'autre sur son île (qui soit dit en passant envisage de devenir vendeuse de poissons). Les deux petits seront chez leur mère, mais de toute façon ils n'ont jamais été présents à Noël. Deux jours tous ensemble, pas suffisamment de temps pour créer des tensions, suffisamment pour rendre ces instants inoubliables.

Et je viens de taper ce billet sans aucune lettre maléfique, d'où le titre du billet.
Allélouïa !

mardi 13 décembre 2011

L'hiver


Là, c'est sûr, elle me hait !

Elle était tranquillement installée sur le bureau de JP, se réchauffant aux rayons du soleil, bercée par le cliquetis du clavier, et je suis arrivée, vilaine, armée de mes mitaines. Pour rire, et puisqu'elle me laisse faire presque tout tant elle m'aime, je lui ai mis sur la tête une de mes mitaines. Pas longtemps, juste celui d'une photo, mais à regarder son air d'ado exaspérée, j'ai vite compris que cela ne faisait rire que moi !

lundi 12 décembre 2011

La peur est revenue !

J'ai un virus ou autre merde qui phagocyte tous mes mots.
Il va falloir formater le disque dur. JP a déjà passé trois jours complet sur le problème sans résultat.
Inutile de dire que laisser un commentaire sur un autre blog devient un vrai cauchemar.
En gros je vous explique...

Hier soir, toute joyeuse d'avoir retrouvé mon blog et mon ordinateur, je décidais tout d'abord de remettre le contrôleur de mot, enlevé il y a déjà quelques mois et qui avait généré assez rapidement une arrivée en masse de spam divers chinois et anglais et que je soupçonnais d'être à l'origine des nombreux trojans et autres camarades destructeurs trouvés lors du nettoyage fait par JP.
Puis timidement je me suis remise à surfer en me cantonnant strictement aux blogs amis. La peur de taper sur une touche et d'entendre le fameux "gling" m'annonçant que WPC (windows média center que je hais comme jamais je n'ai haï) tentait de s'ouvrir accompagné de forces lettres telles que nbw +9c et autres saloperies, fait que mes mains tremblaient en tapant sur les touches du clavier. Un petit commentaire sans "gling" puis une recherche presque tranquille sans autres "gling" Youpiiii me suis-je dit in peto, JP a fait partir le monstre.
Alors ce matin, enhardie par mes essais de la veille, j'ai cliqué sur "nouveau message", et tapai le titre judicieux que je venais de trouver (judicieux parce que, me suis-je dit, certains vont taper "la peur est revenue" en cherchant le discours de not'bon mètre de Toulon et vont tomber là, que cela fera monter mes statistiques... mais qu'à vrai dire je m'en fiche un peu parce que cela ne générera pas de gains bouh hou hou...). Donc je tape le titre et je commence mon billet.
Au premier mot tapé "gling" au deuxième pareil puis le troisième également. "gling, gling, gling" POURRITURE !

Je tente un début de billet, expliquant la chose. J'efface toutes les lettres virales, les trois premières phrases sont un cauchemar, chaque mot contient au moins trois lettres à effacer. Le billet sera illisible, je jette l'éponge et, pour que vous compreniez mon malheur, je termine en écrivant : "Pour que vous compreniez le problème, je vais laisser la prochaine phrase telle qu'elle s'écrit sans effacer les lettres qui viennent se glisser entre mes mots". Je passe à la ligne suivante et je commence à écrire, et là... plus rien, le texte s'écrit sans autre. Comme vous pouvez le lire. Pas de vilaines lettres en plus, rien que mon texte, que je peux triturer sans difficulté. A chaque instant je me prépare à entendre "gling" accompagné de nbw ou c+9n, mais rien de rien, juste mes mots à moi. Mystère et boule de gomme...

C'est sûr maintenant, un troll s'amuse à me faire passer pour une folle. J'ai peur à chaque fois que je tape sur une touche, il est là, caché sous le clavier, il attend, prêt à dégainer ses lettres maudites... Je vous laisse, je suis maudite !

mardi 6 décembre 2011

petites nouvelles de tout de rien

J'ai bien réfléchi et décidé que je préférais me débrouiller seule durant l'absence de Samuel. Je n'ai pas le temps de former quelqu'un, je risque surtout de devoir gérer ses erreurs tout en étant malgré tout obligée de faire ce que j'aime le moins, les états des lieux. Donc, je pars trois quart d'heure plus tôt de la maison le matin, je traîne un peu à midi, revient une demie-heure plus tôt l'après midi et reste aussi un peu plus tard le soir. Je réalise que l'angoisse latente d'un départ de Samuel est maintenant totalement effacée. Je craignais depuis quelques mois qu'il s'en aille et que je sois du coup obligée de faire les états des lieux, c'est fait et je m'en sors très bien, du coup il peut partir, je m'en fiche. J'en ai longuement parlé avec mon grand chef, et nous avons même déjà envisagé le départ de Samuel, bien qu'il n'ait encore rien dit, que seuls des bruits courent.

Samedi je suis allée faire un tour dans les magasins, tenter de trouver des idées pour les cadeaux de Noël. Les parkings étaient plein, on se marchait sur les pieds dans les magasins, les caddies débordaient, ici la crise est discrète et même si nous avons de plus en plus de préavis pour cause de licenciements, dehors il semble que tout va bien. Pour autant je n'ai pas glané d'idées et je suis revenue les mains vides.

Ma fille parle créole, son Facebook est pour moi bien souvent du chinois. La nuit dernière j'ai rêvé qu'elle était de retour et je réalisais combien elle m'avait manquée. Je lui faisais faire le tour de l'appartement, je la suivais tellement contente de pouvoir bavarder sans le temps de latence induit par la distance lorsque l'on se téléphone. Elle est à Maurice pour une semaine, dans le bruit et la fureur de la civilisation.

J'en enfin vu un cafard, un vrai, qui bouge, et qui tranquillement faisait le tour du propriétaire alors que je faisais un état des lieux. Je sais donc maintenant que ce qui se baladait chez moi n'en était pas un. Par contre depuis deux jours je retrouve une mite chaque matin sur un mur. Je l'écrase et le lendemain j'en retrouve une nouvelle. Dimanche il va falloir que je cherche vraiment où est le nid et je crains que ce soit une mite de laine.

J'ai pris mon courage à deux mains et me suis replongée dans un des livres que j'avais lâchement abandonnés, La grande maison de Nicole Krauss. J'avais eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire, rebutée par le début où l'auteur fait sans cesse, sans que je comprenne pourquoi, appel à "votre honneur". Cela parasitait ma lecture et me rendait totalement incompréhensible l'histoire. Heureusement les chapitres suivant n'y font pour l'instant plus référence et du coup j'ai retrouvé un réel plaisir à la lecture. J'aime décidément follement la littérature juive.

Depuis que j'ai commencé à écrire Chamade vient me voir et m'interroge. Je ne sais ce qu'elle veut si ce n'est sans doute que je lui ouvre la porte fenêtre pour qu'elle puisse faire son tour matinal sur le balcon. Il fait nuit, froid, mais elle veut sortir. Je sais que dès qu'elle aura posé une patte sur le carrelage glacé elle se repliera à l'intérieur, cherchant sous la couette la chaleur tant aimée, mais pour moi la chambre sera refroidie pour longtemps. Je sais aussi que je vais accéder à sa demande, simplement parce que j'aime ce chat.

jeudi 1 décembre 2011

les pompiers la suite

Nous étions en pleine séance de rattrapage du Grand Webzé de Vinvin et Rollain, dégustant un petit côte du Rhône, tranquillement. Il nous semblait bien que des sirènes de pompiers s’approchaient rapidement vers l’immeuble, et des bruits étouffés d’un remue ménage provenant du trottoir parasitaient depuis un moment notre attention.
Quoi ? Encore ? Certes il était à peine vingt heures mais tout de même, deux fois de suite les pompiers !
Ni une ni deux je fonçai pieds nus, sur le balcon pour faire ma concierge, des pompiers, pleins de pompiers, balisant tranquillement la rue.
- Dites donc... ils lèvent tous la tête... c'est vous qui m’avez pourri ma fin de nuit hier ?
D’un seul homme ils pointent le doigt en riant vers celui tout penaud qui reste les bras ballants.
- C’est lui, c’est lui m'dame !
- C'est vous qui avez répondu ? (son air effaré me fait comprendre combien mon "oui c'est qui" a dû être peu sympathique) Oui... c'est moi... je suis désolée d'avoir aboyé, vraiment  désolée... mais est ce parce que mon interphone porte le n°18 que vous ne l’avez pas abandonné ?
Ben non, il a sonné partout c'est juste que personne d'autre n'a bougé cette nuit là, personne ne s'est levé sauf moi !
Sous la fenêtre il reste encore cinq pompiers, deux avec quelques calendriers sous le bras. Et c'est pas aujourd'hui qu'il faut venir vous le proposer alors, disent-ils en riant.
Quelques mots encore pour apprendre qu'ils viennent pour ma petite voisine chérie qui a fait une mauvais chute et qui partira en chaise roulante faire des radios et examens.

Bon sang qu’ils sont beaux tous ces jeunes pompiers vigoureux !!