lundi 28 février 2011

machouillage

Tout au début du mandat de sarkozy j'avais laissé un commentaire sur le blog de Maître Eolas où je déplorais la vulgarité de celui qui allait maintenant représenter la France. Maître Eolas m'avait répondu, moquant mon côté prout prout et se félicitant justement qu'enfin nous allions avoir un président plus proche de son peuple.
Je ne sais si cela lui plaît encore tant,ou s'il fait partie de la cohorte qui maintenant se détourne de l'idole décevante.
Je lis ce matin, chez un autre avocat, Maître Bilger, que le minable a mâché tout au long de ces longues heures (au moins six) en Turquie un chouinegom. Un chouinegom, le portable constamment allumé, ses trifouillages de nez incessants, ses grimaces, sa démarche de naze. Je crains que nous ne soyons pas sortis de l'auberge, et je suis loin de crier victoire pour 2012.

Et sinon, j'ai à nouveau un problème d'œil, j'ai rendez-vous chez l'ophtalmo, mais rester devant l'écran n'arrange pas la chose et je crains de ne pouvoir participer au 1MPTS de Nathalie Hamidi, si le cœur vous en dit...

mardi 22 février 2011

les journées sont fraîches.

A peine la porte de l'Agence ouverte, je sais que ma journée sera un cauchemar olfactif, nul ne pourra aujourd'hui ignorer les allers et venues de Carole.
Vous avez, sans nul doute, senti un jour l'odeur piquante d'un dessous de bras mal lavé croisé au détour d'un couloir, jamais vous n'avez pu sentir celle là, JAMAIS !
Chaque jour est une découverte, un étonnement, un "mais comment est-ce possible ?"
Certains matins sont pires, pires que tout ce que vous avez pu imaginer. Les yeux piquent et malgré toutes les écoutilles fermées elle s'insinue aux tréfonds des narines, parfois même donne des hauts le cœur.
Les jours de forte présence, Carole navigue d'un bureau à l'autre, tout sourire, agitant ses bras comme de grandes ailes, enveloppée par l'odeur tenace qui s'accroche longtemps après son passage. Elle nous quitte et déjà nous courons en apnée pour ouvrir les fenêtres, ahhh gorger nos poumons de l'air frais du dehors.
Elle passe et repasse, imprègne l'espace qui n'est plus que courant d'air.
Il fait froid mais qu'importe, il en va de la survie de nos cils olfactifs !

dimanche 20 février 2011

Aimepétéaisse.

Depuis hier je me pose la question : Le ferai-je cette année ?

Mars arrive et en Mars c'est le MPTS.

Trente et un billets, un par jour. Et juste après je m'envolerai pour Rodrigues, laissant à G. la maison et le chat.

En 2009 j'avais suivi les consignes, décrivant chaque jour un détail me caractérisant.
En 2010 je m'étais un peu éloignée des règles édictées par Nathalie Hamidi égrenant jour après jour 31 souvenirs de mon enfance.

Cette année, si je le fais, je n'ai pas encore d'idée bien arrêtée... mais cela me tente vraiment...

jeudi 17 février 2011

consultation

Il a ouvert, comme toujours, les yeux avec effroi lorsque je lui ai dit m'être attaquée à la petite boule sous la paupière, armée d'une aiguille, mais depuis le temps il me connait. Il a secoué les épaules, secoué sa tête, m'a grondée ce qu'il faut pour tenter de me faire peur... lui et moi savons que c'est plus fort que moi.
J'apprends grâce à sa patience, l'anatomie. Ces petites boules sont là naturellement et juste un peu irritées d'où leur gonflement. Mmmmm... sagement je l'écoute, promets et mettrai le collyre adéquat.
Il regarde la fameuse tache que je surveille comme le lait sur le feux depuis deux ans, mais dont j'omets systématiquement de lui parler. Un nævus plat, propre c'est tout.
Bon le truc gynécologique, c'est fait aussi, plus qu'à attendre les résultats, mais si c'est pré-cancéreux, c'est "pré" et donc là aussi calmons-nous, c'est pré un point c'est tout. Je suis sage, je laisserai faire le médecin pour ce coup là.
Je l'aime bien mon médecin, je me souviens de la toute première fois que je l'ai vu. J'ai déjà raconté cette nuit affreuse où rentrant à trois heures du matin après une énième hospitalisation en urgence de JP, j'avais retrouvé la voisine blême au côté de G. qui brûlait de fièvre. Le même médecin de garde était venu, pour la deuxième fois. Il avait longuement parlé avec mon petit bonhomme, parlé de son père, le rassurant tout en l'auscultant. Il était médecin ET humain, je ne l'ai plus lâché.
On se quitte en riant, il est 19h30, la salle d'attente est pleine et gronde sourdement. Tout à l'heure, assise sur la table d'examen, à poil, attendant qu'il prépare le kit de prélèvement, je l'ai prévenu, ils s'impatientent, furieux du retard. Il a rigolé "Tant mieux s'ils s'énervent, ici ils ne diront rien. S'ils ne venaient pas à deux ou trois pour un rendez-vous je ne prendrais pas de retard".
En rentrant j'avais déjà rajeuni.

mercredi 16 février 2011

petits bobos

Les pages sont floues, difficiles à lire, je mets donc mes lunettes et peste.
Mais ce n'est pas cela qui m'a fait prendre rendez-vous chez le médecin, le deuxième en trois mois, c'est un simple contrôle à faire après un traitement anti inflammatoire. Du coup je me palpe de toute part avant, pour optimiser la consultation. Je me tâte et je trouve bien sûr. Une tache à vérifier, ma fasciite qui tarde à se faire oublier, mes kilos qui ne veulent eux non plus pas me lâcher et surtout, trouvée hier, une petite boule sous la paupière, irritante et peut être responsable de ce flou visuel.
Un truc de vieux sans aucun doute et me revient comme une antienne le fameux
...La vieillesse est un naufrage... du Grand Charles.

lundi 14 février 2011

Un monde parallèle.

Je souriais en lisant Daria, menée là par un twitt retweeté par Eric Freyss, je souriais en lisant ce billet.
Nous avions passé un bel après midi au soleil, à regarder les canards barboter, baguenaudant sur les quais. Nous avions même pris la navette pour traverser le lac. En rentrant j'avais fait un brin de ménage, dégelé une purée de brocolis que nous avions dégustée en regardant le Cercle puis le début d'un film qui ne m'avait pas plus accroché que cela. J'avais éteint la télévision et allumé l'ordinateur.
Je lisais donc, les aventures d'une fille qui racontait sur son blog des salades. Amusée je lisais, l'histoire défilait, Odile qui s'appelait Yaëlle puis Salomé, quels jolis prénoms vraiment. Je lisais et brusquement, brusquement arrive Noa !
Noa qui est morte d'une leucémie !
Sans doute me suis-je figée, ahurie, la bouche béante. NON !
Assommée, hilare, je fonce raconter à JP l'incroyable. Je ris, je ne sais pourquoi je ris tant. De m'être fait avoir comme une bleue ? Alors remonte ce souvenir passé de la triste, si triste histoire de deux sœurs jumelles dont l'une mourait un jour d'une leucémie et l'autre pleurait, entourée d'une multitude d'internautes eux aussi souvent touchés dans leur chair.
Comment avais-je atterri sur ce blog ? Il me semble qu'un appel avait été lancé sur un blog que je suivais, pour soutenir cette toute jeune fille qui se battait contre une maladie apparemment très virulente. Si l'on cherche bien j'y ai peut être laissé un message... ou non... deux ans mes souvenirs s'effacent.
Elles habitaient Metz, semblaient sur la voie d'une belle carrière sportive, l'une des deux avait eu un ami très proche qui s'était fait emporter par une avalanche... tous ces éléments mis bout à bout dans une recherche sur Google n'avaient rien donné... pourquoi donc avais-je cherché ?
Elle était morte. Sa sœur, ses amis, son amoureux racontaient, l'agonie, la mort, l'enterrement. Quelque chose m'avait dérangé et j'avais refermé la porte pour ne pas déranger ce deuil particulier, un peu malsain... ou non... chacun est libre de sa douleur.
Un jour j'étais retombée sur le lien, lu que la sœur cultivait le souvenir, avait repris le ski de compétition, était très entourée encore par toute une communauté chaleureuse de blogueurs, de parents d'enfant malade, je n'étais pas à ma place, je ne la connaissais pas et j'étais repartie définitivement.

vendredi 11 février 2011

Dis donc

Bon anniversaire mon Blog !

mercredi 9 février 2011

Sinon non.

Lui nonchalamment allongé sur le carrelage de la cuisine, grattouillant tranquillement l'arrière train relevé de Chamade au bord de l'extase, moi assise à la table, un mug de tisane refroidissant entre mes mains.
Comment en sommes nous arrivés à parler de sa greffe ? Il me semble que c'est la première fois que l'on parle si clairement, sans détour, de cela.
Je le regarde, lui si grand, si beau, si normal.
- Tu as peur parfois de faire un rejet ?
Lentement il lève vers moi les yeux, calmement, semblant réfléchir - Parfois oui, lorsque je suis à l'hôpital.
Chamade a collé sa tête contre la sienne, ronronne à s'étouffer.
- Oui, moi aussi cela me faisait cela, dès que nous y entrions.
Un léger silence, l'un près de l'autre en pensée, loin dans les souvenirs d'une bataille passée. L'attente, assis sur ces chaises en acier, feuilletant des magazines aux pages si triturées qu'elles ne sont que lambeaux, ces heures hors du temps, des médecins, blouses blanches entrouvertes, têtes baissées, fonçant derrière les portes battantes. Seront-ils bons, ces examens ? Pourrons nous encore avoir le train à temps ?

- Mais sinon non dit-il.

Oui sinon non... quoique.

mardi 8 février 2011

courrier


Je n'aime pas vraiment les nouveaux guichets de la Poste censés écourter l'attente au guichet mais où trouver de beaux timbres illustrés devient mission impossible, alors, j'ai fait mes courses sur internet
Sur le site de la Poste il y a un choix très éclectique, les anciennes et toutes nouvelles collections, les pochettes régionales qui ne sont vendues en guichet que dans la région illustrée, des Marianne de toutes les couleurs, un bonheur.
Ils sont arrivés, cinq jours après la commande, emballés comme des objets précieux, chaque sorte dans sa pochette papier cristal, le tout dans une grande enveloppe carton.
Voilà, maintenant il ne me reste plus qu'à envoyer de vraies lettres, et pas seulement celles abritant mes divers TIP EDF-GDF et mon tiers provisionnel égayé par les derniers autocollants festifs saluant la nouvelle année.

lundi 7 février 2011

Chic chic chic

A vos appareils 
prêts
partez!

Février a pour thème le bois, sujet choisi par Mirovinben.
Et pour participer, il suffit d'envoyer à Gilsoub, une photo... avec du bois !

J'ai choisi une des nombreuses photos immortalisant la réserve de bois que nous avions faite en prévision des grands froids.

dimanche 6 février 2011

Etoile filante.

A une heure moins le quart il était encore allongé en travers sur le canapé, le torse sur mes genoux. Je lui grattouillais le dos en regardant Anne Sophie Lapix. Puis il s'était levé, tranquillement. Je mordais dans un petit beignet au nutella quand il est revenu en courant de la chambre.
J'ai un train à 13h15, je vais essayer de l'avoir.
Il était 13h05. Dix minutes !
J'ai sauté dans mon jean, enfilé mes bottes sans chaussette, décroché le linge que j'aurais voulu lui repasser, plié en vitesse les sweats, tee-shirts, slips pendant qu'il courait d'une pièce à l'autre pour récupérer ce qu'il avait semé durant ces deux petits jours. En courant, pendant qu'il enfilait ses baskets, je suis partie chercher la voiture, il était alors 13h09.
A 13h10 on démarrait, un feu vert, un autre puis le troisième Chance. Juste à l'angle du commissariat feu rouge il était 13h12.
Je le jetais à 13h14 devant la gare, un baiser si rapide vite vite.
Ensuite je me suis garée, en sortant j'ai vu arriver son copain en vélo, tout sourire. Ils ont juste eu le temps de monter dans la rame, le train partait.
Une dame les voyant, hilares derrière les vitres, s'est extasiée "Mais quelle chance ils ont eu, quelle chance".

En rentrant Chamade attendait derrière la porte que j'aille la coucher, déjà habituée à ces brefs passages qu'elle goûte intensément.

La photo qui illustre ce billet participe au "Photos de truc" chez Dr CaSo

vendredi 4 février 2011

mes bras qui tombent

La lettre revient, non distribuée. Motif : deux adresses différentes.
Ben oui : 2 rue du 18 août 44... le facteur n'a pu choisir s'il fallait aller au 2 ou au 18.

Le livre a été envoyé le jour même de la commande, neuf parce que jamais lu (doublon de cadeau), emballé dans une enveloppe bulle, courrier rapide.
Deux semaines après, l'acheteuse note ma prestation : 4 (5 étant le maximum et  la généralité des notes mises à mon égard) avec comme remarque - livre en parfait état, envoi ultra rapide, bien protégé... mais la demoiselle a moyennement aimé le livre d'où la note un peu écornée.