mardi 30 novembre 2010

Foire à la saucisse !

Et allez c'est reparti, le PS démarre sa destruction massive tout seul ! Revoilà Ségolène qui va taper sur Hollande qui va taper sur DSK qui va taper sur Aubry. Pendant ce temps le petit se frotte les mains (et le nez et le nez et les cils et les cils Ahhhhhhhhhhhhhh Alouette gentille alouette...). Je sens que ces deux prochaines années vont être un vrai bonheur, heureusement le soleil fait briller la neige et en regardant par ma fenêtre, avec un peu d'imagination, je pourrais presque me croire en station, ne manquent plus que les skis aux pieds.

Dix billets en novembre, dix billets de n'importe quoi, il va falloir que je me ressaisisse !

dimanche 28 novembre 2010

Dans la neige

En descendant la longue route montagneuse, parcourant des forêts tellement enneigées qu'il était difficile de croire que cela ne faisait que quelques jours que les flocons avaient fait leur apparition, nous avons traversé un petit bout de Franche Comté, fait un bref passage dans l'Ain, passé deux fois la frontière pour être de retour en Haute Savoie juste au moment où la neige se remettait à tomber.
Surplombant le lac nous avions en venant vu les Alpes parfaitement blanches et laiteuses léviter immobiles sur la mer de nuage.
Au retour, Chamade dormait toujours sous sa couette, sans doute n'a t-elle même pas réalisé que nous l'avions abandonnée le temps d'aller faire la connaissance d'un chaton roux et de ses adorables maîtres. tout là haut sur la monta-a-gne !

jeudi 25 novembre 2010

Cadeau

C'est Chamade qui est heureuse d'avoir reçu un cadeau de Dieu des Chats !
Combien de temps cette souris fourrée à l'herbe à chat va t-elle survivre aux crocs acérés de l'animal ?

mardi 23 novembre 2010

De tout de rien

Fatal error fatal error (*)me dit ma météo. Ah bah me voilà bien ! En attendant que ce petit widget veuille bien retrouver sa fonction qui est celle d'informer et non uniquement d'enlaidir mon blog, j'ai trouvé un autre widget moche certes, mais qui pour l'instant donne une météo qui semble juste. Comme dit Dr CaSo, cela rafraichira C. et mes autres blogueurs du bout du monde qui cuisent tranquillement pendant que nous nous pelons la peau du c**.

Il va me falloir trouver une paire de bottes, plates, agrippantes, fourrées si possible, facile à enlever dès l'arrivée au bureau pour pouvoir enfiler autre chose que ce qui deviendrait très vite des petits saunas mobiles. En effet, cette année, dans un souci de protection de l'environnement, notre municipalité à choisi de modérer le salage des routes. Chaque habitant a donc reçu, via le journal municipal, les conseils pour survivre à cette nouveauté, dont, entre autre, celui de bien choisir ses chaussures.

Douze jours que le paquet envoyé à C. navigue au dessus des océans, ou, ce que je soupçonne,se trouve en rade dans un bureau des douanes en attendant je ne sais qu'elles instructions pour pouvoir enfin être distribué. Je croise les doigts en espérant qu'il arrivera avec la totalité du contenu...

La semaine dernière, sous le soleil, débouchant d'une petite rue, s'est offert à moi une belle image qui me reste gravée. Debout à côté d'une grosse jardinière octogonale, débordant de chrysanthèmes jaune et mordoré, une des figures annemacienne, un clochard aurions nous dit dans ma petite enfance devenu le SDF plus politiquement correct, cet homme donc qui d'habitude harangue les passants, riait heureux tout en cueillant délicatement les fleurs et s'en faisait un bouquet, seul au monde et magnifique. Que cette joie était belle et qu'importait alors qu'il dépouille la composition florale.

Le lendemain, toujours sous un soleil resplendissant alors que le reste de la France trempait sous une pluie continue, je rentrais déjeuner et passant devant un immeuble en construction surpris l'image fugace d'un ouvrier pic niquant sur un balcon en devenir.

Et dans quelques années, qui se souviendra qu'à cet endroit, où pousse justement cet immeuble au nom futur de cinématographe, régnait un cinéma appelé le Club ?

(*) il semble que cela soit à nouveau en ordre, je tente le coup, remets le code en fonction...

lundi 22 novembre 2010

Le Bestiaire imaginaire

Vers quatorze heures nous sommes partis voir au Palais Lumière d'Evian  le Bestiaire imaginaire.

Le dimanche, journée des enfants, certains piaillaient, d'autres pleuraient, couraient dans tous les sens faisant résonner le parquet marqueté du hall magnifique, mais qu'importait toute cette agitation, les animaux eux restaient de marbre. Deux étages de photos, belles.
Si j'avais pu, j'aurais chapardé celle d'un grand coq flamboyant du cabinet de curiosité de Nicolas Wilmouth. Je n'aurai pas hésité à embarquer le rhinocéros de Mikel Uribetxerria, l'éléphant poussiéreux de Nick Brandt, les fourmis quadrillées de Patrick Bailly Maitre Grand... je serais repartie le coffre plein.

Puis nous sommes allés boire une bière au bord du lac, dans un bistrot dépeuplé. La navette Lausanne-Evian  après avoir déversé ses passagers frigorifiés, repartait en faisant mugir sa sirène. Pas d'Olivier d'Evian à l'horizon, des mouettes gelées, un horizon bouché, l'hiver haut savoyard en devenir.


Nous sommes repartis à la nuit tombée, ne regrettant pas les quelques six euros de l'expo.
JP va s'offrir pour Noël un très bel appareil photo, maintenant c'est décidé !

mercredi 17 novembre 2010

du bois et autres plaisirs

Quatre jours à descendre des troncs, à crapahuter dans la forêt, à bavarder avec mes frères, à rire, à dormir, à lire, quatre jours où je n'ai guère écouté le reste du monde, loin du futur "remaniement de pas grand chose", quatre jours au soleil, en tee shirt alors qu'ailleurs il pleuvait des cordes. 
Mission accomplie, nous aurons du bois pour l'hiver, mes batteries sont rechargées à bloc.

Donc Fion a démissionné, Fion a été renommé, Koukouche pour mon grand plaisir s'est fait lourder comme une merde (oui c'est mon blog et je peux parler comme je veux de cette personne qui a vendu son âme et tout le reste au diable), Bockel pour qui mes parents avait voté comme maire de Mulhouse de gauche et qui se sont retrouvés juste après avec un maire de Mulhouse de droite, a compris que l'ouverture c'était juste pour de rire, pour foutre la merde et rien d'autre, et la pauvre Amara qui croyait encore qu'elle servait à quelque chose a découvert que tout à une fin, même l'ouverture grand guignolesque du tout petit dont je ne supporte même plus le nom.
Certains journalistes ont bien tenté de nous faire croire qu'il restait un ministre volé à la gauche, le fameux frédéricmitterand qui n'a JAMAIS été de gauche mais dont le nom pourrait le faire croire. Pour mon grand plaisir nous avons maintenant un gouvernement qui ressemble à ce qu'il est, un gouvernement d'ultra droite qui mène une politique d'ultra droite Point barre !
Ben oui, la vraie vérité est que l'ouverture n'a jamais été rien d'autre qu'une vaste fumisterie pour détruire l'opposition. Ceux qui ont mangé dans le râtelier de la droite garderont pour moi éternellement les stigmates de leur trahison. Ils sont devenus des merdes, resteront des merdes ! Voilà ! C'est tout !

Et maintenant Madame Royal, évitez de vouloir faire revenir dans le giron de la gauche, tous ces traîtres qui méritent leur disgrâce.

Et sinon ? Ben tout va bien !

mardi 9 novembre 2010

Vivez tant qu'il est temps.

J'ai rempli à moitié mon mug de café, doucement l'agence s'éveille, seule la lumière tamisée venant des fenêtres éclaire les bureaux. Un a un les ordinateurs s'ébrouent en chantonnant, on se croise, on s'embrasse, des rires déjà s'échappent ça et là.
A l'accueil Sacha et Garance penchées sur un dossier murmurent. Tu le connais me demandent-elles alors que je viens de récupérer une attestation d'assurance dans la bannette derrière elles. Sacha me tend la photocopie de la carte d'identité - Oui oui, c'est moi qui les ai fait rentrer dans leur appartement l'année dernière, ils s'en vont ? - Il est mort. - Mort ? Mais c'est un gamin ! 32 ans me dit Garance d'une voix éteinte.
32 ans. Et je les revois tous les deux, souriants, plein de cette certitude qu'ils avaient l'éternité pour s'aimer. Il faisait si beau ce jour où nous avions fait l'état des lieux. L'appartement de plein pied dont le jardin à l'arrière finissait son hiver. Les forsythias bourgeonnants, perles d'or, égaillaient ce qu'ils espéraient bientôt devenir leur paradis.
Le soleil se lèvera sur votre chambre leur avais-je dit et c'est sur le jardin qu'il finira sa ronde. Elle avait craint un instant que la fontaine de la cour intérieure ne gêne ses nuits, mais il l'avait rassurée, refermant la fenêtre "Écoute ! Tu n'entends plus rien, tu dormiras bien, c'est si calme". Je leur avais montré le dressing, l'immense armoire à chaussure "Mais jamais nous ne pourrons la remplir avait-il dit en riant". Ils s'imaginaient, alanguis sur les coussins, réchauffés par la cheminée, lisant le soir dans ce grand séjour.
Je les avais quitté heureux. La semaine dernière elle m'avait appelé, un radiateur était en panne, la vie suivait son cours.

dimanche 7 novembre 2010

revoilà la photo de truc

Que voit-on au réveil ?

Souvent un chat qui traîne, avec un air "par hasard" comme tout bon chat qui se respecte. Un carré de fenêtre, sombre en hiver, rosé au printemps, bleu vif et revigorant en été. Un paquet qui se remplit lentement au gré des trouvailles et qui ne demande qu'à partir pour Rodrigues.


Mais Lundi dernier, alors que je ne savais pas encore ce qui ferait le sujet de la photo de truc, j'avais empoigné mon iphone et immortalisé mon réveil dans la petite chambre où je venais de passer une fort bonne nuit, avec comme couvre pied une Chamade esseulée par son grand chéri, qui dormait l'étage au dessus dans les bras de son amoureuse.

jeudi 4 novembre 2010

Dimanche matin

G. et J. dormaient encore, le soleil rasait la montagne juste en face, attablée, je buvais mon café en lisant un Fred Vargas, tranquillement. Le brouhaha lointain du village en bas, se mêlait aux gazouillis des oiseaux, un bip bip de camion reculant, assez proche, m'avait fait lever les yeux une ou deux fois, un peu étonnée.
Un camion reculant, peut être celui du laitier ? Biiip biiip, il y avait ce brouhaha... à la réflexion trop près pour venir du village... je reposai le livre, m'approchai de la fenêtre... juste en face la ferme fumait entourée d'une dizaine de camions, des camions de pompiers qui de temps en temps reculaient. bip bip bip.
Alors curieuse, je suis sortie, j'ai regardé longtemps le ballet fascinant de cette lutte contre le feu.
A la fin ils ont gagné... la montagne s'est apaisée.



vidéo valerieHteSavoie

mercredi 3 novembre 2010

A deux doigts

Petit déjeuner alsacien
Dans la maison d'Alsace, nous nous chauffons au bois. Une antique chaudière bois et fioul. Lorsque nous y sommes, notre grand plaisir est de ne se chauffer qu'au bois, pas une goutte de fioul. Aussi, je n'hésite pas à me lever la nuit pour rajouter quelques bûches afin de maintenir une bonne température et assurer les douches et bains du matin.

Or, en pleine nuit, les yeux et le cerveau dans le brouillard, au lieu de repositionner une bûche dans la gueule du four, c'est la grille et non le bois que mes doigts ont empoignée avec vigueur.

Depuis, bien que n'ayant plus mal, il m'est assez difficile de taper rapidement sur un clavier. Je tente bien de laisser quelques messages sur les blogs que je lis, mais tout cela est un peu fastidieux. Pardonnez mon silence, je vous lis soyez en sûrs, mais sans y laisser mes traces habituelles.