vendredi 9 juillet 2010

Chic !




Surtout ne pas croire à l'affreux amas de nuages que prédirait une météo pessimiste dans ma petite lucarne en haut à droite.

Le soleil dore déjà la façade juste en face, les fenêtres grandes ouvertes promettent la même chaleur caniculaire d'hier.
Ce soir je serai en vacances !
Puisque C. ne partira dans son île lointaine que le 1er septembre, je m'en vais sereine. Un rapide passage chez mon nouveau coiffeur, un saut à la pharmacie pour compléter ma trousse de toilette et pharmacie, il me restera à faire mes bagages, puis au lit pour pouvoir être en forme à l'aurore naissante.
Nous sommes attendus par mes parents qui se reposent de leur début d'année mouvementé, laissons ici G. et Chamade.
Les parents repartis, dès dimanche nous serons maîtres de la petite maison, seuls, en amoureux. Nous y recevrons mon frère, juste pour une nuit. Avant une de mes collègues en vacances à Royan, viendra profiter de la douceur insulaire pour une après-midi et peut être Philoo, grâce qui depuis des années je voyage, via son blog, dans des contrées lointaines.

Trois semaines où j'oublie tout !

mercredi 7 juillet 2010

Ad impossibilia nemo tenetur

Sentir sa petite main se glisser dans la mienne, confiante, alors que nous irions à l'école juste à côté.
Je le regardais, adossée à la vitre de ce petit aquarium où nous tentions de créer, vaille que vaille, un semblant de vie, implorais un dieu qu'à cet instant j'espérais.
Juste ça, me donneras-tu cette joie, au moins une fois dans notre vie ?
Mais il aurait fallu alors qu'il vive au moins trois ans, qu'il vive et qu'il puisse marcher, que nous soyons sortis du cube, de l'enfer. Allongé dans son berceau, la vie tenue par un fil qui s'effilochait lentement, il dormait paisiblement et je regardais épuisée, cet enfant qui, une fois de plus, avait vaincu la mort.
Toute la nuit ils avaient lutté pour qu'il ne meurt pas, ce tout petit bébé qu'ils ne pouvaient transporter du service à la réa, tant ce fil fragile menaçait de rompre à jamais.
Et ce matin, emmitouflé sous des couvertures chauffantes, sa température lentement remontait à 37°.
Pouvoir un jour, juste une fois, l'emmener à l'école, tenir sa main, se regarder en souriant, une maman et son fils. Un truc un peu sucré, plein de bonheur dégoulinant, juste une fois.

Le Bac ? A demander l'impossible, il me semble que j'aurais fait injure aux dieux.

Mention Bien, le voilà en route pour des études de médecine !

lundi 5 juillet 2010

dimanche

Si je n'écris plus c'est parce que j'ai une multitude d'activités toutes plus passionnantes les unes que les autres (et qu'en plus j'ai le dos tellement coincé qu'il me semble fait d'une planche en bois, non articulée je précise)

Bref, hier j'ai lavé tous les oreillers, une dizaine (nous adorons les oreillers,) rajoutant un peu d'eau de javel parfumée à la lavande, du bicarbonate, un peu de lessive, odeurs printanière sous une chaleur de fou. Les couettes y sont également passées et pour finir, 2 couvertures. A peine sortis de la machine, je suspendais, cela séchait et hop je rangeais. Tous cela sous l'œil mou de Chamade, liquéfiée sur le carrelage, cherchant l'ombre, mais aimant si peu être seule qu'il lui fallait sans cesse déplacer ce corps poilu qu'elle aurait sans doute préféré glabre.

Il fallait remettre les comptes à jour, plus d'un mois que je les laissais vivre leurs vies, et hier donc, dès le réveil, accompagnée de mon café au lait, je m'y suis attaquée.

Samedi j'avais couru les magasins, comme d'habitude, couru avec le dos en capilotade. Rester digne était mon défi. Pas de pieds en canards, regard serein, digne et droite comme un i.

J'ai trouvé :

- le Voyage à Rodrigues de J.M.G. Le Clézio qu'il me faut à tout prix lire avant le 1er septembre, date du départ de C. pour cette île lointaine.

- La crème (le gel plus exactement) de Sampar "Halé simple" que je vais tester. (Je vous dirais si effectivement elle est aussi exceptionnelle que la publicité le prétend - je suis une addicte des crèmes de beauté, c'est ma folie à moi)

- Tenté de trouver des sandale. "Mais Madââââme, cette taille est la plus courante (le 40 !) il faut venir au tout début de la saison pour trouver le modèle que vous cherchez, aux soldes il n'y a plus rien !" Les pieds des filles ont grandi ou bien ? Parce que lorsque j'étais jeune adulte, le 40 c"était la taille dont le choix était vaste au moment des soldes. Donc pas de sandales zut et zut.

- Un très bel arbre à chat en solde et qui va avantageusement remplacer le troisième cube totalement détruit. Instantanément tombée amoureuse de l'objet, Chamade s'est enroulée autour du poteau, et a piqué un petit roupillon.

- Il restait encore à faire les courses de la semaine à venir, le ménage bien sûr, bavarder avec ma fille au téléphone, la lecture du polar donné par une collègue, le rattrapage des billets postés cette semaine par la petite centaine de blogueurs que je suis fidèlement, m'abonner à Médiapart, et piapiater un peu sur twitter.

A midi je me suis fait un sandwich délicieux avec un petit pains de sils, des feuilles de salades sucrine, de la moutarde et une tranche de jambon, le tout arrosé d'un perrier citron que j'ai dégusté sous mon parasol, à l'ombre de mes marguerites.

Pendant ce temps, JP faisait la fête dans les Vosges et G. jouait à WoW.

jeudi 1 juillet 2010

Une île

Dix huit kilomètres de long
8 kilomètres à son point le plus large
Point culminant, le Mont Limon, à 398 m (c'est sûr, cela nous change du Mont Blanc)
Entourée de récifs coraliens

L'île Rodrigues

Et c'est là, au bord du lagon, loin de tout (et aussi de sa mèèèèère) que C. a été embauchée