mardi 23 février 2010

Bangladesh



Ce six cent soixante sixième billet est pour toi ma cocotte !

Que chacun qui passe ici croise les doigts, brûle un cierge au dieu de l'entretien d'embauche et t'envoie une multitude de bonnes ondes !!

Je te dis MERDE et t'embrasse avec force.

Tu es la meilleure !

dimanche 21 février 2010

dimanche soir...

J'ai pris mon iphone et je suis allée me balader les mains dans les poches, seule !

Petit point bleu se déplaçant au gré de mes pas, mappy me ravit. Nez au vent, le soleil éveillant des désirs de printemps, j'ai marché longtemps, sans contrainte, juste vérifié de temps en temps où le petit point bleu se plaçait par rapport à mon départ.

vendredi 19 février 2010

ce choix là...

C'est étonnant me dis-je à chaque fois que j'entends une femme dire d'une autre qu'elle n'est, en allaitant, qu'un vil mammifère. Qu'y a-t-il de si dégradant à faire ce choix là ?
Et pourquoi est-ce justement cela qui affole tant à la lecture du dernier livre d'Elisabeth B. ? Alors qu'il semble bien que ce n'est pas l'objet essentiel du sujet ?
Qu'est ce qui dérange à ce point celles qui n'ont pas eu envie d'allaiter, le fait que d'autres l'aient fait ?
Me revient en mémoire, l'air dégoûté de ma belle-soeur, ayant enfanté au même moment que moi, et qui évoquant cette idée là, grimaça écœurée.

Pour moi, allaiter était une évidence. Et ce n'est certainement pas ma mère ou le milieu médical qui m'a suggéré, imposé ce choix là. Ma mère parce que rien que l'idée que je la rende grand'mère avait déjà fortement ébranlé l'amour qu'elle me portait et tout ce qui pouvait de près ou de loin s'apparenter à un conseil, une connivence de mère à future mère lui était absolument impensable. Le milieu médical, parce qu'à l'époque, il était nettement préférable que la mère avale sa pilule anti-lait et laisse les puéricultrices nourrir aux heures décidées et ouvrables, la tripotée de tubes digestifs dont elles avaient la charge.

Non, j'ai choisi d'allaiter parce que j'en avais terriblement envie, et rien n'aurait pu m'en empêcher, un point c'est tout !

Alors, envers et contre tous, j'ai nourri mes enfants et dieu sait que pour G. cela a été plus un combat qu'autre chose, mais j'ai tenu bon, et j'en garde encore un très beau souvenir.

De ces moments je peux dire la grande liberté que nous avions de partir quand bon nous semblait, sans devoir prévoir des poudres, des biberons stérilisés, des moyens de chauffage. Nous partions tranquillement, JP l'enfant et moi, sans autre bagage. Allaiter n'a jamais été une charge, et lorsqu'est venu le temps de l'indépendance, mes deux enfants l'ont choisi, tranquillement, à leur rythme. Petit à petit les tétées étaient abandonnées, et un soir, naturellement, aussi bien l'un que l'autre, m'ont fait comprendre qu'ils en avaient assez et qu'il était grand temps de passer à autre chose. Sans contrainte, sans heurt, simplement.

Je pourrais dire aussi, le plaisir sensuel qui en découle, au risque de choquer... la douceur de sentir le souffle léger sur mon sein, le regard tendre de l'enfant fiché dans le mien, ces instants hors du temps... dieu que j'ai aimé allaiter !

Mais ne me viendrait jamais à l'idée de conseiller ou non de faire ce choix là. La liberté m'est si chère que je n'ai jamais eu le désir de la retirer aux autres.

mercredi 17 février 2010

Arghhhh !

Vais-je retenter l'aventure ?

mardi 16 février 2010

Quatre photos c'est tout !

J'étais là, juste en face de ce jardin, prête à affronter la grande ville !


Depuis longtemps je rêvais de son fameux Pistou frais. Je m'étais dit que je viendrai incognito, et tout le long du chemin, guidée par mon précieux Iphone, le ventre grondant de faim, je m'étais réjouis d'acheter un petit truc à grignoter, de le voir évoluer dans son antre si souvent décrite. En marchant j'hésitais encore me disant qu'il fallait que je surmonte ma timidité... je rentrerai, et prendrai mon courage à deux mains "Bonjour, c'est moi Valérie de Haute Savoie !" ... et puis... la porte close, je regrettai simplement de n'avoir pu le rencontrer !

Son regard surpris en me voyant m'avait presque fait regretté de ne pas avoir envoyé de photo pour prévenir. C'est vrai, je ne suis pas sexe-sexe, surtout que mon rhume n'arrange pas les choses, mais qu'importe, j'étais si contente de le rencontrer enfin, de faire la connaissance de Jean Michel dont il parle toujours avec tant d'amour.
Nous nous sommes attablés, l'un en face de l'autre et nous avons commencé à parler, parler, parler. Lorsque nos yeux ont commencé à briller de fatigue, nous nous sommes levés. Au métro de l'hôtel de ville nous nous sommes dit au revoir, plus loin j'ai croisé ces vélos sagement rangés.

Et puis il a fallu repartir, prendre le train... juste avant j'ai gardé cette image, d'un Paris un peu gris dont le soleil lentement commençait à donner des couleurs.

Trois ans déjà...

Sait-on jamais pourquoi un jour on saute le pas, on écrit un premier billet sur son blog ?
On ne s'attend pas vraiment à l'impact qu'il aura sur notre vie, on écrit ce premier billet hésitant, un genre de coucou-bonjour, timide, sans trop y croire.
Certain le claironne, d'autre comme moi gardons tête basse, premiers pas instables, le temps de bien s'ancrer chez soi, le temps d'y croire un peu.
Viennent les tout premiers commentaires, encourageants, intimidants. Cela donne l'impression d'être brusquement nu, sans protection. La tentation de fuir est pourtant moins forte que le plaisir découvert, d'écrire et de raconter. On s'accroche, on guette les prochains billets, c'est à ce moment là que le blog se met vraiment à vivre.

Et puis...

Et puis un jour c'est la rencontre en vrai dans la vraie vie !

Comme ce week end à Paris.

Au Café des Initiés il y avait Dr CaSo et Fauvette, ainsi que trois autres blogueuses que je ne connaissais pas et une commentatrice charmante.
Le lendemain, buvant un grand crème au café Daguerre, j'ai fait la connaissance de Samantdi, juste avant de retrouver Fauvette et Corbillo autour d'un thé vert Xiu Jiu délicieux et d'une montagne de petits gâteaux libanais. A la nuit tombée, armée de mon Iphone, je partai rejoindre Olivier et son compagnon que je retrouvai dans le bruit des tambours, noyés dans une foule bigarrée de carnaval, place de l'Hôtel de ville. Ensemble nous sommes allés diner au Vers luisant, achevant magnifiquement cette parenthèse enchantée.

La tête posée sur la vitre tremblante du train, regardant les champs enneigés à perte de vue tout en souriant à mon reflet trouble, je me disais que "Oui vraiment, ouvrir un blog, avait été une sacrée bonne idée !".

jeudi 11 février 2010

J'ai un gros nez rouge, deux traits sous les yeux...

Le rhume en bandoulière, mon gros derrière et moi partons vers la Kapitale vendredi juste après midi... pour un long week end rempli de blogueuses ...

Le premier soir sera une soirée entre mère et fille. Cela ne nous est sans doute plus arrivé depuis... ouhhh là.... depuis une petite trentaine d'années, je crois bien. Maintenant que nos relations sont tout à fait apaisées, cela risque d'être une très belle soirée.

C'est samedi que je retrouverai Dr CaSo et une brochette de blogueurs dont je vais faire la connaissance. Dire que j'ai le trac est un euphémisme ! Alors que ce soit clair, je suis enrobée, j'ai une voix qui porte, je suis très extravertie, (pas discrète donc ! ni physiquement ni comportalement (mais oui je sais, ce mot n'existe pas !)) et je viens de province. Voilà c'est dit !

J'aurai encore le plaisir d'aller boire un pot avec Samantdi en partance pour les îles, dimanche après-midi, de faire des courses chez un blogueur épicier... et si le cœur et le temps vous en dit, nous pouvons toujours tenter de nous croiser. Rien ne vous empêche de m'écrire un petit mot, je logerais dans le cinquième.

C'est peu de dire que je me réjouis !

samedi 6 février 2010

Glace givrée

Assise derrière mon volant, j'attends que lentement tombe la neige glacée. Bientôt j'ouvrirai ma galerie des glaces...

jeudi 4 février 2010

du bienfait d'être mal foutue...

Si Fred n'était pas en arrêt jusqu'à lundi, je crois bien que ce matin j'aurais jeté l'éponge. Je suis malaaaade complètement malaaaade. Un bête rhume qui dégénère lentement en une sorte de bronchite laryngite... je suis KO !
Mais comme toute chose a du bon, cet épuisement m'a fait sortir de mes gonds aussi bien professionnels que familiaux ! Mon billet précédent étant sans nul doute les prémices de ce petit pétage de plombs salutaire.
Pour ce qui est des résultats familiaux, ma grande expérience me fait relativiser les effets à longs termes, mais pour ceux du bureau, j'ai plus d'espoir.
Un qui n'est pas content du tout, c'est Samuel ! Depuis quelques mois, il avait pris l'habitude de se mettre des rendez-vous "contrôle de travaux, vérification de compteurs, rencontres avec des artisans" une heure à une heure et demi avant l'arrêt de service, et me laissait inévitablement seule pour me dépatouiller avec nos locataires grincheux. A lui la belle vie ! Il prenait son petit sac, me laissait décontracté son parapheur, et partait sourire en coin, vers ses hypothétiques rendez-vous sensés durer jusqu'à point d'heure. Je le retrouvais le lendemain, frais et dispo, prêt à repartir vers ses rendez-vous fantômes, si possible loin du bureau, engraissant ses frais de déplacement et par là même agrémentant d'autant son salaire mensuel... et moi je ramais ramais, menaçant d'être noyée sous la masse des dossiers non traités.
Avant-hier donc, épuisée et grincheuse, j'ai dit tout haut ce que je pensais tout bas depuis un certain temps.
On s'est penché sur son planning, On a réalisé qu'il n'était effectivement pas vraiment nécessaire d'aller trois soirs de suite vérifier dans cette maison haut perchée, si les travaux avançaient bien, si l'on ne s'était pas trompé dans le relevé de compteur, si l'artisan avait toujours la même camionnette... bref on a un peu remis les choses en place au grand dam de Samuel et mon grand soulagement personnel !!
Certes pour l'instant l'ambiance s'est légèrement rafraîchie, mais il m'est assez plaisant de savoir que l'On sait enfin le boulot que j'abats quotidiennement et seule !

Oui oui, toute chose a du bon !

mardi 2 février 2010

O tempora

Non non ce n'est pas la lassitude de tenir ce blog qui me tient éloignée, juste le temps et l'espace !

Officiellement je travaille trente sept heures, officieusement je rajoute trois à quatre heures... qui se termine souvent par un tour dans un magasin, vite vite, acheter des oranges, du lait, du pain... et retour à la maison où je m'attèle aussitôt au repas. Eh oui, JP est si occupé depuis qu'il a retrouvé ses petits camarades de second life, qu'il n'a plus un seul instant, C. est par monts et par vaux, enchainant les entretiens d'embauche aux quatre coins de l'hexagone, et G. roucoule. Me reste, fidèle, Chamade, qui ne m'est d'aucune utilité concernant le ménage. Elle a bien tenté trois fois d'humidifier le linge avant repassage, mais j'avoue que l'odeur épouvantable de pipi réchauffé m'a fait préférer un linge sec tenu à l'abri dans un grand plastique, plutôt qu'un linge libre dans sa panière, humide certes, mais pestilentiel !

Il n'y a pas que ce temps investit dans les devoirs familiaux, il y a aussi celui passé avec des amies perdues de longues dates et qui étonnamment ont toutes repris contact en ce début 2010.
C'est comme cela que samedi, laissant en plan tout ce qui fait habituellement mes fins de semaine, je suis allée prendre un long café avec une ancienne collègue. Plus de deux ans que nous n'avions échangé un seul mot. Non pas que nous étions fâchées, juste éloignées. Elle qui tentait de sauver la boite que son associée asséchait sans vergogne, moi très occupée par mon nouvel emploi. L'après-midi a passé vite, nous avions tant de choses à nous raconter, du coup le dimanche a été totalement consacré au ménage, repassage et autres plaisirs. Il parait qu'il faisait froid et gris sur les pistes !

Et puis voilà février, il neige !
Une fois de plus, hélas, je n'ai participé aux photos de truc tout doux.