lundi 29 juin 2009

douceur

Elle s'allonge, toujours sur ce tapis, croise ses pattes avant, toutes griffes rentrées, prend un air humble et soumis et, si la caresse se fait attendre, ferme légèrement les yeux tout en suivant du regard l'élu de son cœur.

Mais qui donc a donné aux chats ce charme irrésistible ?

pouf pouf...

Dis-donc Bernard, c'est pas un peu facile de demander pardon ? Parce qu'en attendant, moi mes actions elles ne valent plus rien, c'est tout juste si je ne dois pas rembourser ma banque !
En même temps, cent cinquante ans de prison ça rime à quoi ? Personne ne vit cent cinquante ans !

Bernard Laporte dit que sa copine qu'il soutenait un certain quatorze juillet alors qu'elle semblait un peu chancelante, était en réalité plutôt pas très franche du collier... les bras m'en tombent !

Michael tient toujours très bien la corde de l'information, maintenant ils nous restera encore les numéros spéciaux de "Voici", "Closer", "Gala", "ParisMatch", "Nous deux", "Nature chasse pêche et christineBoutintion" et ensuite nous pourrons passer à une autre "catastrophe" !

Trois états des lieux aujourd'hui, c'est fou le nombre de personnes qui déménagent en juin... trois états des lieux, et deux toilettes dont on avait "oublié" de tirer la chasse, "oublié" d' enlever les poils divers et variés tapissant les lavabos et baignoires, et "oublié" de vider les réfrigérateurs. Demain je mets des gants !

Et sinon tout va bien !

samedi 27 juin 2009

les lendemains qui chantent

La soirée s'est terminée à minuit et quart. Le lendemain nous devions tous être d'attaque pour neuf heures, et de mon côté était déjà programmé au levé du jour, le bilan sanguin de G. ainsi qu'un petit bilan perso pour savoir où j'en étais de ma santé et de mes hormones.
C'est en démarrant la voiture que j'ai entendu la nouvelle tronquée. On y parlait d'une célébrité, sans doute, qui avait été emmenée aux urgences d'un hôpital et dont certaines rumeurs la disaient morte. Quelques kilomètres plus loin je savais plus précisément qu'il s'agissait de Michel Jaquesson vraisemblablement mort et je me suis dit que cela allait sans doute éclipser quelques heures notre si formidable président... (Hortefeux lui avait flingué son discours social et maintenant voilà qu'on lui pourrissait son voyage en Martinique... la poisse)

Puisque j'avais bu un café fort tard, je n'avais absolument pas sommeil, j'ai donc encore un peu discuté avec JP et G. dont le rythme de vie est de moins en moins diurne.
Un peu après une heure j'ai éteint la lumière et me suis très vite endormie... pour... quelques secondes plus tard, (du moins c'est ce qu'il m'a semblé) me faire réveiller par la douce mélodie de mon portable. Il était temps de me lever et réveiller G. pour aller de concert au laboratoire le ventre vide et l'haleine de fouine.

Puis la journée s'est écoulée calmement... quatre états de lieux plus tard, et une montagne de paperasse classée, je m'arrêtai vers dix huit heures au labo pour récupérer les résultats des examens matinaux. Chez G. rien à dire, si ce n'est comme toujours une hypergammaglobulinémie polyclonale (ouf !)... chez moi la sonnette d'alarme, que je devais inconsciemment attendre depuis quelques mois, s'est enfin enclenchée. ACHTUNG fini de rigoler, gros freinage sur le beurre, le fromage, les gâteaux, le mauvais gras, les croissants etc... Mon cholestérol me rappelle à la raison (comme en 96 déjà).

Et bien je crois que j'en suis ravie. Il me fallait cela pour me donner l'envie de reprendre un peu le chemin de la raison.

Et me voilà pleine d'énergie, comme si je sortais enfin de l'espèce de torpeur dans laquelle je me prélassais sans vrai plaisir.

C'est drôle, je me sens déjà plus légère !

mercredi 24 juin 2009

petit jeu

Ce soir, je m'écoute en boucle, tout en lisant les blogs, cette oeuvre musicale, afin d'en posséder toutes les nuances.

Dites-moi donc pourquoi je suis passée de Bach à ce petit bijou si mélodieux !




J'offrirai à celui ou celle qui trouvera en premier, une spécialité de la région (sans doute du chocolat suisse...)

une des raisons...

Je rêve de vacances !

Je les vis chaque instant. Lorsque je serai en vacances, je louerai un vélo, je pédalerai des heures le long des plages, j'arrêterai de manger n'importe quoi, je lirai... lorsque je serai en vacances !

En ce moment je suis la seule à travailler. Je pars le matin alors que la maison est encore endormie. JP a pris un rythme de chômeur, veillant jusqu'à point d'heure sur son ordinateur, grasse matinant sans complexe. G. s'entraîne à se destresser en jouant à Battlefield, avant l'oral de français.
Et lorsque je rentre du bureau à midi, c'est tout juste si l'on remarque mon arrivée. Heureusement que Chamade m'accueille folle de joie, à l'idée de recevoir son petit plus en thon ou en poulet.

Bref, vous l'aurez compris, mon silence bloguesque vient aussi un peu de là !

Je n'ai aucune envie de faire de cet endroit un machin où je râlerais, déverserais mes remarques aigries.

Il faut je pense, que notre nouvelle façon de vivre se mette en place. JP qui a toujours travaillé même malade, doit prendre ses marques, et moi... Mhmm... juste des vacances !

mardi 23 juin 2009

vite vite

Parce que très gentiment l'on me demande des nouvelles de mon exilée.

Elle travaillait encore au moment de l'accident de métro, elle m'a rassurée par un sms que j'ai reçu au bureau.

Merci à vous !

mercredi 17 juin 2009

un deux trois !

Petits bouts par petits bouts additionnés, happés lors de diffusion et rediffusion, j'ai bien dû le voir en entier ce fameux "Amélie Poulain" ! Mais à l'époque j'avais une telle exécration pour l'actrice principale et l'adoration intergalactique la concernant, que de l'histoire je n'ai qu'une très vague idée.

Fay me propose de participer à une chaîne (la dernière semble d'ailleurs avoir été fatale à mon inspiration) demandant trois petits plaisirs semblables à ceux dont Amélie se délectait.


Voici donc le texte à lire impérativement avant, pour tout comprendre !

Si Amélie Poulain aime briser la croûte d'une crème brûlée avec la pointe de la petite cuillère,(mais dites donc, cela ne ressemble pas furieusement à une publicité pour une laitière emmaillotée ?) faire des ricochets sur le canal saint Martin et plonger la main dans un sac de grains, nous avons tous et toutes des petits plaisirs qui n'appartiennent qu'à nous et nous redonnent du baume au cœur. Quels sont, comme Amélie, les trois petits plaisirs qui vous redonnent le baume au coeur?

Trois ? Je pioche au hasard...

Tôt le matin, personne encore, l'odeur des pins, des œillets, des immortelles qui flotte subtilement, juste derrière la dune, le ressac. Les premiers pas dans le sable, les sandales encore au pieds, un peu plus lents, un peu plus lourds, un mètre... deux... d'un geste les enlever et là... enfoncer les orteils, lentement, profondément, sentir la fraîcheur du sable humide... fermer les yeux, et courir, courir jusqu'en haut de la dune, pour la voir, celle que l'on a tant rêvée derrière son bureau, derrière son caddie... la mer ! éternelle !


Lentement dérouler le fil de fer, dégager l'anneau délicatement, le poser encore enveloppé de sa robe dorée. Et puis d'un geste régulier, tout en tournant le col, pousser doucement le bouchon de liège, l'aider à se libérer, approcher rapidement juste avant l'explosion, le goulot de la flûte.
Une fois servi, en approchant les lèvres, sentir la fine brume pétillante qui rafraîchi le teint... j'adore le champagne !


Fugace elle surprend, éveillant sans prévenir des souvenirs lointains. Cela peut être en ouvrant la porte d'un appartement vide, subtil mélange d'odeurs de bois un peu moisi, d'épices et de savon. C'est une table longue, bois sombre, mur en pierre, des bols de faïences bordés de fleurs bleues, que de nos mains d'enfants nous peinions à tenir, des chemins de grès rose, des fougères à foison... Mais l'odeur fugitive déjà s'est enfuie... et laisse en suspend un soupir de l'enfance.

mardi 16 juin 2009

avant l'aurore

Quelle heure est-il ? Ce sont ces chants d'oiseaux, qui remplissent la chambre, m'ont fait sortir de mes rêves. Il fait nuit, rien que ces chants qui envahissent ma nuit, quelle heure ?

La porte vitrée, grande ouverte, laisse entrer le vacarme dans un souffle tiède, je me tourne, retourne dans mon lit, je ne me rendormirai plus.

Je suis fatiguée, les fenêtres en face sont noires, personne ne veille, il est bien trop tôt.

Rejeter la couette, somnambule se lever, il me faut fermer cette porte, me rendormir.

Elle est là, assise, attentive, seule sur ce balcon. Au bruit de mes pas elle ne bouge pas, tournée vers ses chants matinaux.

Alors, silencieuse, je la contemple, un bras posé sur le chambranle, la tête légèrement penchée de côté. Nous sommes seules, l'une et l'autre. Elle et ses oiseaux, moi et mes angoisses, un instant apaisée par ce petit animal solitaire.

dimanche 14 juin 2009

fin de week end

Le vent se lève, le ciel est gris et la machine finit son cycle en essorant vivement, je suis migraineuse, une journée dans le brouillard.

Sur le balcon, Chamade prend le frais, G. est parti faire un tour en vélo avec des copains et JP tente depuis hier de mettre en réseau son mac et son PC. Il a envahi totalement le bureau du séjour, au départ commun, y plaçant ses trois écrans, sa tablette graphique, et son clavier mac tout blanc. Je me suis repliée dans la chambre de C., profitant de son absence américaine.

Vendredi dernier j'ai subit le fameux procès aux prud'hommes après deux reports, et j'ai ressenti la même rage que lors du procès aux assises. Cette impression que quoique je dise, de toute façon ne sera entendu et compris que ce que le juge veut entendre et comprendre ! Heureusement, mon ancien patron ne s'était pas déplacé. Lorsque le juge a évoqué l'immense et insoutenable précarité de mon ancienne collègue, je n'ai pu m'empêcher de bouillir intérieurement. Précarité toute relative, avec un salaire de trois mille euros et une stabilité de travail à temps plein durant sept ans jusqu'à la fermeture de la boîte pour raison économique. Je suis repartie, soulagée que cela soit enfin fini.

Dimanche je rencontrai des blogueurs. Rencontre familiale en raison du temps maussade. J'ai tourné une heure dans Morges, cherchant désespérément la rue de notre rencontre, et au moment où je perdais espoir, après avoir demandé mon chemin maintes et maintes fois, je suis arrivée. J'ai donc enfin rencontré Béo, la canadienne exilée en Suisse, la soeur de celle qui m'a mis le pied à l'étrier et sa ravissante petite fille, et deux autres blogueurs que j'avais croisés déjà, une ou deux fois sur leurs blogs. Manquait celui qui vient tout juste d'emménager à Evian, et qui semble t-il était malade ce jour là. Nous avons bavardé des heures durant, et ce n'est qu'après vingt heures que j'ai repris la route.
En approchant de Genève, mon téléphone a sonné. Je n'ai pas décroché, mais au feu rouge j'ai jeté un oeil, très déçue d'avoir loupé un appel de ma fille. Elle me rappelait que ce jour là était aussi la fête des mères, alors dès la porte de l'appartement refermée, j'ai appelé la mienne de mère et nous sommes restées une bonne heure à nous raconter plein de trucs absolument futiles et délicieux.

La semaine a passé vite, Samuel étant une fois de plus en vacances (mais combien a t-il de vacances ce garçon ?).

jeudi 11 juin 2009

Coupez le son !

Amour d'escarpins et rire de nunuche !



Mon virus n'est presque plus qu'un lointain souvenir... je retrouve mon énergie et bientôt mon envie de raconter.

mercredi 10 juin 2009

Arc en ciel

mardi 9 juin 2009

de l'influence !

Ainsi, ce n'est pas vraiment un choix qu'ont fait les électeurs, juste une sorte de réflexe pavlovien après avoir vu le film Home ! Que celui dont on ne doit pas prononcer le nom ait eu une tribune largement relayée par TOUS les médias de France et de Navarre la veille du scrutin, n'a quant à elle*1 RIEN changé des votes pro-UMP. Non, bien sûr que non ! Les Umpétistes sont des gens pleins de bons sens, les écolos de simples bobos friqués et influençables !

Bon, déjà le film HOME je ne l'ai pas vu*2 et pourtant j'ai choisi Eva Joly et Cohn Bendit (un peu moins José mais bon !), d'autre part, l'idée de voter pour des mous du bulbe PS qui n'ont dans l'idée que de foncer une fois leur mandat en poche pour rejoindre celui dont l'histoire d'amour si bien organisée par celui qui lui n'a pas raté sa vie fait les choux gras des journaux pipoles, franchement je n'en ai plus, mais alors plus du tout le courage !

Alors non Messieurs Lepen et consort ! Non ! Certains sujets de sa majesté sont aussi capables de choix personnels, sans avoir forcément besoin qu'on leur tienne la main !

* Là je ne sais pas... je dois écrire quant à lui (rapport à celui qui doit grimper sur des tabouret pour être à la hauteur, mais sera-t-il un jour à la hauteur?) ? Quant à elle (rapport à la tribune), quant à cela (rapport au foutrac de ma phrase) ?

*2 Eh oui, moi ce soir là j'ai regardé les deux épisodes des femmes de WisteriaLane que j'avais loupé jeudi, parce que ce jour là je bringuais au Casino d'Aix les Bains, où je me suis régalée, mais régalée comme je ne l'avais pas fait depuis très longtemps !


Et sinon ? Toujours assez fatiguée par ce virus grippal mais non porcin (je suppose)... je suis entrain de me poser la question de la fameuse borréliose ayant les articulations assez douloureuses.
Allez Zou ! Il est sept heures, l'heure de réveiller G. !

mardi 2 juin 2009

Vive la Pentecôte !


"Si la grippe c'était gros comme une araignée, y a des cons qui en auraient chez eux dans des vivariums."
(Les nouvelles brèves de comptoir JP Gourio - page 280 - l'Enclos)


Mercredi soir, dans la soirée, ma gorge devient légèrement douloureuse... aïe ! Je connais ce symptôme, zut de zut, cela sent le virus qui s'invite juste avant un long week-end.
Le réveil jeudi le confirme, grosse fatigue, l'impression d'être gazeuse.
Vendredi je tiens à peine debout, nous n'irons pas en Alsace, je suis épuisée. J'espère que l'adage qui dit qu'un virus dure trois jours est juste.
Mes nuits sont encore moins belles que les jours... Samedi, inutile de m'exciter je suis à plat.
Oui mais samedi aussi c'est l'occasion pour JP (qui a une sainte horreur de me savoir malade et trouve toujours un truc pour reprendre la vedette) C'est l'occasion donc pour JP de se déclencher une gigantesque allergie à l'amoxicilline qu'il prend pour soigner sa borrhéliose. Il se lève tout bouffi, couvert de plaques rouges carmin. Première mesure préconisée, stopper l'antibio et prendre un antihistaminique lui dis-je !
Alors... illico presto... il prend l'antihistaminique sauf qu'en fait il reprend une dose d'antibiotique "se trompant dit-il, puisqu'il ne voit pas bien !" (non non il ne m'énerve pas !)
Il s'allonge, s'endort. Je ne sais quoi faire, appeler le centre anti-poison, le conduire aux urgences, le laisser dormir et surveiller sa respiration. Je choisis la dernière solution, je suis épuisée vous dis-je.
Courses, lessives, pain, ménage... la journée se traîne, de plus en plus gazeuse.
Mauvaise nuit, dimanche arrive, JP n'arrive plus vraiment à ouvrir les yeux, mais n'a pas récidivé ses prises intempestives de n'importe quoi.
Je me fais couler un bain, coupe l'eau une fois la baignoire pleine, Malheur ! Le tout nouveau mitigeur posé par le plombier lâche ! l'eau brûlante ne s'arrête plus il faut vite aller couper la vanne. Week end pourri ! Si je m'écoutais, j'irais me recoucher !
Qui a dit qu'un virus durait trois jours ?
Lundi, je descend en catimini pour ouvrir la vanne afin de me doucher, vite vite avant que l'infirmier quotidien n'arrive. Agréable sensation de brûlure côté gauche du pommeau et glaçée côté droit. Se sécher en vitesse, descendre deux étages pour vite refermer la vanne.
JP à les yeux rouge-brique. Je lui conseille des pipettes de serumphy. Il semble se délecter de la situation... parfois je le jetterais bien par la fenêtre ! Faire comme si l'on ne voyait rien, ne surtout pas l'encourager dans sa démonstration, l'appartement est une officine de pharmacie.
Je préfère m'attaquer à la robinetterie, vais à la boitàoutil, achète un mitigeur pas cher, et nous posons cela G. et moi, en deux temps trois mouvements.
J'aurais tout de même profité de ces trois jours pour enfin faire un peu de couture - deux petits hauts à retailler, l'un qui baillait aux aisselles, l'autre qui me sciait les avant-bras. Faire un peu de jardinage, rattraper le repassage... rien de folichon.

Ce matin j'ai encore le nez tout pelé, le rhume qui s'éternise, une fatigue récurrente.

Heureusement, dimanche je retrouverai quelques blogueurs entourant Dr CaSo, au bord du lac de Morges.

D'ici là mon virus aura choisi d'autres rivages !