mardi 31 mars 2009

31

lundi 30 mars 2009

30 !

De la radio sortent les premières notes du générique de deux mille ans d'histoire, j'augmente le volume, j'aime cet extrait de la bande son de Christophe Colomb, je chante tout en conduisant, dans dix minutes je serai au bureau.
Se mêle alors un son répété et ténu, qui instantanément me met en alerte. Une sirène, une sirène qui provoque une sorte d'affolement dans la file des voitures. Au Carrefour, malgré le feu rouge, la fourmilière semble devenue folle. Certains grimpent sur trottoir, d'autres en profitent pour griller sans vergogne un feu pourtant très rouge, le ruban se déchire sans que soit encore bien défini d'où viendra l'ambulance. Dans le rétroviseur chacun scrute fébrilement, encore quelques mètres, la voilà, gyrophare et sirène, elle roule furieusement, passant d'une file à l'autre, doublant, brûlant les feux, elle est là juste derrière.
D'un coup de volant je me rabats à droite toute, elle passe, elle est passée, la sirène poursuit sa route, s'éloigne, s'efface...

Alors me montent aux yeux des larmes d'émotion.

dimanche 29 mars 2009

la photo sur laquelle on marche !



Revoilà la photo du week-end de Dr CaSo !

le sujet en est “photographiez-moi un truc sur lequel on marche.”

Ici c'est sur des glands...

...mais chez elle on marche sur plein d'autres trucs.

Rien de tel qu'une visite là-bas pour le plaisir des yeux !

Détail du fauve qui partage notre vie... 29

Souvent je la regarde vivant dans son monde parallèle.

Lorsque brusquement elle se fige, absorbée en entier par une mouche, ou ce qui y ressemble, se mettant en chasse, derrière la vitre, la queue furieuse, uniquement liée au moineau qui, innocent, sautille sur le parking, ou ce pigeon prenant le frais en haut du toit.

M'étonne aussi, son si grand besoin de rituel. Comment se les est-elle forgés ? C'est sur ce coin unique du tapis qu'elle aime être caressée, en haut de ce lit qu'elle passe l'après-midi non sans avoir au préalable exigé par moult miaulements que l'on l'y accompagne, tout au moins que nous la regardions grimper souplement l'échelle qui la mènera sur son lit douillet.

Étonnant aussi sa pudeur lorsqu'elle va dans sa caisse, préférant retarder la chose plutôt que d'y être surprise.

J'aime sa fidélité absolue à l'encontre de G., sa joie si expressive lorsque je rentre du bureau, son bonheur lorsque C. revient de Lyon et qu'alors toute la famille est rassemblée.

Sa façon d'être là tout en étant loin dans ses songes.

Oui sans aucun doute, ce petit machin noir est un détail d'importance !

samedi 28 mars 2009

28 mars et 500ème billet.

Bientôt ce papier peint affreux ne sera plus qu'un mauvais souvenir.

Je range mes colliers au-dessus des toilettes. Et aussi incroyable que cela puisse paraître, jamais aucun d'eux n'a atterri au fond de la cuvette !
Sur le mur opposé j'ai accroché une carte de France sur laquelle nous plantons au gré de nos vacances, des petits drapeaux portant l'année de notre visite.

vendredi 27 mars 2009

au moins je sais quel jour nous sommes avec ces détails numérotés ! aujourd'hui 27

Je suis une inconditionnelle des jeans. Le jean basique, coupe droite, brut ! J'ai bien essayé d'autres modèles, j'ai même l'été dernier acheté un pantalon large, en coton, bleu gris, que j'aime beaucoup... mais le jean est LE pantalon dans lequel je me sens bien, vraiment bien.

Dans les années 70, nous n'achetions que des Levi's. Il n'y avait pas trente six formes différentes, du moins je ne m'en souviens pas. Il était notre deuxième peau. Collé à la fesse, l'ancêtre du slim d'aujourd'hui, et nous l'usions jusqu'à ce qu'il ne soit plus que lambeaux. Le mien était brodé, chaque déchirure, chaque trou, se transformaient en œuvre d'art. Je choisissais bien évidemment des cotons DMC aux couleurs vertes, mauves, rose, très peace and love. Il durait longtemps et c'était un déchirement de devoir s'en séparer. Alors il fallait, la mort dans l'âme, s'en acheter un nouveau qui allait grever lourdement notre budget. Nous n'avions pas le choix des tons de bleu. Brut de brut, un bleu jean presque noir.
Le jean neuf ? La honte absolue! La toute première chose était de le passer en machine, de ne surtout jamais le repasser, l'ourlet défait était un plus, assez vite il se moulait à notre morphologie.

Et puis les couturiers s'en sont emparé, le jean est devenu un peu n'importe quoi. En trompette, large, cher... même très cher, la toile s'est affinée, élastique, déchirée, plus grand chose à voir avec nos bons vieux levi's épais et sombres, mais j'ai gardé ma préférence pour ce pantalon dans lequel je me sens tellement bien.

jeudi 26 mars 2009

Et de 26 ! un détail sans vraiment d'intérêt mais voilà, il me fallait un détail !

La seule addiction dont je n'ai pas réussie à me débarrasser est le café.

Au petit déjeuner je bois un grand bol de café décaféiné, mais tout de même arabica, afin de pouvoir, tout au long de la matinée, qui se prolonge pour moi jusqu'à quatorze heures, en boire du vrai, caféiné, bien tassé.

A six heures et quart donc, un grand bol de café avec cent cinquante millilitres de lait écrémé (je n'aime que l'écrémé dans le café du matin... )
Vers sept heures trente je prends mon premier expresso, que je sirote dans le bain. Un deuxième avant de partir pour tenir durant le trajet (cinq minutes tout de même).

Au bureau, après avoir fait le tour des bisous, je me prépare un mug au trois quart plein que j'apporterai pour la réunion quotidienne.

Et puis, suivant mon planning, si je reste devant l'écran, j'en boirai encore un ou deux.

A midi, chez moi ou au restau, je finirai le repas par un dernier (ou avant dernier suivant ma volonté très aléatoire pour ce qui concerne la restriction de caféine) expresso.

Ensuite, sagement, afin de passer une nuit calme et complète, je passerai à la tisane.


Depuis trois-quatre jours, nous avons droit à un café de très mauvaise qualité au bureau. Samuel, dans un souci d'économie, a commandé un café qui doit être un mélange un peu bâtard. Plus de robusta que d'arabica ? Ou carrément de la chicorée ? Une commande en gros, qui va s'écouler lentement, rencontrant quelques rebelles qui préfèrent se rabattre sur le thé plutôt que de devoir s'empoisonner de la sorte. J'ai, de mon côté, opté pour du café en poudre, nespresso, qui me permet de ne pas être trop brutalement sevrée sans faire la grimace.

Ah oui, j'aime vraiment le café !

mercredi 25 mars 2009

25... l'admiration

Comment dire... Est-ce parce que je n'ai jamais été plus loin qu'une première G3, poubelle du lycée aux dires des professeurs, ou que, malgré tout, pour mes parents et quelques autres personnes (dont moi certainement ce qui n'arrange rien) je resterai " l'inétudiante-donc-forcément-pas-finie" à vie, que je suis très réservée pour raconter les succès de mes enfants, comme si je n'avais pas légitimité pour le faire ?

Lorsqu'elle m'a appelé sur mon portable il était plus de dix huit heures. "J'ai pas été prise" dit-elle d'une voix pathétique "Oh ma pauvre chérie..."
Je n'ai pas le temps de trouver les mots pour la remotiver dans cette recherche de stage qu'elle hurle " MAIS NON ! MAMAN ! JE SUIS PRISE" et éclate de rire pour sa blague puis en boucle répète "jesuisprisejesuisprisejesuisprise Ohhh maman je suis tellement contente !

Elle part à Washington, le premier mai, quatre mois... pour un stage passionnant qui clôturera en beauté ses études.

Quelle nénette ! Je suis béate d'admiration !

Edit ! C'est cinq mois qu'elle part ! La veinarde !

mardi 24 mars 2009

Je hais les avis de lettre recommandée ... 24

J'amorçais lentement mon créneau, Didier Porte lui, terminait sa chronique, et le facteur retournait dans sa camionnette. Le soleil brillait !
Entrée dans le hall, j'ouvrai la boîte aux lettres et MALHEUR ! Un avis de LRAR surmontait léger les quelques enveloppes posées là.

Et là ! Le ciel instantanément me tombe sur la tête !

La fin du monde !

Je suis là, figée dans mon angoisse, d'une main le trousseau de clefs, de l'autre ce petit papier. Et je me maudis de ne pas m'être précipitée sur le facteur avant qu'il ne reprenne le volant, d'avoir envoyé ce bon de travaux tout juste après midi alors que j'aurais pu largement le faire en revenant, d'être restée encore quelques secondes pour entendre la fin du billet de Didier Porte... je scrute le libellé... pas de doute cela vient de mon agence locative ! Il n'y a plus qu'eux pour rédiger l'adresse telle qu'elle est là, complète, nom de famille de JP, puis Melle nom de jeune fille, suivi de celui charmant de la copropriété. Ce sont eux ! Et ce recommandé ne me dit rien qui vaille.

Quel jour sommes-nous ? Je monte les escaliers rapidement, jette mon sac sur la petite table de l'entrée, calcule... voyons le 23 mars, nous sommes arrivés ici en 88. Vingt et un ans, le bail renouvelé bientôt, pour la septième fois. Je sors fébrilement le dossier "loyer", arghhhh la date du bail 26 sept 88, nous sommes pile six mois avant le prochain renouvellement, j'en étais sûre, C'EST UN CONGÉ POUR REPRISE ! Nous sommes foutus à la porte, il va me falloir trouver un appartement.

Je bénis le ciel d'avoir un poste stratégique, tous les T4 qui vont se libérer seront potentiellement à moi avant tout ! Voilà c'est comme çà ! Alors... il faudra qu'il soit dans un quartier légèrement excentré, dans un immeuble calme, pas trop neuf, bien insonorisé, avec des balcons... G. alerté, se fait du souci pour le chamboulement que cela va générer. Est-ce que sa Chamade adorée supportera cela ? JP arrivant est immédiatement mis au courant "Si tu peux, trouves-nous en un avec un bureau en plus !"

Pas question de faire refaire l'appartement comme cela était programmé. Le strict minimum, juste le plafond et les deux murs pourris par le dégât des eaux, mais le reste basta !

Après avoir avalé six comprimés d'euphytose pour calmer mon angoisse, je repars au bureau.

Rapidement je mets au courant deux trois collègues. Shehrazad en plein déménagement me regarde consternée "tu verras, c'est la merde !". Oui bon, mais j'ai devant moi six mois et je vais m'y mettre dès la confirmation de ce départ. Laurence elle voudrait que je prenne cet appartement magnifique, en rez de jardin, gigantesque, mais à 1500 euros tout de même et pour qui nous n'avons pas preneur ! Isabelle compatis. Je demande "Penses-tu que je puisse les appeler pour savoir la teneur de la lettre ?" Il est 14H00 et dans dix minutes je pars pour un état des lieux.
- Oui bien sûr, il n'y a pas de raison qu'ils ne te répondent pas.

Deux sonneries...

Agence JPV bonjour !

- Oui bonjour... voilà, j'habite aux Lilas, j'ai trouvé un avis de LRAR tout à l'heure, vraisemblablement de vos services, je ne pourrais pas chercher le courrier avant demain, et... j'aurais aimé savoir s'il s'agissait d'un congé pour reprise, je suis Madame ValériedeHauteSavoie... est-il possible de me donner une indication ?
- Oh non non, ce n'est certainement pas un congé pour reprise, sans doute un renouvellement de bail.
- Vous en êtes sûre ? Sûre que ce n'est pas un congé ?
- Ah oui cela j'en suis sûre ! C'est moi qui les fait, et je sais que je ne vous en ai pas envoyé un !


Où "comment se monter le bourrichon inutilement!"

lundi 23 mars 2009

23... jardiner, mon grand plaisir !

Hier, j'ai repris contact avec mon balcon laissé en friche depuis l'hiver. Tout d'abord arracher les plantes mortes, séchées sur place, cette année, seul l'olivier a survécu. la glycine n'a pas encore donné signe de vie, je lui laisse sa chance, mais fougères et autres herbes folles, à leur allure raide et cassante, ne laissaient aucun doute... Mortes !
J'ai donc raclé, labouré, patouillé, laissant au fur et à mesure de mon avancée des jardinières prêtes à recevoir celles qui enchanteront mes soirées d'été. Aucune bestiole n'a perturbé mon jardinage, nulle larve ou vermisseau, la terre est belle, grasse, certainement très tentante pour Chamade qui n'aime rien moins qu'y faire ses crottes qu'elle recouvre ensuite généreusement, vidant le bac de larges coups de patte.
Cela fait, j'ai lavé à grande eau, sous la douche, le fauteuil de jardin qui est redevenu très accueillant, puis le laissant s'égoutter dans la baignoire, j'ai entrepris le lavage minutieux du sol carrelé, grattant les fientes des moineaux, frottant les taches collantes laissées par les pucerons si actifs la saison passée.
Manque encore le parasol, mais les tables ont retrouvé leurs couleurs estivales après un bon coup d'éponge.

Et maintenant ? Aurais-je la patience d'attendre la venue de Mamert, Pancrace et Servai, avant de m'adonner au plaisir des plantations ?

dimanche 22 mars 2009

Mes trente et un détails ne leurs suffisent pas !

MarcelID et Lancelot me taguent !

Mode d’emploi
  • On va sur Wikipedia. On choisit “random article” le premier article qui sort c’est le nom de ton groupe.
Je suis tombée sur "From the Drain" - Court métrage de David Cronenberg datant de 1967 (j'avais à peine dix ans)
  • On va sur la page des citations (Wikiquote) et on tape “random quotations” les derniers mots de la dernière citation de la page sont le titre de ton premier album.
C'est une citation de David Mc Cullough de 1933 :
"Real success is finding your lifework in the work that you love."
  • On va sur Flickr et on clique sur “explore the last seven days” la 3e image, quelle qu’elle soit, sera la pochette de ton album.
Très jolie photo intitulée "First day of spring" de Istefan

Et voilà le travail ! Il n'y a plus qu'à trouver les musiciens et je me lance !



Et maintenant, s'il me restait 8 minutes et 20 secondes (soit 500 secondes en tout) avec 500 euros à dépenser vite vite avant...

Mhmmmm... je réalise un dernier fantasme. Je me choisis un très bel homme, correctement pourvu, sachant masser divinement.
En huit minutes... il peut m'envoyer au septième ciel non ?

vingt deuxième détail

J'aime conduire, j'aime passionnément cela !

Ma toute première voiture m'a été donnée par un copain. Une vieille 4L fourgonnette sans frein. Du moins, pour que mon carrosse freine, il me fallait anticiper en actionnant plusieurs fois la pédale de freinage.

Je me souviens d'une fois, où, vitres baissées, cheveux au vent, je descendais une longue rue en pente se terminant par un feu tricolore. Insouciante, je laissais la voiture prendre de la vitesse, lorsque brutalement, alors que le feu venait de virer au rouge, j'enregistrai sur la voie de gauche, sagement arrêtée, l'image d'une camionnette bleu marine surmontée d'un gyrophare et sur laquelle était peinte en blanc GENDARMERIE ! Désespérément je me mis à pomper, pomper frénétiquement, tout en sachant la cause perdue.
Alors, dignement, bien droite sur mon siège, je brûlai le feu, tournant la tête vers 4 paires d'yeux ahuris en faisant un petit sourire désolé, et continuai ma route en tremblant.

Sans doute durent-ils se pincer de tant de culot et oublièrent-ils alors de me poursuivre. J'appuyais comme une brute sur l'accélérateur pour m'éloigner au plus vite du carrefour, jurant d'être à l'avenir plus sage dans ma conduite.


samedi 21 mars 2009

21

La trahison de Besson ? Là ou ailleurs, de toute façon je n'en avais jamais entendu parler.
Kouchner ralliant avec fierté le clan sarkozy ? Aucun étonnement !
Lang et Allègre Bon débarras !
Rocard ambassadeur de pingouin ? J'avoue que cela m'a chagrinée un peu plus. Je l'aimais follement lorsque j'étais pré-ado, mon enthousiasme politique ayant d'ailleurs souvent été dicté par mon cœur d'artichaut.

Me reste encore Védrine... Jusqu'à quand ?

Avec cette histoire de détail quotidien je vais finir le mois en ayant dépassé les 500 billets !

vendredi 20 mars 2009

20

J'ai détesté l'école, ce n'est pas un secret, encore moins un détail. Les seuls souvenirs qui me restent sont les instants magiques où nous apprenions des poésies.
Rien ne me faisait plus rêver que ces mots qui chantaient lorsqu'une fois mémorisés je les récitais, debout devant le tableau noir, la maîtresse assise derrière son bureau, les copines attentives et muettes, m'écoutant sans un mot. Je vivais la poésie, j'étais la poésie !

Je retournais à ma place, munie d'un bon point que je rangeais dans une petite boite en fer blanc.

Il n'est pas rare que me reviennent quelques vers que je récite alors, enchantée des souvenirs que cela réveille.


Le Printemps (Rondeau)

Le temps a laissé son manteau
De vent, de froidure et de pluie
Et s'est vêtu de broderies,
De soleil luisant, clair et beau

Il n'y a bête, ni oiseau
Qu'en son langage ne chante ou crie
Le temps a laissé son manteau
De vent de froidure et de pluie

Rivières, fontaines et ruisseaux
Portent en livrée jolie
Gouttes d'argent, d'orfèvrerie
Chacun s'habille de nouveau

Charles d'Orléans (1391-1465) ("Rondeaux", poèmes écrits vers l'année 1450)

jeudi 19 mars 2009

19...

Depuis trois quatre jours Chamade se met à l'heure d'été.

Bien avant que mon réveil ne sonne, elle saute toute ronronnante sur ma couette ravie de me voir, et, par des petits miaulements, me signifie combien elle serait prête à recevoir des caresses.

Mais pour moi l'heure c'est l'heure, il est hors de question de précéder la directive européenne.

Et puis enfin je me lève. Dans la pénombre, toute guillerette elle m'accompagne vers la cuisine, profitant de chaque encadrement de porte, de chaque chaise, ralentissant légèrement sa marche pour s'octroyer un frôlement appuyé et bienfaisant.
J'allume la lumière tout en la regardant pointer son nez en l'air, brusquement fermant les yeux, éblouie et, il me semble "un peu la tête dans le cul" !
Haha ma cocotte, voici pour m'avoir réveillée avant l'heure !

mercredi 18 mars 2009

Mercredi 18

J'aime le mercredi, jour du canard !

J'irais l'acheter ce soir, en sortant du bureau. L'attraper à l'entrée du magasin, rapidement faire un tour pour 1 litre de lait (je viens de finir la bouteille ce matin), du coca pour G. qui à choisi cette addiction là, et pour moi taillefine fiz agrumes juste pour pouvoir, allongée sur le canapé, lunette sur le nez et verre à porté de main, savourer pendant une bonne demi-heure le canard.
A la caisse, en attendant patiemment, j'aurai déjà lu le journal de carla.

La porte d'entrée fermée, je me plongerai avec délice dans ma lecture. Le repas attendra, la lessive restera encore un peu dans le tambour, Chamade aura beau se rouler sur le tapis pour m'inviter à la caresser, rien n'y fera, le canard avant tout !

Je lirai la deuxième et troisième page, celle des médias et puis la toute dernière. Ensuite je le replierai jusqu'à demain et reprendrai le cours habituel de la journée.

Je le finirai au matin, barbotant dans mon bain.

mardi 17 mars 2009

17... la mère qu'on voit danser

C. est repartie aussi vite qu'elle est arrivée. Un petit tour pour tenter d'évacuer l'angoisse qui s'accumule avec la fin de son Master, les derniers partiels et la recherche de son stage. Elle parle de Singapour, Washington, Malte... et je vois dans les yeux de son père se refléter notre angoisse de la savoir une fois de plus loin de nos bras.

Elle élabore sa lettre de motivation, chacun y va de son conseil pour trouver les mots qui refléteront le mieux ce qu'elle est. Je la regarde, les sourcils froncés, penchée vers l'écran, concentrée, ses mains virevoltant pour écrire dans l'air les mots qu'elle cherche, je la trouve tellement belle, merveilleuse d'humanité et d'intelligence.

Je me souviens de notre tout premier tête à tête, moi intimidée, elle interrogative et passionnée par tout ce qui l'entourait.

Déjà il me semblait qu'il ne pouvait y avoir au monde mère plus heureuse !

lundi 16 mars 2009

le 16

Il faudra mettre ce mois de mars à part pour ce qui est de l'intérêt de ce blog me dis-je chaque matin lorsque je cherche, cherche, cherche un détail de peu d'importance.
Je me demande combien nous sommes à suivre quotidiennement son idée.

Le détail du jour :

G. et moi changeons tous les mois de brosse à dent.
Nous nous les brossons avec tant de vigueur qu'elles ressemblent à de vieux balais au bout de très peu de temps. Le dentiste nous conjure de réfréner notre ardeur, nous promettons, tenons deux trois jours après le rendez-vous et oublions bien vite ses suppliques en frottant vigoureusement chaque matin notre dentition. Rien n'y fait, brosse ultra douce, dentifrice protecteur, l'envie de récurer est la plus forte.

dimanche 15 mars 2009

15 presque à la moitié !

S'il y a les expressions qui m'horripilent, d'autres m'amusent un temps, c'est fluctuant.

Avec Samuel, lorsqu'un de nos locataires (ou propriétaires) appellent après avoir fait une boulette, souvent en raccrochant, se regardant on dit fataliste, "c'est ballot". J'adore cette expression totalement désuète.

J'ai eu une période où tout allait de travers et lorsqu'il m'arrivait un petit truc agréable je disais "Si c'est pas l'bonheur, ça y r'semble" - On en riait beaucoup.

J'aime aussi "être au taquet". "Jésus-marie-joseph et tous les anges".

Il y avait aussi - changement d'herbage réjouit les veaux - mais dans un ELLE dernièrement il était écrit que cette expression était à bannir pour qui ne voulait passer pour un vieux con. Je l'ai bannie !

S'il me revient d'autres expressions je les rajouterai.

samedi 14 mars 2009

Souvenir, j'tai déjà dit de t'taire

L'autre jour, rentrant d'une visite j'écoutais Bleu Pétrole et je me disais, que le jour où j'apprendrai sa mort, je me sentirai un peu orpheline.
En 80 j'avais acheté son album Pizza que j'écoutais en boucle, connaissant chaque parole, chaque silence. Et puis j'avais rencontré JP, et nous étions allés ensemble à deux de ses concerts à Mulhouse.
Des albums nous étions passés aux cassettes puis aux CD, nous lui étions fidèles.
Un soir nous sommes restés stupéfaits de tristesse en le voyant au grand journal, totalement chauve, visiblement malade.

Petit à petit notre jeunesse s'efface...

14

Nickel Chrome
Y'a un blème (sans doute une des pires)
ça va ? Comme un lundi
ça fait avancer le schmilblick
en fait (phagocytant tout un discours)
tu vois c'que j'veux dire
Tout à fait ! (pour dire oui simplement)
Au jour d'aujourd'hui
Si tu veux (phagocytant tout un discours)


Arghhhhh ! Toutes ces petites expressions qui polluent les conversations me hérissent.
S'il m'en revient d'autres je les rajouterai

Ah oui, mis à part ceux dans les commentaires, qui très souvent me font également hérisser le poil, il y a aussi "gérer !" Gérer son enfant par exemple. Et puis "je suis très... poireaux à la place de J'aime... les poireaux.

vendredi 13 mars 2009

Vendredi 13

Lorsque l’on me demande des nouvelles de la santé de mon fils, je jette toujours un œil pour voir s’il y a à porté de mains un bout de bois, du vrai que je puisse effleurer tout en répondant. Mon air goguenard laisse entendre que c’est pure blague, la réalité est je préférerais ne rien répondre plutôt que de risquer voir brutalement tomber cette foutue épée de Damoclès.

Tout comme il m’est viscéralement impossible de m’extasier devant un tout nouveau né, il me semble que je dois me taire pour préserver la jeune mère du mauvais œil.

C’est totalement irrationnel, je le sais et pourtant, tout ce qui touche à la maternité, depuis la naissance de G., me semble d’une telle fragilité que je voudrais préserver à jamais la sérénité de ces mères enchantées.

Oui effectivement, c’est de l’ordre de la pensée magique…

Mais je ne suis pas complètement incurable, j'ai un chat noir à la maison !

jeudi 12 mars 2009

Bouger !

Bien ! Certes tous les jours de mars j'égrène un détail, comme Brol et quelques autres.

Mais mais mais il y a d'autres sujets qui ces derniers jours me hérissent, me font bondir, me mettent en rage. Et je ne suis pas la seule, sauf que elles, elles réagissent.

Il faut lire entre autres Samantdi relayée par Otir, Anita, Caro.
Il le faut pour ne pas, d'une part rester seul et inutile mais surtout pour que cesse cette inertie qui permet que l'on puisse renvoyer une jeune fille dans un pays en guerre, qu'une mère et ceux qui l'ont aidée soient rejetés d'une église qu'ils considéraient encore comme nécessaire, que des hommes et des femmes soient condamnés pour avoir apporté un peu de réconfort à d'autres si démunis.

Il est peut être temps maintenant de dire à tous ces dirigeants donneurs de leçons, que nous n'acceptons pas d'être embarqués contre notre gré dans un monde qui s'éloigne chaque jour un peu plus de son humanité.

12

Tous les matins, lorsque le réveil sonne, je me dis que "là non ce n'est même pas envisageable, je vais mourir d'épuisement". Je tends le bras, attrape le téléphone que je plonge sous la couette pour ne plus l'entendre, l'éteins, et pense combien il me serait doux de replonger dans les rêves. Une, deux secondes, juste pour le plaisir de croire... et puis je me lève, cherche à tâtons mon gilet chéri, jette un œil par la fenêtre pour voir s'il pleut et toujours dans le noir je vais préparer le FK de G..
Lentement tout se met en place, je rentre sans bruit dans sa chambre, grimpe deux barreaux de l'échelle tenant d'une main la cuillère dans laquelle reposent les deux milligrammes et demi de prograf posés sur la compote, de l'autre fermement la rambarde, il se tourne légèrement sous le regard attentif de Chamade collée à son visage, ouvre la bouche, happe la cuillère, avale et aussitôt se rendort.
Et puis je me prépare mon café, débarrasse la machine, allume l'ordinateur...
Buvant par petite gorgée mon grand bol de café au lait, je parcours un à un les blogs remis à jour, la maison est encore silencieuse.

J'ai déjà oublié mon si grand désir de prolonger ma nuit, mais demain, à six heures, lorsque le réveil sonnera, je me dirais que "là non...

mercredi 11 mars 2009

Onze... mon album panini

Il pleuvait, mon rendez-vous m’attendait sur place et pour gagner du temps j’avais pris le trajet évitant le centre ville. Il y avait un petit bouchon qui avançait au pas, au loin une ambulance, stationnée sur le terre plein, ne gênant pas, à priori, la circulation.
Ce n’est qu’en arrivant à sa hauteur que je vis quelques mètres plus loin un ambulancier tentant de protéger un corps allongé sur la macadam. Le vent s’engouffrait sous la légère pelure or-argent, la faisant claquer comme une voile furieuse. Une femme apparemment, le visage ensanglanté que la pluie battante n’arrivait pourtant pas à laver, gisait sur le côté, inanimée.

Lentement, serrant la voiture au plus près du trottoir, au plus loin de ce corps, j’ai passé mon chemin.

Et maintenant, lorsqu’il arrive que je passe à cet endroit, qu’il pleuve ou qu’il soit inondé de soleil, à cet endroit précis, surgit cette image, d’une femme si vulnérable, si seule.

Cette ville si insignifiante est pour moi un album dans lequel je colle petit à petit une multitude d’image… instants de vie.

mardi 10 mars 2009

petit détail dix

Je longeais la voie ferrée, le jour baissait lentement, en levant les yeux je la vis, presque ronde. Elle regardait, paisible, la tête légèrement penchée vers la terre, son sourire de Mona Lisa énigmatique.

Je ne sais pas vous, mais moi, à chaque fois que je la surprends, je ne peux m’empêcher d’y voir un visage.

lundi 9 mars 2009

Le détail neuf !

Un soir, alors que le fil ténu qui liait encore notre couple menaçait de rompre définitivement, JP a reconnu qu’il menait depuis quelques années une double vie…


douleur…


Quelques mois plus tard, j’ai retrouvé le tout premier amour de ma vie, mon double sans doute alors, celui avec qui je faisais des pâtés de sable, avec qui je partageais mes biberons.
Je suis tombée dans ses bras, nous sommes devenus amants.
Au fond de moi je savais qu’il n’était que l’objet d’un fantasme, celui qui simplement me redonnait mon identité de femme.
Cela n’a duré que quelques mois, mais je peux dire que j’ai eu, une fois dans ma vie, un amant foncièrement de droite...


...et qu'il m'est viscéralement impossible d'aimer vraiment un homme aussi éloigné de mes convictions politiques.

dimanche 8 mars 2009

Huit

En ce moment je lis mon tout premier (et sans doute dernier) manga.
Bien sûr je savais qu'il fallait commencer le livre par la fin, mais je n'avais pas réalisé qu'il fallait également lire de gauche à droite. Du moins de l'image gauche à la droite tout en lisant de droite à gauche.

Je lis ce manga là, puisque c'est le seul que nous ayons à la maison, mais j'aurais été plus tentée par un livre un peu plus, comment dire, un peu plus cul !

Et sinon, je suis toujours aussi peu réceptive aux dessins japonais. Seul le style de Hayao Miyazaki me plaît réellement.

samedi 7 mars 2009

7 !

Le détail anti-glamour de la semaine.

Dans ma famille, il est de bon ton, le matin au petit déjeuner, de venir vêtu d'un superbe Kimono de chez Kimonoya. Tous les uns plus beaux que les autres.
Le mien, offert par ma mère pour mon second accouchement, m'a permis de passer une semaine très chic à la maternité alors que je croisais nombre de jeunes mamans attifées dans des robes de chambres sans formes bleu ciel ou rose délavé.
De retour à la maison, après m'être retrouvée un nombre incalculable de fois stoppée dans mon élan par la manche accrochée aux clenches des portes, et de ce fait tachée par le liquide que je trimbalais ou la manche déchirée à recoudre une énième fois, j'ai repris avec délice, le port de ma serpillière adorée. Fini le glamour, à moi le confort douillet de ces choses informes mais si confortables.

Bien sûr depuis, j'en ai changée, celles-ci ont une durée de vie certes fort longue, mais tout de même moins que la mienne !

Depuis cet hiver, je traîne dans un gilet trouvé "Au Cora de Colmar" (à dire avec l'accent adéquat) et je vois avec tristesse arriver les beaux jours qui feront de ce doudou un sauna inconfortable. Je le remiserai jusqu'à l'automne prochain, pour le retrouver avec autant de plaisir que celui de serrer dans ses bras un vieil ami.

La Chose !

vendredi 6 mars 2009

et de 6 !

Un détail qui exaspère ma mère !

Depuis des années je tiens minutieusement ma comptabilité.
Pour cela j’ai créée un fichier excel très complet. Une feuille pour chaque mois de l’année dans lequel je dispatche mes dépenses de façon très détaillées. Chaque ticket de caisse est décortiqué et les sommes distribuées dans des colonnes : Alcool, boisson, aliments, resto, chat, droguerie, habillement, sécu, dentiste, médicaments, ciné, théâtre, journaux etc.
Les totaux des sommes de colonne sont regroupés par lien sur un état annuel récapitulatif. J’ai également une feuille pour mon état bancaire sur laquelle je fais mon rapprochement, une pour des graphiques colorés concernant certains secteurs sensible (voiture, aliments, santé...). Les dépenses en attente, l’évolution du cours du change… tout est passé au peigne fin, j’adore ça.
Je connais exactement l’état de nos comptes, je sais par exemple que mes actions Natixis valaient ce matin 0,938 euros alors que j’avais payé les dernières un peu plus de 19 euros. Que le franc suisse est en ce moment une valeur refuge, que mon "budget bouffe" a brutalement augmenté depuis janvier, mais que nous téléphonons apparemment moins. Je peux grâce à cela retrouver le moindre numéro de chèque, l’année d’achat de tous nos appareils, savoir quand a eu lieu le dernier rendez-vous chez le dentiste.



Ma mère trouve cela malsain, que cela dénote un esprit étriqué, petit petit.

Mais moi je m’amuse, je m’amuse beaucoup.

jeudi 5 mars 2009

Cruel détail 5

Qui n'est pas, à proprement parlé, un détail !

Et qui va rendre mes précieux lecteurs abasourdis. Oui, perdre ses illusions est toujours un moment de grande désolation !

Il est de notoriété, du moins pour ceux qui la côtoie… que je vis en compagnie du chat le plus remarquable qui puisse exister.
N’importe qui l’ayant rencontrée a dû accepter cette évidence, mais pour vous qui ne connaissez de Chamade que ce que j’ai bien voulu émietter, je conçois qu’il soit douloureux de l’apprendre aussi brutalement.

Et s'il vous fallait une preuve...



Son addiction à Dr House en est une, irréfutable !

mercredi 4 mars 2009

et de 4

Plus que, ou plutôt, ENCORE vingt sept ! (après celui là)

J’ai une relation avec l’au-delà assez particulière. La religion m’insupporte au plus haut point, mais, comme j’en ai déjà parlé sur ce blog, je ne peux nier que mon éducation m’a tant pétrie dans les croyances divines, qu’il m’est quasi impossible d’en faire abstraction.
Or donc, j’ai un ange !
Eh oui, un ou plusieurs je ne sais, mais ce sont des anges particulièrement efficaces pour me trouver presque à tous les coups, une place pour me garer. Je ne manque jamais de les remercier. Parfois même, j’en ai les larmes aux yeux (oui je suis aussi très émotive … deux détails pour le prix d’un dont je me souviendrai le jour où je manquerai d’inspiration) les larmes aux yeux donc, lorsque j’arrive sur un parking bondé, où des files de voitures attendent, telle Chamade me regardant faire le repas et espérant qu’un petit bout de poulet cru tombe par inadvertance.
Elles sont là, rageuses, prêtes à mordre le moindre automobiliste resquilleur…
Détestant l’agressivité, je préfère alors tourner dans une rangée pleine et assoupie.

Et, vous ne me croirez pas, j’en suis moi-même surprise à chaque fois, lentement une voiture quitte sa place, juste pour moi !

C’est si vrai qu’un jour, ma mère passagère d’une voiture en recherche désespérée, invoqua tout haut « Ange de Valérie, s’il vous plait (*), pouvez-vous nous libérer une place ? » Et pouf, une voiture obtempéra à l’injonction !

(*) Oui, ma mère vousoie les Anges !

mardi 3 mars 2009

détail 3

Sans m'en glorifier, j’ai une voix qui, au téléphone,fait fantasmer les hommes (pas tous les hommes non plus, n'exagérons pas !). J’en ai pris conscience le jour où, cela fait maintenant plus de vingt ans, un client que j’avais régulièrement au bout du fil débarqua au bureau. Il eu l’air tellement stupéfait, presque sonné en me voyant, que je compris que cette voix qui lui plaisait tant, ne correspondait pas du tout à ce qu’il avait en face de lui.
Sur le moment je me suis sentie plus moche que moche…
Et puis les années ont passé. Ma voix a conservé son pouvoir fantasmatique, elle m’ouvre grand les portes, me permet très souvent d’obtenir facilement ce que d’autres ont le plus grand mal à avoir, c’est pratique. Et lorsque je lis dans le regard la déception de ceux qui me rencontrent en vrai, je n’en suis plus blessée, juste désolée pour eux.

lundi 2 mars 2009

détail 2

J'ai une assez grande facilité à imiter les voix. Il n'est pas rare qu'au bureau, au lieu de dire le nom de la personne que j'ai au bout du fil, je me contente juste de prendre la voix de la personne pour dire à mes collègues que c'est un appel pour eux. Je le fais naturellement, sans réfléchir.
Il y a des années, alors que je venais tout juste de rencontrer JP, j'imitais à la perfection France Gall. A chaque repas familial on me suppliait de chanter "la groupie du pianiste". Je chantais, ils pleuraient de rire.
Aujourd'hui c'est un de nos propriétaires qui est en vedette, et chaque réunion festive au bureau, arrive le moment où l'on me demande de "faire Monsieur Bollard".

dimanche 1 mars 2009

Un truc avec des poils


C'est le week-end "photo de truc" chez Dr CaSo. Et chez nous, notre truc à poils s'est vu offrir un superbe cube recouvert de corde pour se faire les griffes et dans lequel se cachent trois souris en peluche accrochées à des élastiques. Du coup, notre truc à poil s'est déchaînée avec rage.
La question est : "combien de temps les souris resteront-elles accrochées à leurs élastiques ?"

1er de 31 détails

Premier détail, que tout ceux qui m'ont rencontrée ne peuvent ignorer, ma voix porte, et porte loin. Dans une réunion je n'ai aucune difficulté à me faire entendre. Non seulement je parle fort, mais j'articule très distinctement. Je ne hurle pas, du moins je ne le crois pas, mais ma voix est naturellement sonore. Pas besoin de micro. C'est très pratique pour ramener le calme afin de laisser un orateur s'exprimer. Il suffit que j'élève un peu la voix en demandant le silence, et il se fait.

Puisque Brol le veut !

Chaque jour pendant le mois de mars, vous allez donner un détail sur vous qu'on ne connaît pas (ou seulement les gens les plus proches de vous). Pas forcément un secret, juste quelque chose qu'on ne peut remarquer ou savoir si on ne vit pas avec vous.
On a le droit de tricher: on peut préparer les billets à l’avance, ou les écrire en retard, mais le 1er avril au matin tous les articles doivent être sur votre site, avec si possible un billet récapitulatif pour qu'on ne s’embête pas trop à chercher.

Vous avez le droit de taguer autant de personnes que vous voulez. Si vous l'avez été plusieurs fois, vous n’êtes pas obligés de faire le même plusieurs fois, on est pas des forçats quand même !

Bien bien ! Je ne sais pas si j'ai compris la règle. Il me semble qu'il va me falloir trouver chaque jour un détail sur moi et que je n'aurai pas encore dit sur mon blog. Je vais essayer, chaque jour de ce mois, de faire en sorte de raconter un tout petit détail, mais je ne promets rien, je suis un peu comme Brol, j'ai du mal à être persévérante.

C'est parti pour 1 Mois Pour Tout Savoir (1MPTS)