Le téléphone avait sonné en fin de journée, je crois bien que c'était un jeudi. Elle s'était présentée de son vraie prénom en ajoutant "de Suisse". Je ne reconnaissais pas la voix, j'avais dû bredouiller quelque chose, elle avait appuyé sur son prénom, me laissant quelques secondes chercher et brusquement j'avais compris que j'avais Dr CaSo au bout du fil.
Nous avions convenu qu'elle appellerait pour fixer un rendez-vous. Ma toute première rencontre pour de vrai avec une blogueuse... une de mes toutes premières blogueuses dont j'avais précieusement gardé l'adresse et que je visitais tous les jours, bien avant de connaître le fil RSS, bien avant d'ouvrir le mien.
C'est elle aussi qui avait découvert mon blog, alors que je restais soigneusement anonyme ne donnant nul part mon adresse. Elle avait débarqué, m'avait laissé un message... en fait c'est elle qui l'a fait naître.
Au téléphone elle semblait étonnée de ma voix, la sienne lui va comme un gant.
Nous avons décidé que nous nous verrions le samedi, qu'elle viendrait déjeuner à la maison, passer l'après midi, rencontrer JP et G. mais surtout Chamade, cette grande trouillarde!
Je n'ai pas fait de viande, pas de céleri, ni cacahuètes ou autres aliments détaillés dans son billet posté vite vite avant de prendre la route vers chez nous... Il y avait du pain sans levain, et du fromage de chèvre... deux petits gâteaux ; un au chocolat, un à la framboise.
Elle a apporté des florentins et des tuiles aux amandes à se damner.
Moi je l'avais déjà vu en photo, mais elle me découvrait, sans doute bien plus imposante qu'elle n'imaginait. J'avais l'impression de retrouver une amie que j'avais quittée il y a peu. C'était tellement naturel, nous reprenions une conversation interrompue, Chamade faisait sa grande courageuse en passant au large, mais en restant vers nous tout de même. JP était séduit, G. l'a trouvée "super sympa" Épaté qu'elle soit bilingue.
L'après midi a passé comme un souffle.
A l'heure de se quitter, Chamade a daigné se laisser caresser, et puis nous nous sommes embrassés... un jour peut être c'est nous qui sonneront à sa porte pour passer un moment dans son pays d'adoption.
Nous avions convenu qu'elle appellerait pour fixer un rendez-vous. Ma toute première rencontre pour de vrai avec une blogueuse... une de mes toutes premières blogueuses dont j'avais précieusement gardé l'adresse et que je visitais tous les jours, bien avant de connaître le fil RSS, bien avant d'ouvrir le mien.
C'est elle aussi qui avait découvert mon blog, alors que je restais soigneusement anonyme ne donnant nul part mon adresse. Elle avait débarqué, m'avait laissé un message... en fait c'est elle qui l'a fait naître.
Au téléphone elle semblait étonnée de ma voix, la sienne lui va comme un gant.
Nous avons décidé que nous nous verrions le samedi, qu'elle viendrait déjeuner à la maison, passer l'après midi, rencontrer JP et G. mais surtout Chamade, cette grande trouillarde!
Je n'ai pas fait de viande, pas de céleri, ni cacahuètes ou autres aliments détaillés dans son billet posté vite vite avant de prendre la route vers chez nous... Il y avait du pain sans levain, et du fromage de chèvre... deux petits gâteaux ; un au chocolat, un à la framboise.
Elle a apporté des florentins et des tuiles aux amandes à se damner.
Moi je l'avais déjà vu en photo, mais elle me découvrait, sans doute bien plus imposante qu'elle n'imaginait. J'avais l'impression de retrouver une amie que j'avais quittée il y a peu. C'était tellement naturel, nous reprenions une conversation interrompue, Chamade faisait sa grande courageuse en passant au large, mais en restant vers nous tout de même. JP était séduit, G. l'a trouvée "super sympa" Épaté qu'elle soit bilingue.
L'après midi a passé comme un souffle.
A l'heure de se quitter, Chamade a daigné se laisser caresser, et puis nous nous sommes embrassés... un jour peut être c'est nous qui sonneront à sa porte pour passer un moment dans son pays d'adoption.