samedi 31 mars 2007

du bisounoursme

J'ai "mes blogs" à visiter quotidiennement, et il y a aussi mes balades de lien en lien qui me font découvrir d'autres blogs, tranche de vie, où parfois je m'attarde. Aujourd'hui en passant du blog de Traou dont je retrouve avec plaisir la lecture, je suis, après être passée par le blog de Monsieur lechieur, tombée sur celui de swami petaramesh où là j'ai cliqué sur le bisounours à droite. Et j'ai appris que je faisais vraisemblablement partie des bisounours honnis par les blogs bien fréquentés. J'en ai quelques qualités, je suis une femme, je mets des photos qui sont d'une facture très quelconque, je ne bourre pas mes messages de fautes d'orthographe, je parle de ma vie...
Pour l'instant, peut être en raison de la fréquentation relativement discrète de mon blog, je n'éjecte pas de visiteurs dont la pensée me dérangerait, mais lorsque je vais commenter sur les blogs, c'est en général plutôt bienveillant. Si les propos tenus ne m'enthousiasment pas, je zappe, je n'ai pas envie de polémiquer sur la toile. Une question d'âge aussi je crois.

Il y a quelques temps j'avais atterri sur un blog de fille où l'on pouvait voir les photos de sac à main ainsi que le contenu. Comme aujourd'hui c'est jour de flemme, j'ai juste pris l'appareil, photographié mon sac puis je l'ai vidé avec le contenu du jour.

Voilà donc ma contribution discrète à ce déballage que je trouve plutôt rigolo.

Mon sac fermé...

Le contenu de mon sac

On y trouve donc... mon chéquier rose fushia, mon agenda noir, mon porte-feuille bordeaux, mes lunettes de myope, une enveloppe que je dois glisser rapidement dans la boîte aux lettres de la communauté des communes, ma clef usb, mes petites chaussettes de portable babybel, mon baume pour les lèvres et mon lip fusion xl pour avoir des lèvres super pulpeuses, de l'essence de lavande aspic et des fleu*s de ba*h, de l'advil en cas de migraine. Mon petit sac monoprix, ma trousse remplie de stylos divers, un peigne et le nouvel Harrap's "Parler l'anglais en voyage" + le mini vérificateur de conjugaison Larousse, ma carte vitale et un cd nouvel Obs "la vraie cote des diplômes", un paquet de mouchoirs.... je crois que c'est tout !
J'ai dû faire récemment le ménage ! Je peux avoir encore beaucoup plus de trucs absolument indispensables. C'est un "sac de week end" allégé, où l'indispensable pour partir au bureau n'y est pas encore fourré à la va-vite.

mercredi 28 mars 2007

en douce

C'est le seul repas où elle se permet de s'installer à table....

Vite avant qu'elle ne soit débarrassée.... se lécher les babines

Et repartir avant d'être surprise !

mardi 27 mars 2007

Bon, déjà un bon point, j'ai tué une migraine dans l'oeuf ! Je croise les doigts, je touche du bois... mais je crois bien que j'ai eu une idée de génie en prenant, dès les premières aura, deux advil. Ma tête était vaseuse jusqu'à midi et puis fini, plus rien... OUF !
Je viens de gagner trois jours de clarté, et je vais me forcer à en profiter trois fois plus. Il est temps que je sorte de mon hibernation, que j'arrête de faire des réserves de bon gras... hop hop hop demain je sors de ma torpeur, je me bouge les fesses et je reprends forme humaine !

lundi 26 mars 2007


Tout à l'heure, je suivais une longue file de voitures freinées par un tracteur. Nous roulions au pas et en arrivant au Mt Sion j'ai eu tout le loisir de voir des rennes brouter leur foin, paisiblement. Je profitais de cette heure de soleil en plus que nous avons depuis hier, je savourais ces paysages printaniers avec en toile de fond les montagnes encore enneigées. En arrivant j'ai préparé le pain qui maintenant est presque cuit et qui parfume tout l'appartement. Je vais lire mes blogs chéris laissés un peu à l'abandon ce week-end familial. Et chez Chiboum je retombe de haut.... De très haut !
Le grand nettoyage préconisé par l'excité des épaules, notre petit napoléon fiévreux, répand cette odeur infect aux portes des écoles.
Il y a une sorte de surenchère, qui même au fond de la province la plus éloignée de Paris, se manifeste de moins en moins discrètement.
Vendredi, alors que je partais faire des courses, j'ai été prise dans un petit embouteillage. Je voyais au loin des gyrophares et j'ai pensé à un accident. Mais en arrivant à leur hauteur, ce n'était qu'une voiture de police en travers de la route qui bloquait la circulation. Les policiers venaient d'intercepter tels des zorros une voiture dans laquelle il y avait quatre jeunes maghrébins. Plus tard le même jour, rebelote, même embouteillage dans un autre coin de ma grande ville de 20000 habitants, et à nouveau des fiers agents barrant la route à une autre voiture "mal fréquentée".
Le soleil s'est voilé, je n'aime pas ce que devient ce pays.
Je me demande pour qui voter, afin de retrouver ce goût d'utopie qui me manque tant ? Quel est le candidat qui donnerait de nouveau l'élan qui fait un avenir autre que celui que nous promet, le sourire carnassier, la plupart des prétendants ?
Demain je retrouverais mes rennes tranquilles... mais je ne peux, ne dois pas oublier ces images de la rue Rampal, témoignant de ce que je ne veux surtout pas.

dimanche 25 mars 2007

Petite note de fille... très périssableJ'avais de plus en plus de mal à me servir de ma Terracotta, tombée une multitude de fois, brisée et récupérée avec difficulté au fond du lavabos.
Jeudi, après avoir mangé mon taboulé devant mon écran et vite, avant que mes collègues ne reviennent de leur énième repas d'affaire, j'ai sauté dans ma voiture et filé profiter de mes 20% éphémères chez Sephora. Je me suis offert la toute nouvelle version "tan booster" qui promet d'optimiser le moindre rayon de soleil. Comme le dicton "Noël au balcon, Pâques aux tisons" semble de plus en plus se vérifier, c'est un investissement utile pour rebooster mon narcissisme un peu en berne en ce moment.
Ma toute première Terracotta m'a été offerte par ma mère en 84. Je sortais d'une année "lourde" qui avait débuté par un viol très destructeur et fini par la mort brutale et inattendue de mon frère aîné. J'étais donc encore en reconstruction, et ce petit moment de féminité est resté marqué dans ma mémoire.
Il faisait très beau, sans doute étions nous en été, j'étais à Paris. Exceptionnellement nous étions toutes les trois ensemble, ma mère, ma soeur et moi, sans tension, sans agressivité.... inespéré.
Elle nous a emmenées à la boutique des Champs Elysées. Le souvenir est encore très vivant, ma mère et ma soeur naviguant très à l'aise d'un étage à l'autre, sentant les parfums, testant les différents maquillages, et moi comme toujours dès que j'étais avec elles, plantée, mal à l'aise, attendant de pouvoir reprendre ma liberté. Après un dernier conseil sur la manière d'utiliser la poudre, nous sommes ressorties, chacune son petit sac Guerlain garni du boitier Terracotta, de son pinceau et de quelques échantillons.
J'ai toujours le pinceau, écaillé, un peu déplumé, mais je le garde comme le témoin d'un jour où ma mère a, un instant, pris "soin" de moi.

mardi 20 mars 2007

prendre du recul

De plus en plus je prend goût à cette mini semaine de travail. Lundi et mardi au bureau, mercredi pour moi, un petit retour jeudi et le grand week-end qui démarre jeudi soir sur la route du retour. Je ne suis pas du tout pressée de faire à nouveau un temps plein. Et j'en viens même à me dire que ne plus travailler du tout serait supportable. Incroyable, alors que les fins de semaine me plongeaient dans une sorte d'état second. Peut être aussi est ce parce qu'en ce moment je ne me sens pas à ma place, que j'ai un rôle qui ne me correspond pas.

Aujourd'hui j'ai passé un test, une de mes collègues psy avait besoin d'un cobaye. J'ai l'habitude avec elle, j'ai déjà fait une thérapie brève pour lui permettre de finaliser sa formation. Là, ce test, le Sosie, va donner mes grandes lignes comportementales au boulot. Je sais déjà que je ne cherche pas les rôles de dirigeants, que la routine me tue... Est ce qu'il va en ressortir que je n'en peux plus de ce rôle de "gendarme" de la gestion. Je tremble constamment en faisant les comptes de cette toute jeune boîte que j'aimerais voir grandir et qui me semble si fragile. Moi qui vomis la comptabilité, j'y suis plongée jusqu'au cou, je fais les déclarations de tva, je fais des prévisionnels, je me tais lorsque s'amassent les pv, les notes quotidiennes de resto qui plombent dangereusement les comptes.
Il faut que j'arrive à prendre du recul.

Peut être aussi est ce pour ça que j'ai tant besoin de mes mercredis et week end à rallonge pour recharger mes batteries.

Juste à l'entrée de Cruseilles je vois chaque matin ce pot de chrysanthèmes en plastique.

lundi 19 mars 2007

juste avant le printemps

Hier, nous n'étions encore au printemps.... il faisait doux, je suis allée me balader au Centre horticole de Lullier. Quelques fleurs de rhododendrons...

Les magnolias moins ouverts que de l'autre côté de la frontière...

Et aujourd'hui certainement couverts de neige.

Par contre je n'ai pas retrouvé les tortues dans le petit étang, juste quelques gros poissons rouges qui paresseusement se faufilaient dans les quelques plantes d'eau marrons.

dimanche 18 mars 2007

hautbois


Un air de hautbois pour saluer la fin du week-end.

samedi 17 mars 2007

tous les cinq ans


Racontez où vous étiez en 2007-2002-1997-1992..... et avant que faisiez-vous ?

2007 - Cela fait 25 ans que j'habite en Hte Savoie. Depuis janvier je fais officiellement partie de la boîte que l'on a créée à trois copines, et trois fois par semaine je vais à Annecy. J'aime faire le trajet en écoutant la radio et depuis peu en réapprenant l'anglais. Ma fille se prépare à quitter Lyon pour faire une année d'études en Hongrie. Mon fils m'a depuis longtemps dépassé en taille. Je suis la plus petite du groupe.

2002 - J'ai un travail qui me passionne, chaque jour je me réjouis de retrouver mes collègues. J'ai enfin trouvé ma voie. Mon fils est en pleine forme et émerveille ses médecins. Ma fille prépare son envol pour l'université à Lyon. Mon mari ne va pas trop mal... pour un survivant. Il a changé de boîte et quitté son amoureuse. Tous les lundis je chante dans une chorale.

1997 - Je ne sais pas combien de temps mon mari va survivre. Il y a déjà 3 ans que l'on m'a prévenu qu'il ne vivrait pas plus de 3 mois. Notre couple est moribond, il se réfugie dans les bras d'une collègue. Moi je suis totalement absorbée par la très mauvaise santé de mon fils et celle de ma fille qui semble aussi préoccupante. Je suis un peu au bord du gouffre et totalement abandonnée par mes parents.

1992 - Mon fils se bat depuis 1 an. Je vis à la maison des parents de Kremlin Bicètre, et mon mari et ma fille viennent les week end nous retrouver, pour recréer un semblant de vie familiale. Je vis hors du temps, je m'oublie, je m'évade par les livres que mon frère me sélectionne, " Le Parc Jurassique" entre autre me plait beaucoup.

1987 - Ma petite fille fête des 2 ans. Elle est toute blonde au yeux bleus, l'exacte contraire de son père et sa mère. Elle est merveilleuse et chaque jour est un enchantement. Nous allons tous les jours au parc, j'aime l'entendre découvrir les mots. Je n'imaginais pas que l'on puisse tant aimer.

1982 - Je suis terriblement amoureuse depuis un an, du coup je ne pars plus en Angleterre comme c'était programmé mais je rejoins mon amour en Haute Savoie puisqu'il a trouvé du travail à Genève. Il y a une pénurie de logement et nous habitons quelques mois dans un foyer de jeunes travailleurs. L'ambiance y est très chaude, il pleut tout le temps et la ville est minuscule. Strasbourg que je viens de quitter me manque. Je vais dans quelques mois perdre mon frère aîné.

1977 - Je suis depuis deux ans autonome, j'ai quitté les Beaux Arts et après une audition je suis embauchée comme comédienne à la Comédie de St Etienne avec Daniel Benoin comme chaperon de notre metteur en scène. Je déménage avec mon chat Nadir rue Michel Rondet juste au dessus de la croix rouge. Un jour, alors que nous sommes en tournée, Nadir s'évade de l'appartement, je la retrouverai à mon retour maigre, sale et très heureuse de reprendre sa vie tranquille de chat d'appartement.
1972 - Ma crise d'adolescence est à son paroxysme, je rêve de partir loin de la famille, j'entame mon énième régime. J'écris des poèmes sur la guerre au Vietnam, je lis Freud et Témoignage Chrétien.

1967 - Tous les matins je prends le bus avec ma soeur pour aller au Collège Ste Ursule, magnifique collège de bonnes soeurs, s'étendant sur plusieurs hectares, où les buissons odorants me font parfois oublier le cauchemar que sera, jusqu'à la fin, ma scolarité. Nous chantons au printemps des chants à la gloire de Marie, nous nous confessons chaque semaine, nous refilant les unes les autres, les péchés que nous devrons avouer au prêtre de service. Un jour, lors de la grande fête de fin d'année, je danserais avec un tutu blanc vaporeux, je suis une princesse.
1962 - Voilà, mon père a fini ses différentes spécialités, il est prêt à ouvrir son cabinet et nous allons déménager à Mulhouse où aucun pédo-psy n'exerce. Ma soeur fête ses 4 ans et mon petit frère ne va pas tarder à agrandir la famille.

1957- Mon père est carabin depuis 7 ans à la faculté de Strasbourg et marié depuis 5 ans quand je pointe mon nez. Je suis la troisième de la famille. Mon père part en cours en chantant des comptines enfantines, ma mère nous imagine une vie très gaie, pleine de poésie.

vendredi 16 mars 2007

bulletin du soir

Mon second enfant est né malade, gravement malade. Déjà pendant la grossesse je sentais que quelque chose n'allait pas. Je n'aurais pas su dire quoi, mais ce malaise était suffisamment présent pour que je fasse une amniosynthèse qui n'a rien révélé. Après sa naissance, les premières semaines, éprouvantes parce que seule à me faire un sang d'encre, je n'ai presque pas dormi et lui non plus. C'est à deux mois que le diagnostic a été posé, suivi aussitôt par une première lourde opération.
Nous avons passé plusieurs années douloureuses, ma fille aînée avait tout juste 6 ans.


Comment élève t-on un enfant que l'on a tellement souvent failli perdre ? Savoir respecter son besoin d'indépendance, l'aimer sans l'étouffer, garder un rôle d'éducateur. Cela semble parfois tellement dérisoire au regard de tout ce qu'il a enduré.
Avant-hier nous avons reçu son bulletin, il est au lycée, très mauvais bulletin.
Sur le moment....... j'étais furieuse et tellement triste. Je me demande toujours le pourquoi de ces résultats. Où ai-je failli ? Qu'est ce qui fait qu'il a tant de mal à suivre en cours, alors que réellement il est ouvert, intéressant, cultivé, intelligent ?
Lorsque je rencontre ses profs, ils sont tous unanimes pour dire qu'il a toutes les facultés pour réussir, qu'il ne faudrait pas grand chose pour qu'il soit en tête de sa classe. Je n'arrive pas à l'aider à avoir le déclic pour s'y mettre.
Pour l'instant je choisi de laisser la main à un prof particulier, pour qu'il lui donne une méthode, une rigueur, une assurance. Je lui demande aussi d'abandonner un temps ses jeux sur internet et la télévision. Qu'il redécouvre la lecture, et pas seulement celle du Sciences&Vie Junior. Qu'il se tourne un peu plus sur la vie extérieure en somme.
Je ne peux pas occulter le démarrage de sa vie, je ne le surprotège pas, mais il me serait impossible de supporter que nous soyons fâchés longtemps. Je vais résister à son charme, rester ferme sur mes décisions. J'aimerais qu'il découvre le plaisir des jours tranquilles où les contrôles ne sont plus cauchemars assurés.

jeudi 15 mars 2007

flou coloré


Couleur de printemps sur mon balcon.

mardi 13 mars 2007

mystère


Voilà la preuve que je travaille en plein centre ville !

Premier printemps dans ma nouvelle boîte, bientôt je pourrais aller manger un sandwich au bord du lac, au soleil. Pour l'instant on se contente d'aller boire un café en terrasse, et c'est franchement agréable. Moi qui attendais la neige avec impatience, je n'ai plus qu'une envie c'est de respirer les odeurs printanières. Il reste un peu de neige sur les cimes, mais partout les fleurs colorent l'herbe. Allez zou, on a pas eu d'hiver et pourvu qu'il ne vienne pas en retard.


Demain, journée libre. Visite chez l'acupuncteur, bref saut chez le garagiste pour la visite des 105000 km de ma voiture et avant,au saut du lit, un technicien Orange vient tenter de régler nos problèmes de réception tv via la livebox. On s'habitue à cette image qui se fige, ses paroles tronquées... Et notre connexion internet qui péniblement atteint les 4 méga au lieu des 8 vantés par notre contrat. On s'habitue... plus exactement les garçons regardent la 6ème saison de 24h sur l'ordinateur, et moi je pianote sur mon portable.
Pour ce qui est du résumé de la nouvelle star, j'irais le lire chez Bon pour ton poil.

A part ce programme réjouissant auquel je vais sans doute rajouter un peu de repassage, j'aimerais aller faire un tour hors parcours "femme au foyer à temps partiel". Parce que travailler à temps partiel fait que les jours de congés je les passe à m'occuper de l'intendance en zappant ma liberté. Ne pas oublier de prendre le rdv-bilan de juin à Paris, penser à trouver un cadeau pour l'anniversaire de mon frère et surtout l'envoyer à temps, revoir un peu access, faire une leçon d'anglais pour comprendre un peu mieux les liens dont Edouard jalonne son carnet.... Mais comment font les blogueuses pour mener de front leur boulot, leur obligations familiales et pondre des notes intéressantes ?
Mystère !

lundi 12 mars 2007

l'anti-chat



Embruns se fait le relais des blogs anti-chats. Grand bien lui fasse ! Mais en parcourant les messages, je me demande le pourquoi de cette nécessité de partir en guerre contre çà !
Qu'est ce qui peut tant exaspérer les adhérents de ce mouvement ? Il y a une multitude de blogs qui mettent en avant leur intérêts qui pour moi ne représentent rien, et si par hasard je tombe dessus, je ne m'y attarde pas et oublie vite l'adresse. Si d'autres blogs que j'aime, ont parfois des sujets qui ne m'intéressent pas, sincèrement je m'en contrefiche. La "pratique" des blogs restent pour moi très ludique. J'aime vraiment découvrir, réfléchir par les blogs. Évidemment je sélectionne ceux qui me sont proches, mais je trouve aussi très enrichissant ceux qui vont à l'encontre de mes certitudes, qui me bousculent dans mes réflexions. J'aime aussi ceux qui me font rêver en racontant leurs voyages, leurs découvertes de pays... et puis j'aime souvent les photos de chats, surtout lorsqu'ils sont pris sur le vif, dans toute leur splendeur égoïste féline !

samedi 10 mars 2007

juste à côté

Tout à l'heure, vite fait, avec ma fille, nous sommes allées chez une amie, pour généreusement lui déposer notre sapin de Noël un peu desséché, prêt pour alimenter sa cheminée.
C'est à 20 minutes de chez nous, et voilà la vue que l'on a en y allant !

jeudi 8 mars 2007

violettes


Des violettes qui bravent le béton, et qui,malgré les gravillons projetés par le passage incessant des voitures qui perforent leurs feuilles, attestent du démarrage du printemps !

Demain pas de travail, je vais en profiter pour déposer ma voiture au garage. En rentrant ce soir, un voyant s'est allumé. A 130 sur l'autoroute, pas de sortie en vue, pas de possibilité de m'arrêter, et incapable de savoir si je serrais le moteur ou non ! A défaut j'ai serré les fesses jusqu'à Allonzier la Caille où là j'ai pu m'arrêter et téléphoner au mécanicien. Apparemment si le voyant n'est qu'orange, la voiture n'est pas à l'agonie. J'ai repris la route et suis arrivée à l'heure chez l'ORL. Bonne nouvelle, pas de tumeur bénigne (ni maline) dans l'oreille. Mes acouphènes ont donc une autre origine. Je crois que je vais devoir tout simplement continuer à vivre avec. Je suis assez fataliste, du moins pour ce genre de chose. J'essaye tout de même l'acupuncture, et j'espère que cela ne va pas trop s'accentuer c'est tout. J'ai fait tant de deuils dans ma vie pour pouvoir avancer sans regrets et continuer à construire, et je préfère mettre mon énergie dans des choses qui peuvent s'améliorer.

mardi 6 mars 2007

fil

Cela fait trois jours de suite qu'au moment où je vais m'installer sur mon portable pour éventuellement écrire un nouveau message, on me téléphone. Premier coup de fil, ma mère... une heure... je raccroche... puis ma sœur... deux heures et demi..... je suis morte !
Le lendemain ma belle sœur que j'aime, me passe un petit coup de fil léger, qui pourtant me stoppe dans mon élan. Puis le soir suivant, ma mère me rappelle une petite heure....Ce soir c'est mon père, plus concis, rapide, en forme... un quart d'heure !
Mon petit frère qui vient de déménager n'a pas encore de connexion internet et téléphonique... il ne m'appellera pas.
Je ne compte pas les appels de ma fille, qui même s'ils peuvent être longs, sont toujours un plaisir où nulle culpabilité sourde, nulle obligation de peser mes mots, nul risque de paroles mal interprétées ne vient parasiter la conversation.
Je fais une multitude de choses en téléphonant, je mets la vaisselle dans la machine, je prépare le repas, je trafique sur internet, il m'arrive même de repasser... et si vraiment la conversation s'éternise, je feuillète le journal laissant mon attention flotter, accrochant certains mots pour garder le fil et répondre à bon escient.
Parfois, si le téléphone sonne et que je n'ai pas envie de décrocher, je laisse sonner jusqu'au message et écoute, fautive, le correspondant s'identifier.... Il raccroche, je respire, j'ai gagné du temps. Mais je sais aussi, que plus tard, ces petits moments de liberté risquent de me faire regretter ces instants perdus, irrattrapables.

dimanche 4 mars 2007

vigilance


Chamade, telle une vigie, reste postée dans son hamac, pendant que son seigneur et maître joue sur l'ordinateur. Elle ne le quitte pas d'une semelle, et peut, tout en se reposant, garder le contact avec lui. Parfois tout de même elle sort sur le balcon prendre l'air un instant, et imagine les belles prises qu'elle pourrait faire si les oiseaux ne volaient pas si haut.

samedi 3 mars 2007

secret d'enfance



Voilà, c'est passé... Ouf !

Trois jours dans le brouillard complet, mais aujourd'hui j'ai repris vie et ce soir je regarde l'éclipse lunaire juste au dessus de la maison.

Avant hier, comme j'étais un vrai légume, envahie par la migraine, impossible de lire, de regarder la télévision, de faire un truc intéressant... alors j'ai fait du ménage. Je me suis, entre autre, attaquée au radiateur de l'entrée bourré de poussière et qui n'avait pas vu de "plumeau" depuis notre arrivée. En passant le chiffon entre les lames du radiateur, je rencontre un bout de papier que j'ai beaucoup de mal à extirper. Après plusieurs essais je sors une petite enveloppe fermée par du scotch desséché et racorni qui se décolle de lui même. Comment a-t-elle atterrit là ? Un petit avion stylisé pour tout adresse, et à l'intérieur deux lettres destinées vraisemblablement au père Noël. Même si mon fils ne se rappelle pas l'avoir écrite et "postée", le dessin ne laisse pas de doute, et cette lettre attend depuis une petite dizaine d'année cachée dans l'entrée. Je trouve cela tellement attendrissant et émouvant.

Régulièrement nous trouvons des messages qu'il a laissé lorsqu'il était plus jeune. Souvent c'est en déplaçant un meuble que l'on lit dans un coin son prénom, une date et son âge. Je me demande si son besoin de laisser des traces est lié à son démarrage de vie si chaotique.

Mais c'est peut être tout simplement le besoin que l'on a de laisser son empreinte avant de partir. Moi aussi j'ai laissé des traces de mes passages dans les appartements où j'ai vécu. Des petits messages cachés sous les lattes de plancher, des messages écrits avant de repeindre les murs. Et là maintenant, ce blog que je garde secret, attendant que quelqu'un tombe dessus par hasard.