lundi 26 octobre 2015

nouvelles éparses

Nous sommes allés voir Seul sur Mars, salle bondée, ambiance joyeuse et voisine éplorée lorsque la situation devenait critique, nous en sommes repartis ravis.
En rentrant, par curiosité, je suis allée lire les critiques, je m'étais vraiment divertie, rôle essentiel de ce genre de film et j'étais encore plus sûre du fait que JAMAIS je n'irai me balader sur cette planète.
Et bon, les critiques... françaises ! Ouais c'est pas vraiment réaliste, y'a des aberrations, on fait pas pousser des patates aussi facilement avec la terre martienne etc.
Ben oui les cocos, c'est une fiction, UNE FICTION ! C'est pas parce qu'en France on s'obstine à faire des films qui parlent de notre vie de tous les jours, dans des décors de tous les jours, avec des acteurs qui sont comme nous tous les jours, qu'on a pas le droit ailleurs d'avoir envie de s'évader du quotidien et de rêver !!

Aujourd'hui je ne travaillerai que le matin. J'ai pris mon après midi pour aller chez le généraliste pas vu depuis juillet 2012, histoire de faire un petit check up. Je vais super bien, du moins il me semble, mais à mon âge il est peut être bon de savoir où en sont mon cholestérol, ma tension et autres diverses choses qui peuvent se dégrader sournoisement. Puisque je sais que mon médecin ne prend jamais à l'heure, pour ne pas m'énerver, j'emporte un livre et j'attendrai sans regarder l'heure.

J'ai fini un livre conseillé par une de mes lectrices et que je n'ai pu quitter tant que je n'avais pas fermé la dernière page. Il va d'ailleurs rejoindre la liste des cadeaux de Noël que je commence à établir pour la famille. Je lis, je n'arrête pas de lire, cela explique le côté sporadique de ce blog.

Hier, enfin, nous avons envoyé via la poste internet, le recommandé de résiliation de notre abonnement à Canal+. Cela faisait plus de trente que nous étions fidèles parmi les fidèles, mais le tour qu'à pris la chaine nous déplait tant que nous ne regardons plus du tout la partie en claire. Le choix des films d'ailleurs nous semble être de moins en moins intéressant. Une bonne chose de faite.

Au bureau, tout va bien, j'ai fait le deuil de l'ancien groupe, j'ai maintenant des collègues strictement collègues et cela me convient tout à fait. Je fais mon taf, plus d'heures sup, plus de sentiments. Je marche tous les jours quelque soit le temps, j'apprécie la moindre parcelle de vie, et j'emmerde ceux qui déversent leurs frustrations sur moi. Samedi nous avons sablé le champagne JP et moi, simplement parce qu'un gros con de locataire et son gros con de propriétaire quittaient l'agence. Bon débarras et bonne chance à l'agence qui reprend leur gérance !


J'ai atteint l'âge qui fait que maintenant il va être difficile de me faire sortir de mes gonds !

dimanche 4 octobre 2015

Livres de Septembre

Que ce soit clair, je n'ai aucune prétention à être une grande et belle lectrice d'oeuvres rares et éternelles. J'ai lu dans ma folle jeunesse, les grands auteurs, passionnée par Zola, Balzac, Giono, Freud et tous ceux que dont les oeuvres se bousculaient sur les étagères de mes parents.
Je dis cela pour que l'on ne se méprenne pas sur ces listes mensuelles.
Je les fais d'une part pour que lors d'un coup de coeur, un vrai, comme je l'ai eu ce mois-ci pour le livre de Kaufmann, vous ayez envie de vous y plonger,  et d'autre part pour éviter que ces livres que l'on lit vite fait et que l'on oublie aussi vite, ne reviennent pas dans mon caddie les jours moroses où je cherche à m'évader à moindre frais.

Voici donc Septembre !

J'avais terminé le mois d'Août avec Alex de Pierre LEMAITRE, j'ai commencé Septembre avec Travail soigné, le premier de la trilogie Verhoeven Toujours aussi violents et sombre. Haletants jusqu'à la dernière ligne. 
J'ai enchaîné par Sacrifice ou au début, sans vouloir déflorer l'histoire, je me suis dit qu'il poussait un peu loin le bouchon, l'histoire d'Alex semblant se répéter. Mais comme à chaque fois, la subtilité de l'intrigue n'est dévoilée qu'au fur et à mesure et l'angoisse monte avec elle. C'est de dernier tome de la trilogie, mais il a écrit un petit livre qui se greffe à celle-ci. Un petit polar qui se passe sans doute juste avant Sacrifices, Rosy et John. Un peu court pour qu'il égale les trois autres. On y retrouve avec plaisir le commandant Verhoeven, mais je me demande s'il ne faudrait pas le lire avant Sacrifices, parce que l'on a du mal à accrocher, sachant ce qui arrive ensuite. 
Pour conclure sur cette trilogie, bien que ce soit une série terrible et noire, j'ai adoré et espère qu'il y aura une suite. 

Entre deux j'ai lu Vivre d'Anise POSTE-VINAY. Elle raconte très simplement sa vie de jeune fille, résistante, puis internée dans le camps de Ravensbrück en même temps que Germaine Tillon et Geneviève de Gaulle Anthonioz dont elle est devenue amie. Elle y a cotoyé l'horreur mais également la solidarité des femmes entre elles. Jamais elle ne s'en est remise et pourtant elle est un hymne à la vie.

C'est dans ma bibliothèque de rue que j'ai pêché le livre suivant, de Jean Paul KAUFMANN - La maison du retour.  Cet homme a tant fait partie de nos vies, chaque jour de sa captivité égréné avant le journal du soir qu'à l'époque nous regardions encore. Combien cette histoire m'avait touchée, la mort de Michel Cervet, le Liban où mon frère a vécu trois ans, la guerre, l'horreur de ces prises d'otages. Jean Paul Kauffmann raconte sa reconstruction qui se fait dans les hautes Landes, en même temps que la maison qu'il a achetée à son retour. C'est un hymne à la nature magnifique. J'ai adoré ce livre. Je l'ai d'ailleurs offert à mon père qui s'y est plongé nuit et jour, lui aussi enthousiasmé.

Passons vite sur Kathy REICH - L'ange du Nord & Patricia CORNWELL - Traînée de poudre - Ces deux auteurs de polars semblent être arrivées au bout de leurs histoires. Aussi bien l'une que l'autre meublent par des détails qui alourdissent sans vraiment d'intérêt les enquêtes respectives. 
Le Dr Scarpetta parle sans cesse de son mari qui ceci qui cela, Brennan qui a le même passé lourd d'alcool use des mêmes ficelles. Bref, il est vraiment temps pour moi de les abandonner.

Et dernier livre fini en Septembre : Place Colette de Nathalie RHEIMS
Que dire de ce livre qui m'a tout d'abord vraiment plu dans sa description de l'enfance au bord de l'adolescence. Mais qui au fur et à mesure de l'avancement de ma lecture m'a fait me sentir de plus en plus mal à l'aise. Cette relation avec un homme de trente ans plus âgé qu'elle, plus que mineure puisque n'ayant pas treize ans alors qu'elle en tombe amoureuse, semble tendre et pur fantasme. Mais la suite devient glauque. De son côté elle croit l'aimer, mais lui se fait sucer (*) sans aucune tendresse pour elle, du moins l'ai je ressenti comme cela. Je suis sortie de ce livre presque salie. 

Heureusement, j'ai rebondi sur un très beau livre conseillé par une de mes lectrice...

(*) je n'ai pas d'autre mot pour décrire ces fellations sans respect pour  l'enfant qui les pratique.

jeudi 1 octobre 2015

le Snit Snatch de mon enfance

Lorsque nous étions enfants, le soir au moment d'aller au lit, Papa nous disait " Allez, in's natch".

Plus tard, le soir j'envoyais C. et G. au lit de la même manière. SnitSnatch disait C. d'elle même.

En début de semaine, regardant à moitié un film un peu concon, je trafiquais sur mon Ipad et m'est venue ce fameux "SnitSnatch" en tête. J'ai cherché sur internet comment l'on disait en alsacien "Au lit, se coucher" mais rien ne ressemblait à ces mots mystérieux.
J'ai envoyé un tout petit mail à mon père (*)  - Je me demande pourquoi quand nous étions petits on disait snit snatch pour aller au lit ?
Et hier, sortant du bureau, épuisée par un crétin de locataire m'ayant pourri pendant vingt minutes au téléphone, j'allume mon iphone et trouve cette réponse - 
"Inns nascht! Ou en haut-rhinois "enns nascht. Traduction :"au nid!" Autrement dit : au lit. (Un "nascht" est un lit un peu en désordre). Je t'embrasse

Cela m'a fait tellement plaisir que le locataire con est parti dans les oubliettes et j'ai souri tout le long du trajet.

(*) Mon père adore son Ipad, jamais il ne le quitte, si d'aventure la connexion se perd, il appelle Orange aussitôt pour qu'ils viennent la remettre en ordre. Il a même deux Ipad, nous lui en avons offert un autre, plus performant pour ses 86 ans. Du coup il en a toujours un chargé et ne tombe plus jamais en panne. Mais mon père a horreur d'écrire des mails, et ce mail là est donc pour moi, aussi précieux qu'un baiser dans le cou qui fait oublier tous les connards du monde !