samedi 28 février 2015

bruits de couloir

Je viens d'apprendre, fortuitement (ou bien était ce le message que l'on voulait discrètement me faire savoir) qu'en réalité je ne faisais pas grand chose, mon poste étant apparemment un sous poste.
C'est sûr que sur le moment, alors que je venais également de découvrir tout à fait par hasard que ma toute nouvelle collègue touchait le même salaire que moi, là depuis sept ans, je n'ai pas vraiment apprécié.

Et puis la nuit a passé et en me réveillant ce matin ma rage avait fondu.

J'ai deux solutions, soit je pars et là il faut que je sois raisonnable, à cinquante sept ans et sans diplôme c'est risqué, soit je digère, trouve des satisfactions en dehors du boulot, fait le job sans plus m'impliquer autant, et continue ma gym qui me fait le plus grand bien.

Je sens que la prochaine fois que je partirai en vacances, certains vont réaliser que mon petit boulot est peut être un peu plus complexe qu'il n'y parait. Je ne brasse pas l'air et suis efficace, de loin il est vrai que je dois avoir l'air cool... Je me marre déjà.

mercredi 25 février 2015

THE bonheur

Il y a en gérance, quatre téléphones, quatre téléphones pour quatre personnes, mais, depuis que mes deux collèges se sont fait la malle, leur deux remplaçantes sont soit en visite, soit tellement submergées par leur nouveau job, que je suis seule à décrocher. 

Le lundi, tous ceux qui ont eu un souci le week end, téléphonent et il y en a des soucis le samedi et le dimanche ! Des soucis qui pour eux durent depuis deux jours et qu'il faudrait que je résolve avant même qu'ils appellent. Ils ont déjà envoyé deux ou trois mails, des mails de plus en plus énervés, attendant une réponse qui ne vient pas, et à neuf heures pile, exaspérés, au bord de l'insulte, exigent une réparation là tout de suite, instantanément. Je n'ai pas le temps de raccrocher qu'un autre appelle alors qu'un autre piaffe sans doute déjà.
Le téléphone collé à l'oreille, tête penchée, scotchée à ma chaise, au bord du bord de pétage de plomb, je ne peux rien faire d'autre qu'encaisser et noter au fur et à mesure. Je note d'une main, tente de l'autre d'établir des bons de travaux, me débattant avec le fil du téléphone, et le soir ressort lessivée.

Mais hier on m'a offert un cadeau. UN CASQUE !! Une merveille de technologie, légère, jolie, qui me fait serre tête et transforme ma vie. Où que je sois, je peux décrocher le téléphone, parler tout en faisant autre chose, chercher un dossier dans une armoire, faire une photocopie, donner des clefs à un artisan, faire pipi... JE SUIS LIBRE !
Jamais je n'aurais imaginé combien cela allait transformer ma vie lorsque ma chef m'a proposé de m'en acheter un, jamais. J'avais dit "pourquoi pas" et oublié dans l'instant sa proposition. Quand le technicien est arrivé avec son carton et a dit je cherche Mme Valérie de haute Savoie, je l'ai regardé étonnée, un peu embêtée de devoir apprendre comment me servir de ce machin, prête à refuser, et puis il l'a posé sur ma tête, on a fait un essai, et zou LE BONHEUR !

Je suis même heureuse à l'idée de retourner au bureau, c'est dire !


lundi 23 février 2015

remise en route

G. est reparti hier matin, sous un ciel encore gris qui s'illuminera peu après, faisant briller les Voirons enneigés. 
Semaine parfaite, même si la crève qui m'a assaillie et flanquée par terre ne s'est résolue à prendre la tangente que samedi. G. a pu skier deux jours plein chez des copains à Chamonix, sous le soleil et dans la poudreuse. Il s'est régalé des bons plats mijotés, pris des bains quotidiens sous l'oeil attentif et tendre de Chamade, et même découvert le shiatsu qu'il a adoré.

Le dimanche m'a permis de remettre l'appartement en ordre, ménage, lessive, repassage, laissé à l'abandon depuis plus d'une semaine, virus oblige. Et puis tiens, emportée par mon tonus, j'ai cherché une recette pour cuire les topinambours achetés la veille. J'ai bien un peu tiqué en lisant quelques commentaires sous la recette choisie. Problème de digestion ? Cela a éveillé un souvenir lointain, mais non... je confondais...

Tout de même, puisqu'il y avait risque, mieux valait faire comme le préconisait la recette, blanchir les topinambours et les cuire avec du bicarbonate. Délicieux, un peu d'huile d'olive, goût raffiné d'artichaut...

Trois heures plus tard je me pliais en deux, crampes, gaz, à demeure aux toilettes, jurant mais un peu tard qu'on ne m'y prendrait plus.

En cherchant sur mon blog, le billet datait d'un an. Maudite mémoire !

mardi 17 février 2015

liberté, liberté chérie


Lorsque je suis à la caisse du supermarché, piétinant sagement avant que vienne mon tour de tout déballer sur le tapis, je laisse mon regard flotter comme mes pensées.

De plus en plus souvent il y a devant et derrière moi, des jeunes très jeunes femmes entièrement couvertes de plusieurs couches de tissus sombres, entourant jusqu'aux yeux, jusqu'au bout de leurs doigts, jusqu'à raz la terre, leur corps qui perd ses formes.

Je m'interroge, qu'a-t-il contre les cheveux des femmes ce foutu dieu qui ne peut plus se voir en peinture ? A t-il des actions dans les filatures pour qu'il veuille tant recouvrir les femmes et depuis peu les petites filles et les hommes, qui avancent en longue robe marron ou grisâtre ?
Pourquoi ces couleurs si tristes, si ternes, mortes, ces lourdes tentures que le vent léger ne peut faire virevolter ?

Comment tant d'hommes et de femmes acceptent sans ciller des diktats venus d'on ne sait où, entraver leur vie.  Comment cette liberté que nous avons tant chérie dans mes tendres années d'adolescence est-elle devenue danger et malfaisance ?


samedi 14 février 2015

pfffft envolée

Ma grosse déprime du début de semaine s'est envolée et a laissé la place à un p*$% de virus de m*$% que je somme de rapidement trouver un autre terrain de jeu. J'ai horreur d'être malade !

La semaine s'est terminée presque joyeusement, mal de gorge et fatigue absolue exceptés, avec la petite nouvelle de l'accueil symbolisant la joie comme personne. Ouf, mes jours sont à nouveau illuminés par le rire et je retrouve le plaisir de retourner à l'Agence.

Dans mon bureau mes deux nouvelles collègues sont par monts et par vaux toute la journée, mais après deux jours au bord de la noyade, j'ai trouvé mon rythme et remercie le yoga et le shiatsu de me donner la sérénité nécessaire pour affronter les énergumènes, un peu énervés ces derniers temps, qui déboulent à l'agence sans prévenir.

Mercredi mon blog fêtait ses 8 ans et aujourd'hui cela fait 34 ans que JP et moi nous sommes envoyés en l'air pour la première fois.

Tout à l'heure mon G. chéri débarque pour quelques jours de vacances.
Je vais donc perdre ma bouillotte velue qui pour un temps retrouvera le bonheur d'être l'ombre collante et bavarde de celui qui restera pour l'éternité l'Amour de sa vie.

Vive les vacances !!

jeudi 12 février 2015

Havre de paix

La petite nouvelle, jetée comme une chèvre au milieu d'une meute de loup, accueille et tente de diriger le plus justement possible les clients déboulant dans l'agence. En une semaine il lui est impossible d'appréhender le fonctionnement de l'agence, bien qu'elle soit particulièrement débrouillarde et bosseuse. Je prends tous les téléphones qu'elle me transmet, me déplace lorsqu'elle me dit que l'on veut me voir à l'accueil et tente de lui expliquer lorsqu'elle se trompe, quelques ficelles pour mieux se dépêtrer.
J'ai donc depuis une semaine affaire aux entreprises venant chercher des clefs ou documents pour le syndic, des locataires gérés par d'autres agences, des paumés s'échouant quelques instants avant de repartir au hasard des portes ouvertes.

Le message clignote en haut de l'écran - Un monsieur pour toi à l'accueil, un des murs de son appartement s'effondre, je crois que c'est urgent ! pince toi le nez ;)
Eh merde ! J'empoigne mon petit cahier, feutre orange à la main, je vais voir "le monsieur", en apnée
Bonjour, vous êtes bien locataire chez nous ? Grand, dégingandé, un peu chelou il se balance d'un pied sur l'autre
Ben oui !
Vous payez bien vos loyers chez nous ?  il me regarde comme s'il me découvrait
Euh oui ici tous les mois. c'est bien pour moi hélas...
Vous avez un mur qui s'effondre dans votre appartement dit avec fatalisme...
Il se moque Pas du tout ! se rapproche se rapproche à me toucher - surtout ne pas respirer par le nez - C'est l'encadrement de la porte  il fait de grands gestes Cherchez moi une feuille je vous explique.
Je file vers la photocopieuse, grande bouffée d'air, revient avec la feuille et un stylo - Etonné, il regarde la feuille Vous voulez quoi ? petit flottement Vous vouliez m'expliquer, la porte... Ah mais je peux pas écrire ! Regarder ma main (toute tordue), écrivez, vous !
Bien, dites moi.
flottement - dites moi pourquoi vous êtes venu
Ben y'a la serrure, elle ferme pas, les deux d'ailleurs. OK je demanderai au serrurier
ET ? Et puis la porte de la poubelle, elle ferme jamais.
La poubelle oui - une petite poubelle sous évier ? je demanderai au serrurier d'y jeter un oeil - il semble loin... j'ai tout à coup un doute La porte des poubelles, dans l'appartement ou celle du sous sol ?
Ben oui en bas évidemment voix exaspérée et l'ascenseur il marche jamais
Mais, dites moi, la serrure, c'est celle de votre appartement ou celle de la porte de l'immeuble ?
MAIS L'IMMEUBLE EVIDEMMENT !
Ah... d'un mur qui s'effondre nous sommes passés dans les communs d'un immeuble que nous ne gérons pas... je lui dis que je préviendrai le syndic... au revoir monsieur...

Il repart - sans doute a-t-il déjà oublié qu'il était venu chez nous et moi je file reprendre mon travail, laissant derrière moi la petite nouvelle ébahie et hilare.

Le message clignote en haute de l'écran "il était drogué le monsieur non ?"
Sans doute pas, mais à l'ouest ça c'est sûr !

Bienvenue au Club !







mercredi 11 février 2015

dernier rayon de soleil

Alors que ma journée au bureau se termine, la tête penchée, téléphone collé à l'oreille, prenant des notes au sujet d'un énième sinistre en cours, quelqu'un a frappé à la porte du bureau.
Ne pas lever les yeux, ignorer qui a le culot de se pointer trois minutes avant que la cloche sonne. Téléphone raccroché je lève les yeux et Ludivine hilare se jette sur moi.

Mon dieu comme en quelques secondes l'absence d'Antoine et la sienne depuis qu'ils sont partis vers d'autres horizons me semble cruelle et définitive. Ils me manquent tellement.

J'ai classé rapidement les dizaines de bons de travaux du jour, éteint l'ordinateur, et nous sommes parties bras dessus, bras dessous, boire une bière libres et heureuses.
J'ai raconté le bureau, elle m'a parlé de ses collègues, son boulot qu'elle aime, l'ambiance joyeuse, son nouvel amour. J'ai retrouvé l'énergie de ses vingt cinq ans pleins de promesses.
On a parlé longtemps, on a rit comme je ne l'ai plus fait depuis des jours et en se quittant on s'est juré de se revoir vite, évidemment.

En regagnant ma voiture, des petites ailes aux pieds, il m'est venue alors une folle envie, de fuir loin, très loin ce que devient cette vie.

lundi 9 février 2015

Verbiage

Le poste à côté du mien est libre une semaine sur deux, il sert à celle qui a besoin de travailler au calme, loin de l'accueil.
C'est l'occasion pour moi de découvrir certaines collègues que je ne vois qu'au moment de mon tour matinal où, cherchant mon café, j'en profite pour aller les saluer.
J'ai ainsi fait la connaissance de Chantal, arrivée en fin d'année, qui a dû naître directement dans l'immobilier. Chantal commente, détaille pour être exacte, tout absolument tout ce qu'elle fait, à haute voix, sans arrêt. Aucun geste, aucune pensée, aucune interrogation ne m'est épargnée.

- C'est à moi que tu parles Chantal ? ai-je demandé le premier jour, avec l'espoir qu'elle comprenne qu'il serait préférable qu'elle garde pour elle tout ses mots.
Sortant de son monologue un instant, elle m'a jeté un oeil rond, et sans changer de ton m'a rassurée - non non ! pour repartir aussi vite dans son dialogue avec elle même à haute et intelligible voix.

Depuis que Ludivine et Antoine sont partis, je cherche chaque jour du positif au changement de collègues, je trouve des qualités à Marie et Séverine, mais pour Chantal, je sens que je vais avoir du mal.

Heureusement, cette semaine, le poste est occupée à plein temps par Manon, Chantal devra se trouver un autre bureau pour se parler à elle toute seule.

jeudi 5 février 2015

petites nouvelles d'ici

Et voilà ! A partir d'aujourd'hui je démarre une nouvelle ère sans deux de mes collègues chéris, partis tous les deux vers de nouveaux horizons... Mes deux nouvelles collègues sont dans l'immobilier depuis pffff des années... des pures et dures... des passionnées...
Rien à voir avec les deux zozos bien plus jeunes et avec qui les fou-rires étaient quotidiens. Sans doute seront elles moins accros à leur smartphone, passeront elles moins de temps à envoyer des sms, arriveront elles à l'heure, sans doute...
Je crois que je vais me faire un peu chier...

Nous entrons à nouveau dans la période où l'on pourrait être éjecté de notre appartement. Fin de bail dans quelques mois, si la lettre recommandée de notre agence n'arrive pas avant le 31 mars nous repartons pour trois ans, sinon nous avons une solution de sauvetage, juste en face.
Notre voisine morte l'année dernière vivait dans un immense appartement au sol tout en marbre. Son fils est entrain de le retaper et va le louer. Hep hep lui ai-je dit entre deux portes, cela nous intéresse, si vous ne le louez pas trop cher et si nous sommes mis à la porte. Et rien que de savoir que l'on aurait déjà un toit pour les prochaines années, ouvrir la boite aux lettres n'est plus source d'angoisse.

A la recherche de mon coach pilate, j'interroge ma prof de yoga. Eh bien me dit-elle, puisque nous avons maintenant de la place, je vais en démarrer un bientôt. Je me suis aussitôt mise sur les rangs, et tranquillement depuis quelques jours, fais mes petites séances matinales de chauffe en attendant.

Mon banquier me taxe de 32 euros, mais pourquoi lui demandé je ? Parce que madame, vous avez dépassé le plafond des 1500 euros d'achat par carte dans les 15 jours glissants. Mon compte était créditeur, mes livrets A fournis, le livret développement aussi, mais j'ai dépassé alors il en rajoute un peu. Pourquoi ? Juste pour s'en mettre un peu plus dans les poches...
Il est temps que je change de banque non ?

mardi 3 février 2015

Mes petites abeilles

Au réveil, après avoir caressé ma Chamade toujours collée au creux de mon ventre, j'empoigne l'ipad pour lire mes mails et quelques tweets avant de quitter mon lit douillet.
Ce matin en plus, les yeux à peine ouverts, j'ai signé une pétition pour sauver les abeilles, les protéger des pesticides mortels. Faites le aussi, c'est important si l'on veut avoir encore des fruits et du miel...

Mes miennes d'abeilles, enfin mes filleules, ont eu une année éprouvante mais ont continué à bosser comme des folles. Nous avons eu nos jolis pots juste avant Noël et surtout nous avons eu un échange très sympa avec les apiculteurs qui s'en occupent. Il se peut même que nous allions y passer un week end au nord de l'Aveyron, en Ardèche.

C'est avec plaisir que nous renouvèlerons notre parrainage à la fin du mois et je ne peux que vous encourager à faire de même. Il existe plusieurs organismes qui le proposent, nous avions choisi tout à fait par hasard Un toit pour les abeilles.

Encore un mot avant de quitter ce billet, je vous recommande ce livre très instructif.


dimanche 1 février 2015

lectures de janvier

Cette année j'égrènerai mois par mois mes lectures, tous les livres que j'aurai lu jusqu'au bout.

Janvier :

- Baka de Dominique SYLVAIN - j'ai aimé le dépaysement plus que l'intrigue. Il est vrai que j'ai une passion pour les polars suédois et islandais. Peut être que si l'héroïne avait été japonaise et non française, aurais-je été plus accrochée. Mais c'est tout de même très agréable à lire. (cadeau de Noël)

- Les sarments d'Hippocrates de Sylvie M. JEMA - prix du quai des orfèvres 2004, déjà dépassé, lettres anonymes, secrétaire maitresse du grand ponte... un peu chiant.  (petite bibliothèque gratuite)

- Demain est un autre jour de Lori NELSON, léger et romantique à souhait, sans doute plus destiné à des ados, mais parfait pour un dimanche dans le bain. Dans le testament de sa mère, il lui est demandé de réaliser les voeux qu'elle avait formulé dans son journal lorsqu'elle avait 14 ans et qu'elle n'a pas encore accompli. (acheté)

- Une femme neuve de Jeannine BOISSARD. Il ne me semble pas avoir déjà lu un de ses livres, c'était l'occasion. Ce roman est terriblement daté, intéressant pour cela, mais c'est tout. Une femme est larguée par son mari évidemment riche. Elle se retrouve au chômage sans avoir jamais travaillé. On la suit dans son parcours de reprise en main de sa vie.(petite bibliothèque gratuite)

- Charlotte de David FOENKINOS - Charlotte Salomon est une peintre dont plusieurs membres de sa famille se sont suicidés (mère, sœur, oncle, tante, grand mère) et qui est morte dans les camps de concentration, dénoncée alors qu'elle était enceinte par une femme française. Le récit est presque un poème.  (acheté)


En résumé, on peut facilement oublier la femme neuve et les sarments d'Hippocrates, Baka est intéressant et puisque c'est le premier de la série, je me laisserai tenter par la suite. Demain est un autre jour fait partie des livres agréables sans prétention donnant la pêche pour la journée.
Evidemment celui que je recommanderai sans hésitation est le dernier, Charlotte.

...
Et puis j'ai découvert l'oeuvre de Charlotte.
Par le plus grand des hasards
Je ne savais pas ce que j'allais voir.
Je devais déjeuner avec une amie qui travaillait dans un musée.
Elle m'a dit : tu devrais aller voir l'exposition.
C'est tout ce qu'elle a dit.
Peut être a-t-elle ajouté : ça devrait te plaire.
Mais je ne suis pas sûr.
Rien de prémédité.
Elle m'a guidé vers la salle. 
Et ce fut immédiat.
...