JP était parti la veille dans les Vosges, je me suis réveillée vers neuf heures, totalement dans le cirage, fenêtre fermée en raison de l'orage assez vif qui était tombé dans la soirée.
Seule pour le week end, mais tout de même accompagnée de Chamade qui, déboussolée par l'absence de JP immuable pilier de l'appartement, ne me quitte pas, changeant de couche au gré de mes déplacements pour continuer ses petits sommes réparateurs.
Dès le réveil, après avoir jeté un coup d’œil dans la rue pour vérifier qu'aucun pv n'ornait mon pare-brise, j'ai sauté dans mes habits de la veille, un peu discipliné mes cheveux et foncé dans la rue pour vite vite mettre quelques monnaies dans le parcmètre. Pas de chance pour l'infirmier de la dame du dessus qui m'a croisée à ce moment là mochou et haleine de phoque.
De retour dans l'appartement, j'ai pris mon petit déjeuner, twitt et blogs.
La journée s'est écoulée, banque, courses, repas devant les informations (et toc 22 minutes en moins de mon espérance de vie) nettoyage annuel des placards de la cuisine, tri, VMC lavée à grande eau vinaigrée, rempotage du yucca qui s'était fracassé la semaine dernière lors d'un fort coup de vent et enfin changement de pot pour nos papyrus qui se sentaient de plus en plus à l'étroit dans leur beau pot bleu.
Le soir je me suis élaboré un T-punch parfait et me suis vautrée devant la télévision (-22 minutes cela fait donc 44 minutes en moins de je ne sais combien de temps) pour regarder Irène aux vents violents.
Je venais à peine de lessiver la dernière goutte de rhum lorsque le téléphone a sonné. Décrocher ? Ne pas décrocher ? Allez, je me lève en ayant toujours cette petite culpabilité de louper un dernier appel d'un que j'aime et qui pourrait mourir juste après.
Enquête d'IPSOS, me dit une voix charmante et juvénile. Pourquoi pas ! Et me voilà partie pour vingt bonnes minutes de questions essentiellement politiques. Je le préviens, je serai absolument incapable d'être objective pour tout ce qui concerne la politique de NS et consorts. Effectivement je ne le suis pas. Au beau milieu de ces questions en survient une sur les sardines. Deux trois minutes sur les marques connues de sardine et nous repartons dans le politique. Des questions sur les fameuses taxes, rien curieusement sur les grosses fortunes ce que je lui fais remarquer. Il me remercie, je raccroche et me prépare un repas léger sous l'oeil attentif de Chamade qui finit sa douzième sieste dans un fauteuil du salon.
Tout à coup le silence tranquille de la rue est brutalement fracassé par un bruit de tôles explosées qui rebondissent... silence de fin de monde... puis la longue plainte de douleur. Il semble que tout se fige à cet instant. Je tremble, empoigne le téléphone, dans la rue le motard est par terre, recroquevillé.
Les pompiers arrivent quelques minutes plus tard, le commissariat refuse de se déplacer. Il faudra l'insistance des pompiers pour qu'ils se résolvent à venir faire le constat.
La nuit tombe, les pompiers sont repartis, les policiers ont fait leur constat, les camions de dépannage viennent l'un après l'autre récupérer les épaves, la rue lentement retourne dans le silence, il commence à faire vraiment froid.
Demain on nous promet du soleil.
Seule pour le week end, mais tout de même accompagnée de Chamade qui, déboussolée par l'absence de JP immuable pilier de l'appartement, ne me quitte pas, changeant de couche au gré de mes déplacements pour continuer ses petits sommes réparateurs.
Dès le réveil, après avoir jeté un coup d’œil dans la rue pour vérifier qu'aucun pv n'ornait mon pare-brise, j'ai sauté dans mes habits de la veille, un peu discipliné mes cheveux et foncé dans la rue pour vite vite mettre quelques monnaies dans le parcmètre. Pas de chance pour l'infirmier de la dame du dessus qui m'a croisée à ce moment là mochou et haleine de phoque.
De retour dans l'appartement, j'ai pris mon petit déjeuner, twitt et blogs.
La journée s'est écoulée, banque, courses, repas devant les informations (et toc 22 minutes en moins de mon espérance de vie) nettoyage annuel des placards de la cuisine, tri, VMC lavée à grande eau vinaigrée, rempotage du yucca qui s'était fracassé la semaine dernière lors d'un fort coup de vent et enfin changement de pot pour nos papyrus qui se sentaient de plus en plus à l'étroit dans leur beau pot bleu.
Le soir je me suis élaboré un T-punch parfait et me suis vautrée devant la télévision (-22 minutes cela fait donc 44 minutes en moins de je ne sais combien de temps) pour regarder Irène aux vents violents.
Je venais à peine de lessiver la dernière goutte de rhum lorsque le téléphone a sonné. Décrocher ? Ne pas décrocher ? Allez, je me lève en ayant toujours cette petite culpabilité de louper un dernier appel d'un que j'aime et qui pourrait mourir juste après.
Enquête d'IPSOS, me dit une voix charmante et juvénile. Pourquoi pas ! Et me voilà partie pour vingt bonnes minutes de questions essentiellement politiques. Je le préviens, je serai absolument incapable d'être objective pour tout ce qui concerne la politique de NS et consorts. Effectivement je ne le suis pas. Au beau milieu de ces questions en survient une sur les sardines. Deux trois minutes sur les marques connues de sardine et nous repartons dans le politique. Des questions sur les fameuses taxes, rien curieusement sur les grosses fortunes ce que je lui fais remarquer. Il me remercie, je raccroche et me prépare un repas léger sous l'oeil attentif de Chamade qui finit sa douzième sieste dans un fauteuil du salon.
Tout à coup le silence tranquille de la rue est brutalement fracassé par un bruit de tôles explosées qui rebondissent... silence de fin de monde... puis la longue plainte de douleur. Il semble que tout se fige à cet instant. Je tremble, empoigne le téléphone, dans la rue le motard est par terre, recroquevillé.
Les pompiers arrivent quelques minutes plus tard, le commissariat refuse de se déplacer. Il faudra l'insistance des pompiers pour qu'ils se résolvent à venir faire le constat.
La nuit tombe, les pompiers sont repartis, les policiers ont fait leur constat, les camions de dépannage viennent l'un après l'autre récupérer les épaves, la rue lentement retourne dans le silence, il commence à faire vraiment froid.
Demain on nous promet du soleil.