mercredi 22 décembre 2010

trop vite, pas de temps

A six heures le réveil sonne, et malgré mes résolutions de la veille juste avant de fermer les yeux, je l'éteins, me rendors aussitôt.
Un quart d'heure plus tard rebelote, je l'enfouis tout au fond de mon lit mais Chamade saute sur le lit, impatiente, me donne des petits coups de tête, ronronnant à faire trembler l'air. Son but : faire bouger le gros flanc mou qui voudrait tant que les secondes s'étirent en de longs nuages flous.
Péniblement je sors du lit, me traîne jusqu'à la cuisine, prépare mon café, me maudis d'avoir perdu une fois de plus une demie heure précieuse à flemmasser au lieu d'entamer le programme que j'ai soigneusement couché sur papier hier soir pour être au top pour les fêtes. Lessive, repassage, nettoyage, emballage des cadeaux... mais est-ce bien raisonnable en sachant que le douanier risque de vouloir les déballer ? Moult petits trucs indispensables tel que teindre ses foutues racines qui ne pensent qu'à pousser de plus en plus vite.
Le café fait, je m'installe devant l'ordinateur. J'ai réussi à mettre en route une lessive. Chamade prend son tour de vigie assise sur la table à repasser, le nez plongé dans l'obscurité du parking, c'est mal barré pour ce matin !
Je me demande si je ne préfèrerais pas que l'on fête Noël le 26 cette année !

dimanche 19 décembre 2010

Hamburger au foie gras

Il parait qu'une chaine de fasfood sort pour les fêtes de fin d'année un hamburger au foie gras. Je ne sais pas s'il est aussi bon que celui proposé par Julie Andrieu que nous avons testé tout à l'heure, arrosé d'un petit Pomerol offert par un artisan avec qui je travaille régulièrement.

J'avais choisi un petit foie de 300 gr (il nous en reste un peu pour ce soir...) deux pommes un peu trop petites, mais, impossible de trouver les reines de reinette préconisées, ce sont des pommes  Ariane qui ont fait office de petit pain. Pas de sésame grillé mais du pavot, pas de rougettes mais du cœur de sucrine, de la vraie betterave rouge bio, des oignons blancs, miel de montagne, fond de veau en poudre (eh oui !) et sauce soja.

Recette facile rapide et délicieuse.

Oui oui je me soigne et je sens doucement revenir un semblant d'énergie.

Il me reste encore trois cadeaux à trouver et je file de ce pas battre les pavés glacés.

vendredi 10 décembre 2010

arrêt momentané de nos émissions...

Suite à un virus banal et bénin mais non moins épuisant, nous sommes contraints de faire une pose billet, commentaires et visites.

Nous vous prions de nous en excuser.

mercredi 8 décembre 2010

Fausse manoeuvre...

Depuis trois jours le répondeur clignote, c'est mon message, celui que du bureau j'ai laissé à G., qu'il n'a pas écouté n'étant pas là à ce moment ni à son retour, l'ayant joint entre temps.
D'un doigt j'efface le message, surprise... ce n'est pas ma voix... "Madame Machin truc bon.." clic ! ZUT j'ai appuyé sur le bouton trop vite... message effacé.
Aussitôt ma petite machine cérébrale se met en branle, qui a bien pu m'appeler ? Je sens au ton de la voix que c'est bien un truc qui m'est destiné, pas d'erreur de prononciation dans mon nom, voix ferme, claire, inconnue. Zut ! J'élimine une à une les possibilités, me maudis d'avoir sauté la phase écoute avant effaçage... Bon elle rappellera.

Un jour, deux, trois jours, personne ne rappelle. Je n'arrive pas à oublier ce message effacé, et surtout, mon intuition qui ne m'a jamais trompée, me dit que c'est mon médecin qui l'a laissé, du moins sa secrétaire. Le jour du message j'ai reçu la facture de mon frottis...

Le week end s'écoule, entre mouchoir et Efferalgan. Arrive lundi et son cortège d'infiltration, la neige fond, il pleut des cordes, les locataires sont d'une humeur de chien.
La matinée passe si rapidement que je n'ai pas le temps, ni l'envie, d'appeler le cabinet médical. La voix de la raison m'interpelle sans cesse "Appelle voyons, appelle !" Elle insiste tant qu'en plein milieu d'un dossier je prends mon courage à deux mains, fais le numéro.
- Oui bonjour, je suis Madame Machintruc et je me demande si vous ne m'avez pas laissé un message que j'ai malencontreusement effacé avant de l'avoir écouté.
Madame Machintruc ? Oui il me semble bien que je vous ai laissé un message
Merde merde merde ! Mais merde pourquoi ai-je appelé...
- Heu vous êtes sûre ? Parce que mon mari est passé il y a trois jours chercher une ordonnance, c'est peut être pour cela que mon nom vous dit quelque chose ...
Non non, il me semble bien que c'était pour vous... attendez j'ai une autre ligne qui sonne...
musique musique... arghhhh...
Madame Machintruc excusez-moi pour l'attente... Oui j'ai vérifié, c'est bien moi qui vous ai laissé un message. Le docteur voudrait vous voir
Je meurs !
- Heu... c'est grave ? Silence dans le bureau, tous le monde plonge dans un dossier...
Mais non, mais non, attendez... j'ai un rendez-vous demain à 18 heures ou mercredi même heure.
- Pas grave... mais il veut me voir demain ? Je remeurs
Mais non ne vous inquiétez pas. En voilà une qui me connait...
- Demain, oui demain, merci.

L'après-midi se termine, j'ai déjà fait mes adieux à tous le monde, choisi les fleurs qui décoreront le plus artistiquement ma tombe, me suis réjouis des kilos qui vont fondre, calculé en fonction des progrès médicaux mon espérance de vie. Vais-je me mettre à l'aspirine ?

Curieusement le mardi se passe sans angoisse, je m'épate toute seule, je deviens vraiment une grande fille.

18 heures, je suis dans la salle d'attente, 19 heures c'est à moi. Il rigole, il me connait, il sait que j'ai passé un long moment en recherche diverses et variées sur internet. Ben j'ai rien, juste une inflammation à traiter.

Voilà voilà... ne reste plus qu'à faire ce fameux examen du caca... courage Valérie, il m'a déjà prévenu qu'en général il revenait positif, mais que je ne devais pas m'angoisser... Quand je vous dis qu'il me connait bien !

dimanche 5 décembre 2010

les Manala de la flemme

J'avais promis à mes copines du boulot de fêter dignement la St Nicolas en apportant des manala (ou manele... tout dépend où vous vous trouvez en Alsace)
Et puis pouf ! J'ai chopé un virus, mal à la gorge, fatigue de vieux chat, une seule envie me mettre sous la couette et dormir.
Alors j'ai fait les manele de la flemme :


Voilà c'est tout simple... deux sachets de préparation brioche Francine (pour l'instant c'est celle que je préfère) 150 grammes de beurre, 400 ml de lait et hop dans la Machine à pain, programme pâte levée.
Ensuite il suffit de faire les petits bonshommes (manele) de les caresser avec un peu de lait, de bien bien enfoncer les raisins, les faire reposer pour qu'ils gonflent un peu et hop 1/4 d'heure à vingt minutes four 5/6 et voilà !

Allez zou ! Je vais me coucher !

mercredi 1 décembre 2010

congères


Le petit bonhomme de neige de l'agence
Ce matin cela roulait presque bien, il suffisait de ne pas dépasser 20 km heure, de ne pas freiner, de serrer les fesses et d'avoir la chance de trouver encore une place dans la petite ruelle près de l'agence.
A midi, bien que la circulation soit de plus en plus flou, je réussi sans dommage à me garer devant chez moi.
Avant de retourner travailler, vaillamment je pelletai la voiture, jetant au sol les mètres cubes tombés pendant que je déjeunais avec G. et JP.
Et puis là... cela s'était gâté... les rues étaient encore praticables, du moins sur les grands axes, inutile et risqué de s'aventurer dans les rues adjacentes, on roulait, doucement, tout doucement et je suis même arrivée en avance devant l'agence... seulement,  IMPOSSIBLE de se garer, trop de neige, beaucoup trop, et la seule tentative que j'ai faite, en voulant reprendre la place occupée le matin, m'a plongée dans une masse molle dont je ne suis ressortie que grâce à une collègue qui gentiment en poussant, pendant que j'enclenchai la marche arrière a aidé à me dégager.
Alors, abandonnant l'idée de me garer, je suis repartie chez moi où  j'ai demandé à JP de faire le taxi.


Ce soir la neige a cessé de tomber, la ville est blanche et douce.