mercredi 30 décembre 2009

vacances ludiques

Les équipes formées, le père est, grâce au hasard, en binôme avec son fils, celui qui vient de fêter ses douze ans.
Trois autres équipes complètent les joueurs, le pictionnary peut commencer.
G. et son cousin parisien d'un an son cadet, démarrent à fond de train le jeu. Ils sont imbattables, ne lâchent pas le dé, sont déchainés sous le regard ébahies des deux plus jeunes qui, à la grâce de la toute fraiche séparation de leurs parents, découvrent cette partie de la famille jusqu'alors dédaignée. Les deux grands hurlent, rient, font moult gestes, mimant une future victoire qu'ils ne peuvent imaginer leur échapper... mais enfin, la chance les abandonne, OUF !
Le père peut maintenant, avec son aîné, tenter de faire avancer le petit cube vert qui attendait sagement.
C'est l'enfant qui devra faire deviner le mot. Il pioche une carte qu'il protège jalousement du regard des autres, sourit de ne pas voir de flèche devant le mot, lui seul dessinera.
Brusquement inquiet il regarde son père "Oh papa, je ne suis pas sûr que tu vas trouver, c'est un mot... un mot... je ne sais pas si tu le connais " Et le voilà qui s'élance, fébrile, trouant presque le papier de la mine pointu du crayon qu'il tient fortement.
Un skate ? Oui oui fait la tête de l'enfant. Son père est sur la bonne voie "des roues, des zigzags?" Moulinets des bras, visage crispé, tendu vers ce "presque" qui n'est pas tout à fait ça, le dessin se sature de Z se chevauchant, T. patauge, N. ne peut s'empêcher d'émettre de grands ZIIIIIP ZIIIOU, déchire le papier d'éclairs rageurs, se dandine de droite à gauche, rouge d'excitation, regardant désespérément le sable qui s'écoule marquant bientôt la fin. ZIIIIIIIIP ZZZZZZZZZZZ, T. désolé cherche cherche, toute la table à les yeux rivés sur ce petit bout de papier maintenant entièrement recouvert de Z noirs, coule le sable...
Intriguée la grande cousine saisie la carte, lit ce mot si difficile que même un père ne peut connaitre et tout à coup elle rit "Mais N. le pictionnary n'a que des mots en français, lis dans ta tête sans mettre d'accent, celui que tu dois faire deviner"
Le regard s'éclaire "Ah mais oui !" et vite vite, avant que le dernier grain ne passe, il dessine un rond, deux yeux, une bouche et là sur le front, une ligne ondulée. RIDE crie mon frère ! Et l'on rit, l'on rit de toute cette tension qui soudain se transforme en formidable bonheur d'avoir compris enfin ce fameux "ride" si mystérieux.

mardi 29 décembre 2009

Coucou

me revoilou !

dimanche 20 décembre 2009

Allez....

On file !

... à bientôt !

samedi 19 décembre 2009

Monsieur Bor'l'eau fait des émules !

Le tout est de s'adapter à son temps, suivre la mouvance...
Faire du neuf avec du vieux !

Pandémie

Oui allo, alors voilà je vous appelle, je suis Jérémy Dupont, j'habite au Clos de l'Arve.
- Oui, attendez, je vais sur votre fiche, Dupont avec un T ?
Oui. J'ai plus de courant, j'ai regardé mais le disjoncteur a pas sauté.
- Vous avez vérifié les fusibles ?
Les fusibles ?
- Oui, vous savez, vous les trouvez sous le disjoncteur, dans votre tableau électrique.
Ah oui, ben non...
- Essayez déjà de les changer, et si cela ne marche pas je vous envoie un électricien.
Ah d'accord, merci
- Très bien. Je vous souhaite une bonne journée. Au revoir Monsieur.

Allo ! C'est la gérance ?
- Oui. Valérie de Haute Savoie, Bonjour !
Y'a plus d'électricité, plus rien, j'ai tout qui marche à l'électricité, la cafetière, la machine, les plaques, le four, j'peux plus m'faire à manger, plus faire de café.
- Depuis quand n'avez vous plus d'électricité.
Ce matin, plus rien, faut venir vite, vous appelez tout de suite quelqu'un, j'ai plus la cafetière.
- Oui j'entends bien, mais avez vous vérifié si votre disjoncteur n'a pas sauté ?
Oh j'connais rien à l'électricité moi, c'est où ?
- Dans le placard de l'entrée, à gauche, le bloc blanc avec une manette. Elle est en bas ?
Non non, en haut.
- Vérifiez vos fusibles...
Non non non envoyez quelqu'un tout de suite, tout de suite, j'peux pas vivre sans électricité.
- Madame, s'il s'agit des fusibles nous serons obligés de vous faire régler la facture.
J'men fou, envoyez moi un électricien.
- Bien, je vous en mandate un, juste avant nous allons vérifier votre numéro de téléphone qu'il puisse vous joindre...


Il arrive à l'agence...
Ma chaudière est en panne, et j'ai plus d'eau chaude.
- Vous avez une chaudière individuelle à gaz n'est ce pas ? Vous avez passé un contrat d'entretien annuel ?
Non, ils viennent quand y'a une panne
- Depuis quand n'avez vous plus de chauffage ?
Hier soir, plus rien, vous pensez avec ces températures, il fait froid, à peine 13°
- Oui, je comprends, je vous envoie en urgence un dépanneur. Il prendra contact avec vous. Vous êtes là toute la journée ?
Oui !

Allllo ? Madame de Haute Savoie ?
- Oui bonjour Monsieur.
C'est Ahmed Saadi, au Salève.
- Bonjour Monsieur, que puis-je pour vous ?
Y'a plus d'électricité, plus rien (mais ce n'est pas possible, c'est une épidémie ma parole !)
- Depuis quand n'avez-vous plus d'électricité ?
Ce matin, plus rien, tout à coup pouf plus rien qui marche !
- Vous avez vérifié vos fusibles ?
Y'a pas d'fusible, c'est un tableau plein d'manettes. Elles sont toutes en l'air.
- Bien... je vais vous trouver un électricien pour qu'il passe aujourd'hui. Votre numéro n'a pas changé, c'est toujours le 00 41 79...
Oui, mais je travaille toute la journée, il passe quand ?
- Ecoutez, je lui envoie un bon de commande et il vous appellera... vous verrez avec lui.

Allo, Madame Valérie de Haute Savoie ? C'est Jérémy Dupont.
- Ah oui bonjour !
L'électricien est là, il ne trouve rien, j'vous le passe.
Valérie ? Ecoute, j'ai appelé EDF, ils disent qu'il n'a pas ouvert de compte, et lui me dit que c'est dans les charges !
- Bien sûr que non, il y habite depuis un an, il n'a jamais ouvert son compte ? Passe le moi !
Monsieur Dupont ! Mais l'électricité n'est jamais ou très rarement dans les charges voyons. Nous vous le précisons dès votre entrée qu'il faut tout de suite ouvrir votre compte EDF et l'eau !
Ah ben j'savais pas moi, faut que j'y aille alors.
- Mais oui, et vite !
...

- Allo Valérie ?
Oui Camel, bonjour !
- Je suis chez Madame Deperdu, pour son problème d'électricité. Elle n'a jamais ouvert de compte chez EDF !
...
Madame de Haute Savoie ? c'est le technicien gaz !
-Ah, bonjour.
Votre gars là, il a jamais payé son gaz depuis deux ans. Ils lui ont coupé son compteur c'est tout, moi je peux rien faire.
...

Valérie ? C'est Patrick, je sors de chez Monsieur Saadi, tu devineras jamais !
- Il n'avait jamais ouvert de compte d'électricité ?
... Comment t'as d'viné ?

jeudi 17 décembre 2009

petite précision

Cela fait quelques temps que tous les matins il me faut faire le ménage dans mes commentaires, nettoyer des spams, souvent sur des billets anciens, je perds mon temps.
Alors, excusez-moi, je suis obligée d'activer la vérification des mots pour abréger, je l'espère, cette tâche inutile et mangeuse de temps.
Je croyais, naïvement que je pourrais y échapper... je crois toujours que ce ne sera que temporaire...

mercredi 16 décembre 2009

on passera Noël sans !

Après maints retours de veste, nous partirons en Alsace sans être vaccinés contre le virus hâche-hun & nain.

Il y a eu tout d'abord la longue attente des "bons pour le service". Les différents hôpitaux qui suivent G. avaient depuis longtemps envoyé, chacun, une ordonnance spécifiant le type de vaccin à utiliser, avant que nous ne recevions le pass officiel à son nom. Celui de JP a disparu sans même qu'il prenne sa décision, C. et moi attendons toujours.
Un soir, Johanna avait appelé. Sa fille, greffée en même temps que G., affrontait le fameux virus. Fièvre et toux trois jours durant et puis basta ! A ce moment la balance a fortement penchée vers le "non je ne me ferai pas vacciner" de G. Puis un mort mis en avant aux informations l'a refait légèrement pencher de l'autre côté.
Embruns sur Twitter, a donné alors un lien, qui, une nouvelle fois, a changé la donne, renforcé par celui du Tamiflu... Le non non non s'est ancré profondément, une nuit, un jour, de nouvelles informations alarmantes et revoilà la balançe hésitant.
Au bureau, Fred vaccinée tousse et vacille, quelques boites de mouchoirs se vident rapidement, pas d'absent, j'hésite j'hésite, mais toujours pas de bon...
Samedi, arpentant les rues de la ville, à la recherche de cadeaux, je croise une amie de longue date, infirmière. Long bavardage, la chorale, le boulot, sa retraite, nos enfants... la grippe... "Et toi ? tu t'es fait vaccinée ?" Non me dit-elle, toute cette com autour, ces halls de gare où l'on passe l'un derrière l'autre, ces erreurs de vaccins, de dosage, non décidément non ! Je la quitte décidée, pour moi aussi ce sera non.
C. n'en démord pas, c'est niet un point c'est tout ! A Washington ils n'en faisaient pas toute une histoire, beaucoup de ses amis l'ont eu sans autre dommage que celui d'un refroidissement hivernal.
Sur le net, une blogueuse parle d'un élève qui a perdu dix kilos, a du mal à se remettre sur pied... brrrr... dix kilos oui ! mais malade comme un chien... j'hésite, j'hésite...
Toujours aucun bon à mon nom...
Je me rassure avec l'idée que peut être, vaccin grippe + pneumo23, protégeront JP et mon fiston. Dès leurs retours de bilan, comme chaque année à cette date, l'infirmier était venu leur injecter leur dose habituelle contre la grippe classique et par précaution le pneumo23 avait été rajouté...

Johnny mourant lentement à Los Angeles, la grippe se fait oublier dans les médias, du coup elle semble moins virulente, j'ai presque hâte de la chopper, que l'on en parle plus !

Ahhh si seulement notre médecin pouvait pratiquer ce vaccin Halouf, nul doute que cela serait fait depuis longtemps !

mardi 15 décembre 2009

noir c'est noir !

La vie est douce pour Chamade, le linge fleurant bon sa production est lavé, séché et presqu'entièrement repassé. Le panier maintenant haut perché sur le redoutable aspirateur qu'elle contourne largement, de peur de se faire sauvagement attaquer sans sommation, est de ce fait abandonné. Elle a retrouvé son hamac douillet, et somnole, tranquille, se levant de temps en temps pour délicatement déguster une ou deux croquettes.
Tout est rentré dans l'ordre, même la gélule d'advagraf, retrouvée ce soir sous le réfrigérateur, est entière.

Tous comptes faits, je crois que nous la retirons du catalogue !

lundi 14 décembre 2009

Monstre et Cie

Je repassais depuis une heure, atteignais le dernier tiers du panier à linge, lorsque, posant le fer sur un tee shirt rayé bleu ciel et sombre, une odeur étonnante s'en ait dégagé. Tiens me suis-je dit, curieux... j'ai consciencieusement fini de repasser ce tee shirt, l'ai posé sur un cintre, empoigné un autre, beige et marron. Odeur un peu plus soutenue... mais qu'ai-je pris comme lessive ? Un cintre, un autre, blanc cette fois-ci... l'odeur est pestilentielle, une tache sur l'épaule... J'y plonge mon nez... URKKK ! Horreur ! Mais c'est du pipi ! Chamade !
C. m'avait bien signalé un pipi curieusement laissé juste en face de sa caisse il y a une semaine, mais je n'y avait vu qu'un petit oubli, une erreur. Il faut me rendre à l'évidence, Chamade est une cochonne ! Il va falloir surveiller de près l'animal, hors de question que la maison sente le pipi de chat !

Comme diner, nous avons goûté un nouveau légume que je croyais n'être qu'une décoration. Patidou ! Mais quelle idée de donner un nom de légume aussi cucul ! Un bref tour sur internet pour savoir comment le cuisiner, "il vous faudra un couteau coupant"! Peler du bois, il faut vraiment être curieux et gourmand pour s'attaquer à cette courge. Coupée en cubes dans un wok, de l'eau qui les recouvre, couvercle posé sur la casserole, attendre qu'il n'y ait plus d'eau, que cela commence à caraméliser... un filet de crème de soja..., une vraie merveille !

C. n'arrive plus à se défaire de l'abominable et niaiseuse chanson du fameux lipdeub de l'ump. C'est vicieux, prend la tête, il faut se battre pour arriver à se la sortir de la tête. Je ne sais quel impact aura cette daube sur les prochaines élections, mais elle est très représentative de ce qu'est la culture vue par l'agité des épaules.

G., prévoyant de dormir chez des amis, avait découpé dans la plaquette d'advagraf, une dose. La soirée écourtée, G. était rentré vers deux heures du matin, et hier soir, puisqu'elle n'avait pas été utilisée, il avait déposé la gélule sur la table afin que je la lui donne au réveil.
Ce matin, plus de gélule, notre monstre poilu et griffu a dû s'amuser avec. Je suis donc depuis une demi-heure, le nez au ras du carrelage pour essayer vainement de la retrouver.

Je vends un chat noir qui en veut ?

mercredi 9 décembre 2009

de tout, de rien...

Je suis un peu ratatinée au réveil depuis quelques temps. Levée à six heures moins le quart, couchée juste un peu avant minuit, j'avoue que lorsque le réveil sonne, il me faut quelques minutes pour émerger. D'où un manque certain de courage pour, le matin ou le soir, écrire un billet sur mon blog. J'avoue qu'il m'est plus facile de voir défiler les petits tweets, suivre les liens proposés, que de raconter. Mais cette année j'ai droit à des vacances, de longues vacances où je vais dormir, lire, me balader tranquille dans mes épicéas, me recharger pour bien démarrer 2010.

Cette nuit j'ai rêvé de G. et de C.. L'un et l'autre étaient encore petits, entre six et neuf ans il me semble, G. choisissait dans un rayon d'une épicerie de province, une barre de chocolat milka qu'il avait, avant même d'être arrivé à la caisse, croquée-suçotée... Dans la vie hors des rêves, G. a horreur du chocolat.
Je retrouvai dans les yeux de C. cette admiration protectrice qu'elle avait pour ce petit frère alors qu'il n'était pas encore tout à fait 'sorti de l'auberge'.
Bénis soient ces rêves passerelles qui m'offrent l'intemporalité.

Hier : Post-it sur les écrans "qui peut aller au 28 Genève pour attendre EDF qui vient ouvrir un compteur ?"
Personne, vraiment personne ne veut aller faire le pied de grue deux heures durant.
"Valérie tu es charrette en ce moment ? Samuel à un état des lieux, C'est mercredi Fred n'est pas là..."
Ok, j'irai ! Et me voilà entrain d'imaginer ces deux heures à patienter... bouquin, thermos de café... je chante, ris, me réjouis... peut être y aura t-il de jolis garçons à regarder par la fenêtre ?... profiter de chaque instant quelqu'il soit, la vie qui file n'attend pas... du coup tous ceux qui freinaient des quatre fers pour refiler le bébé, se mettent à regretter de ne pas s'être positionnés.

Un nouveau magasin a ouvert dans la petite ville, un magasin de crème, de parfum, de maquillage. En rentrant hier soir j'ai fait un petit détour pour passer devant, peut être m'y serais-je arrêtée si je n'avais vu rôder alentour, deux agents armés d'un carnet à pv. Aucune monnaie à glisser dans un parcmètre, j'irai samedi, jour des courses de Noël.

Une de mes belles-sœurs quitte la famille. Une famille qu'elle n'aimait pas. Je ne la voyais qu'une à deux fois l'an, elle ne m'adressait pas la parole, toujours morose. Je suis juste triste pour mon petit frère qui sans doute ne verra plus que par intermittence ses deux petits garçons. Mais peut être aussi se rapprochera t-il à nouveau, nous nous étions presque perdus de vue.

G. se nourrit essentiellement de pâtes depuis quelques temps, des pâtes à midi et parfois le soir, qu'il prépare en quantité lorsqu'il rentre du lycée. Juste saupoudrées de gomasio. Me voilà donc le caddie rempli de coquillettes, tagliatelles, spaghettis, crozets, au quinoa, à la châtaigne, aux tomates... Dimanche nous en avons goûté aux orties, un délice !

L'année dernière nos bureaux croulaient sous les bouteilles de champagne et les boites de chocolats. Cette année rien ou presque... serait-ce la crise ?

C. ne passera pas Noël avec nous, elle s'est trouvé un petit boulot alimentaire, le temps des fêtes... et puis sans doute n'a t-elle pas le cœur à prendre des vacances, occupée qu'elle est par sa recherche d'emploi. Hier, appelant pour prendre des nouvelles concernant un poste où elle s'est positionnée, on lui dit son cv dans la bonne pile, la voilà un peu plus rassurée peut être, sur ses chances de trouver un jour un travail. Je sais comme est difficile ce temps d'attente, combien l'on peut se croire dépourvu d'intérêt, au fond du trou, inutile, imbécile, mais je n'ai aucune crainte, elle est je crois, bénie des dieux.

Revenu de Lyon avec de nouvelles orthèses, j'appelle JP robocop. C'est étonnant comme l'on s'habitue à tout !

dimanche 6 décembre 2009

Dr CaSo et l'hiver


Photographiez lui un truc d'hiver ! Vous avez jusqu'au huit décembre...

Pour se faire, nous sommes allées, C. et moi, faire un tour cet après-midi, au marché de Noël de Botanic.

Nous y avons croisé des rennes...

De grosses boules de Noël...

Juste ciel me suis-je dit en "développant" cette photo !

Des petites bien moins vilaines... pour l'ego...

Puis des couronnes, des bottes et des pains d'épices...



Oui oui, l'hiver est là, sans nul doute !

samedi 5 décembre 2009

brèves de comptoir

Parfois au réveil, me viennent des réflexions proche du génie...

Ce matin par exemple, alors que C. était depuis deux heures déjà, entrain de visionner des vidéos sensées lui apprendre le code de façon ludique et intelligente, tout cela pour la modique somme de 270 euros, je m'étonnais de l'augmentation assez conséquente du permis de conduire.
De mon temps disais-je à JP, tout en préparant mon délicieux café au lait dans le mug californien gigantesque rapporté par ma voyageuse, le permis ne m'avait coûté que trois mille francs* (soit à peu près quatre cent cinquante euros) et maintenant c'est une histoire à mille six cents euros minimum.
S'en sont suivis quelques propos de comptoir "Ah ma bonne dame, c'est plus c'que c'était..."

...quand brusquement m'est venu ça :

"Pour ne plus que penser... on nous fait dé-penser !"

Dites-moi, n'est ce pas là un peu lacanien ?

* Le que est de trop. Trois mille francs c'était une somme tout de même !

vendredi 4 décembre 2009

de la couleur...

- Ces gens là... ceux que vous venez de faire entrer au Baron Noir... c'est quoi ça ! Alors comme ça Le Baron Noir devient logement social ? Hier soir, à neuf heures, il est rentré avec un copain... j'sais pas... il est quoi lui ? Marocain, algérien ? Y m'avait bien dit M'sieur Bertrand, lorsque vous nous aviez mis un noir, y'avait déjà eu des problèmes !

- Vous n'aimez pas la couleur Monsieur Ventroz ?

- Ah non non c'est pas ça, je suis pas raciste, non non ! Mais là, vous louez à un, et le lendemain ils sont six ! C'est pas logement social ici !


Comment dire... cette porte brune que Besson vient d'entrouvrir, je crois qu'il va avoir du mal à la refermer moi !

Moi j'ai choisi... je n'y entrerai pas !

mercredi 2 décembre 2009

Sept ! mais pourquoi sept ?

Il y a eu mes 31 détails.
Les 6 petites choses insignifiantes.
Et maintenant, 7 trucs sur moi ! Pour faire comme Dr CaSo et Lili !

- Je sais, pour l'avoir lu et relu et encore lu, que les pilules qui font maigrir, qui font le ventre plat, une peau de rêve, des seins fermes, des fesses à se damner, le bonheur et l'amour, ne tiennent jamais leurs promesses. Mais ces boîtes exposées si joliment sur les étagères de mon pharmacien m'ont fait craquer plus d'une fois !

- Vincent Delerme a une voix qui m'insupporte au plus haut degré, au point que je n'ai jamais pu écouter une chanson jusqu'à la fin.

- Et pour rester dans le registre chanteur(teuse), Susan Boyle qui fait un carton depuis maintenant plusieurs mois, me donne envie de fuir dès son apparition. Tout me fait horreur chez elle (ben oui, en réalité je suis très vilaine, pas du tout attendrie par ce merveilleux conte médiatique... désolée)

- Je ne sais toujours pas si je vais me faire vacciner. Non pas que je craigne de mourir, mais j'ai horreur d'être malade, et l'idée de me retrouver avec 40° pendant trois ou quatre jours ne me tente pas, mais alors pas du tout.

- J'aime follement les sous vêtements. A choisir je préfère avoir un pull serpillère et un très joli soutien-gorge, plutôt que l'inverse. Je me freine sérieusement, et dieu merci trouve des trucs ne ruinant pas mon budget.

- Je trouve la femme du président niaise, minaudante, et m'étonne sincèrement lorsqu'on la dit sublime.

- Je ris toujours autant au boulot, mais je suis effarée par la suffisance de beaucoup de nos locataires qui nous adressent la parole comme si nous étions leurs larbins. D'ailleurs il est courant que l'on nous dise, "vous nous devez le respect, nous vous payons pour ça"
Je les surnomme l.u.c., pour locataire ultra con (ou chiant).

Et voilà !