vendredi 31 août 2007

Deux petits souvenirs...

Mes parents, invités au mariage de la fille d'amis, en avaient profité pour passer quelques jours en Bourgogne où se déroulait la cérémonie. Ils avaient trouvé une chambre d'hôtes calme, loin de l'agitation de ce très grand mariage. Le matin en leur servant le petit déjeuner, la maîtresse de maison les avait accueillis éplorée "Nous avons perdu notre ladidi !". Ma mère sentant confusément qu'une réaction était attendue, persuadée que la fameuse "ladidi" était la chienne de la maison dit "oh je suis désolée, elle était âgée ?" Regard interdit de la dame, Lady Di venait de s'écraser sous le pont de l'Alma.

Les enfants et moi étions seuls dans la maison familiale en Alsace où nous finissions nos vacances. Je me souviens exactement du moment où j'ai appris sa mort. Nous étions dans la salle de séjour, dehors le soleil était éclatant, à l'intérieur il faisait sombre et les taches de soleil donnait une douceur à la pièce, très estivale. J'allumais de temps en temps l'antique radio et captais avec difficulté les nouvelles lointaines du monde. La nouvelle éclata dans la douceur de cette matinée, cela semblait si "incroyable" que, me tournant vers ma petite fille, je la prenais à témoin de l'invraisemblance. Elle me regarda avec innocence "c'était qui maman?".

mardi 28 août 2007

une nuit

8 avril 1994, cela fait maintenant quelques mois qu'il rentre tard de son travail. C'est mon anniversaire et nous laisserons de côté nos tensions pour ne pas mettre mal à l'aise nos amis venus fêter mes 37 ans. G. ne va pas trop mal, C. est toute excitée à l'idée de m'offrir son dessin, j'essaye de faire bonne figure, mais au fond de moi je sais bien que ces retards ne sont pas l'objet de travail intensif...
Le téléphone sonne régulièrement, mes parents, mes frères, mes amis... Tous le monde me souhaite un bon anniversaire et surtout surtout, que G. aille de mieux en mieux, que je puisse un peu respirer.
Le repas est très gai, nous avons toujours su admirablement jouer la comédie du couple serein, et je suis presque heureuse. Le cadeau de JP, un organiseur Casio, me fait un plaisir fou, j'adore tous ces trucs électroniques. Je souffle mes bougies et la soirée se termine agréablement.
Nos amis retournent chez eux, trois étages plus haut, les enfants s'endorment paisiblement, nous replongeons dans notre mutisme familier.
Nous nous couchons, chacun bien au bord du lit, surtout ne pas se toucher... et je m'endors.

Du fond de mon sommeil j'entends une sorte de râle... c'est loin et pourtant cela semble juste à côté... JP n'est plus dans le lit, il a bu ce soir, il était patraque lorsque nous sommes allés au lit.

- Qu'est ce que tu fous ! (exaspérée)
Il marmonne dans le noir... j'essaye de me rendormir...
- Appelle les pompiers...
Il est fou !
- Mais qu'est ce que tu as ? (énervée)
- Appelle les pompiers... Vite...
Maintenant je suis tout à fait réveillée, j'allume la lumière... Il est couché en chien de fusil, sur le tapis dans l'entrée... nu... il est mal.

Je saute du lit et me précipite sur l'annuaire... Je bafouille "tu es sûr?" et je tourne je tourne et tourne les pages... je ne comprends pas...
- Le 18, fait le 18... il me supplie
mais qu'est ce que je suis con, qu'est ce que je suis con ! Le 18... les pompiers...
- Vite, venez vite, mon mari est couché par terre, il étouffe.
- Vous avez déjà appelé le médecin de garde ?
- Mais non ! Il va mal, il souffre, il n'arrive pas à se lever... Il étouffe Vite.
- Calmez-vous madame, nous arrivons.

Cinq minutes c'est si long. Je suis là, perdue, ne sachant pas comment l'aider. Je le regarde, interdite, il va mourir !

Ils débarquent à 5, me repoussent fermement dans la cuisine, se penchent sur lui, posent des questions d'une voix forte.
Doucement je ferme la porte qui communique avec celles des enfants... Ils dorment et dormiront jusqu'au matin.
- Monsieur, monsieur vous m'entendez ? Il entend
- Vous vous appelez comment ? Je réponds !
Le pompier se retourne, me dit de me taire, c'est JP qui doit répondre pour ne pas sombrer... je me tais.

Rapidement ils le mettent sur la civière, je les regarde partir, je le rejoindrais aux urgences.

Vite appeler ma voisine pour qu'elle vienne garder les petits. Je file à l'hôpital, il est déjà pris en charge.

Demain on me dira que c'est un pneumothorax. Nous ne savons pas alors que ce n'est que le début de son calvaire.

lundi 27 août 2007

questions

Balsamines en Alsace
Parce que c'est elle, et que sans elle je n'aurais jamais franchi le pas, je vais tenter de répondre à ses questions....


1- Mon meilleur souvenir de lycée ?
C'était au milieu du printemps, le soleil donnait un air festif aux jours de la semaine... je prenais mon sac et partais en cours... A la grille du Lycée Montaigne je retrouvais ma bande de potes... Jouxtant le lycée, un parc magnifique nous accueillait les jours où nous décidions de faire l'école buissonnière, environ trois jours sur cinq. Jean Christophe trimballait sa guitare et nous nous installions sous l'auditorium. Il gratouillait et nous bavardions des heures en fumant des clopes. A midi nous allions nous acheter des sandwichs et nous vautrions dans un bar quelconque.L'après-midi nous retrouvions le parc jusqu'à la fin des cours... je rentrais sagement à la maison.

2- Les plus grandes qualités de mes enfants ?
On ne connait jamais vraiment ses enfants. Il me semble tout de même qu'ils ont, contrairement à moi, un certain courage de dire les choses à nous parents. Ils ont aussi une grande tolérance me concernant. Ils sont libres et j'espère sincèrement qu'ils sont un peu moins étouffés par la culpabilité que je ne l'ai été durant toute mon enfance. Sinon ils sont intelligents et beaux (mais comme le dit G. -pfff c'est normal que tu penses çà parce qu'on est tes enfants !) En toute objectivité je dis quand même que ces deux enfants sont de beaux enfants dans tous les sens du terme !

3- Comment Chamade est arrivée dans notre vie ?
Un mercredi alors que nous allions juste faire un tour chez MaxiZoo !

4- Est ce que j'ai rencontré des Blogueurs dans la vraie vie ?
Aucun, du moins pas à ma connaissance. Il n'y a pas de rencontre de blogueurs dans mon hameau. Curieusement, lorsque j'ai découvert l'univers des blogs, je rêvais d'aller à une réunion de blogueurs, et puis maintenant que j'ai mon blog je crois que je serais follement intimidée. Mais il y a plusieurs personnes que j'aimerais rencontrer en vrai.... Dr CaSo tu le sais !

5- Qu'est ce que j'aime le plus en Haute Savoie ?
Ah difficile question ! Sans nul doute j'aime le paysage. Avoir les Alpes perpétuellement en fond d'écran, j'avoue que c'est plutôt plaisant. Oui sans doute c'est cela que je préfère, ainsi que le soleil souvent présent. Et puis les rissoles à Noël, le reblochon et la tomme de fruitière, la proximité avec la Suisse, les coupeurs de feu....

dimanche 19 août 2007

Vue par le chien-assis
J'y ferais juste un saut, les voir, les embrasser, sans effusion jamais, mais les voir une fois, une fois encore...
Cette vie si brève, qui d'un soupir efface une histoire, mais laisse à jamais gravé les regrets... blessure jamais refermée...
Cette fois là où je n'avais pas décroché le téléphone, laissant mon père déposer son message.... plus tard, je rappellerais plus tard... cette autre fois où je n'avais pas écouté l'anecdote racontée par ma mère pour la dixième fois, agacée par son égocentrisme... ce jour où, marchant à côté de mon frère, j'avais eu honte de son côté "original, décalé, un peu dingue"... ce jour qui était le dernier où je le voyais...
Lui était mort et je marche encore et encore regrettant d'avoir privilégié ma honte à mon amour pour lui...
Eux sont encore là, ils vieillissent vite, très vite et même si notre relation conflictuelle ne pourra jamais être vraiment reposée, si je sais qu'il ne sera pas possible de poser sereinement mes pourquoi... Je ne veux pas porter ce fardeau rempli de regrets que je peux maintenant éviter en toute conscience.

Je pars demain, avec chat et enfant juste quelques jours. Ils ont la bougeotte, l'Alsace n'a pour l'instant plus d'attraits depuis qu'à Oléron ils ont trouvé leur nouvelle tanière. Je vais les embrasser, leur montrer nos photos de vacances, et "fermer" la maison après leur départ. Chamade retrouvera ses étendues d'herbe délicieuse qui la transforme en félin redoutable. Et puis nous reviendrons le coeur léger d'avoir effacé un futur regret... je me mettrais enfin à ma recherche active d'emploi.

vendredi 17 août 2007

Je n'ai toujours pas succombé au chaaarme de la, paraît-il, si belle épouse de notre petit président. Je n'arrive pas à lui trouver une quelconque beauté. Ses petits yeux, sa morgue, sa carrure chevaline... non décidément rien de rien de m'attire chez elle. Et que dire de son époux élu un des trois hommes les mieux habillé du MONDE ? Non seulement il est foutu comme s'il avait été élevé sur les crêtes des Vosges balayé par les vents jours et nuit, tout de traviole. Mais plus encore, ses grimaces constantes me le rendent plus laid à regarder que lepen et c'est dire !
Qu'elle s'habille en Prada si çà lui chante, je m'en contrefiche. Qu'elle ait un amant, grand bien lui fasse. Qu'elle tombe malade dès qu'un truc lui demande un petit effort... pfffff ce n'est vraiment pas mon problème.
Tous nos récents présidents ont eu des vies sexuelles mouvementées, mais jamais cela n'a autant fait les unes de tous les hebdos comme avec ce machin. Je crois que ce qui me hérisse au plus haut point, c'est la servilité des journalistes, qui tartinent à longueur de pages ces mensonges éhontés, qui au sujet de sa "maladie", de son absence de vote, de ses larmes fugaces lors de la "passation des pouvoirs"...
Nous sommes à nouveau pris pour des crétins que l'on manipule au gré des fantaisies de l'empereur.

Heureusement qu'il reste le Canard enchaîné pour me dérider !

mercredi 15 août 2007

Née sans père.

22 ans ! Ma fille née à la nuit tombée, le jour de la fête de son arrière grand'mère.
Et Dieu seul sait combien cette petite fille comblait son désir fou d'être ENFIN arrière grand'mère.

Lorsque nous lui avions annoncé ma grossesse, elle en avait pleuré de bonheur, et s'était levée d'un bond de son fauteuil, courant à la cuisine chercher la bouteille de champagne mise au frais au cas où, un jour, un de ses petits enfants lui annoncerait la nouvelle tant attendue. Qu'importe que nous ne soyons mariés, cet enfant elle l'accueillerait avec amour. Et nous, ce plaisir mettait du baume sur nos coeurs après avoir été rejetés par mes parents furieux de devoir endosser le rôle de grands parents et par mon autre grand'mère épouvantée à l'idée de "ce pauvre petit qui naîtrait sans père".

Bon anniversaire ma fille, reste telle que tu es, rayonnante et libre !

prendre de haut

Que fait Chamade un 15 août ?
Elle prend de la hauteur !

lundi 13 août 2007

Fcrank propose à des bloggeurs, ou non bloggeurs d'ailleurs, de raconter leur première honte. Certaines sont émouvantes, d'autres drôles, et chaque fois je me demande quelle est ma première honte qui devrait me revenir en mémoire. Il y en a beaucoup et c'est assez normal pour quelqu'un qui n'a jamais eu confiance en soi et qui traînera éternellement celle de ne pas avoir été à la hauteur pour son père.

Mais il en est une qui restera gravée comme LA honte absolue malgré une petite phrase de Veuve Tarquine qui l'a un peu cautérisée.

C'était en juin 1984 durant le procès aux assises. J'ai un souvenir assez flou et morcelé de ce procès. J'avais un pantalon en velours noir, une chemise blanche, je ne montrais rien de ce que je vivais à l'intérieur. J'étais froide, calme en apparence, mon avocat m'avait prévenue - je ne devais que répondre aux questions et encore je devais me tenir à ce qu'il m'avait presque fait apprendre par coeur.
Il y avait du monde, beaucoup de monde et des journalistes à qui mon avocat avait demandé expressément de ne pas mettre mon nom dans leurs articles le lendemain (peine perdue). Il y avait ma mère, ah ma mère.... elle aurait sans doute mieux fait de rester chez elle... Il y avait ma "future" belle-famille, mon amoureux... des inconnus...
On me posait des questions.. je répondais.. l'avocat de la partie adverse parlait de cette nuit - oui nous avions bu du thé (mais je mourrais d'angoisse en le buvant à l'idée qu'il était peut être empoisonné) oui nous avions écouté un disque (mais brusquement il l'avait arraché de la platine et l'avait fracassé contre le mur) et tout à coup ... ce qui m'a clouée de honte ..

- "Vous étiez tout de même détendue puisque vous avez même, à un moment, sucer votre pouce"

Moi qui avait réussi à abandonner, après des années de lutte, ce foutu "pouce en bouche" pour m'endormir, cette nuit là alors que tout s'écroulait, se pulvérisait à l'intérieur, j'avais retrouvé, l'espace d'un instant, un semblant d'intégrité en glissant ce pouce si doux à ma douleur. J'avais alors perdu ma dignité devant cet homme qui me tenait prisonnière, je la perdais une fois encore dans cette cour d'assise.

J'aurais voulu m'enfoncer sous terre.

grenouilles


Pour répondre à Dieudeschats, non ces petites grenouilles ne nous ont pas dérangés.


Il y avait, quelques maisons plus loin, des oies et des canards très bavards, qui manifestaient bruyamment dès qu'une personne passait près de leur enclos, nos petites grenouilles avec leurs croassements discrets ne faisaient pas le poids.


Nous les retrouvions sautant dans la maison, s'accrochant aux volets, se cachant dans notre lit.


Et, bien que je sois pour laisser la liberté de leur instincts aux animaux dit domestiques mais malgré tout "animaux" donc chasseurs, je n'ai pu me résoudre à laisser Chamade jouer avec ces petites bestioles. Elle s'est donc vengée sur un pauvre lézard qu'elle a sauvagement croqué.

dimanche 12 août 2007

lecture de plage

Je ne sais plus de quand date le rituel lié à mes vacances de bord de mer, mais cela fait un petit paquet d'année que, dès mon arrivée sur le lieu de notre villégiature, je me plonge dans un polar.
Souvent je découvre le nouveau Cornwell ou Mc Donald, mais cette année j'avais anticipée mon "évasion" plus tôt pour sortir de mon angoisse liée à mes problèmes professionnels et je n'avais plus rien à découvrir de ce côté là.

Le rayon thrilleur du Leclerc de St Pierre d'Oléron offrait surtout les inévitables Mary Higgins Clark, les 2 ou 3 Cornwell déjà lus et un auteur inconnu (pour moi) suédois, va pour Mankell donc. Je jettes au fond du caddie "la cinquième femme" suivi des croissants, du nutella pour mon neveu très gourmand, de quoi faire un bon apéro et l'indispensable Pineau des Charentes sans qui les vacances ne seraient pas de vraies vacances.
Pendant que les deux garçons faisaient un premier tour à la plage, je profitais de ma solitude pour, sur un transat au soleil dans la petite cour, me plonger dans mon livre. Très loin de Cornwell, Reich and Co, j'ai tout de suite accroché à l'univers du commissaire Kurt Wallander. Il est aux antipodes des personnages glamours et charismatiques, tâtonnant, partant dans de mauvaises directions, mangeant mal et buvant trop.
Dès que je l'ai fini, je me suis attaquée à "Meurtriers sans visage" suivi très vite de "L'homme qui souriait" puis "La lionne blanche", "Le retour du prof de danse", "Les morts de la St Jean" et j'ai terminé au retour "La muraille invisible". Il m'en reste quelques uns à lire... plus tard.
Pour me remercier d'avoir emmené son fils à Oléron, ma belle-soeur m'a envoyé deux livres qui prendront le relais - La maison des célibataires de Jorn Riel, et A livre ouvert de William Boyd, mais là tout de suite, je vais feuilleter le Marie Claire que j'ai acheté pour me redonner un peu l'envie d'être coquette (pffff) et me délecter en finissant le Canard de mercredi. Tout çà au soleil sur mon balcon pour maintenir mon bronzage estival.

vendredi 10 août 2007

Dunes de Foulerot
J'aime les huitres, mais j'ai toujours pensé que c'était une hérésie de les cuire. Pourtant, sur les conseils de ma fille, j'ai goûté un velouté d'huitres chaudes au pineau des Charentes dans les jardins d'Aliénor... Une merveille !
Pour l'anniversaire de JP nous sommes donc allés diner dans ce restaurant au Château d'Oléron. De dehors il ne paye pas de mine, et nous avons tourné un moment pour le trouver. J'ai même dû téléphoner pour appeler à l'aide et prévenir de notre retard. Grâce aux explications de Laeticia, nous sommes arrivés dans ce très bel endroit, très raffiné, accueilli par une sonate de Mozart interprétée au piano par une jeune femme.
Nous étions dans le patio traversé par un plan d'eau où nage des poissons rouges et sautent des grenouilles et au fond le mur végétal créé par Thierry Lecètre.
Après mes huitres chaudes et un tartare de thon pour JP qui ne supporte pas ces coquillages, nous avons continué par un tournedos de thon rouge poêlé au foie gras pour moi et JP des aiguillettes de cabillaud (il me semble). En dessert nous avons pris tous les deux le mille feuille au chocolats, et au caramel beurre salé.. aïe aïe un régal !
Rien à redire, même le café est excellent.
Et je n'ai qu'un mot à dire, si vous passez dans le coin ce serait dommage de rater cette halte gastronomique.

ps : Je suis, bien évidemment allée faire un tour aux toilettes, qui sont à l'image du reste... Parfaite !

jeudi 9 août 2007

Ces adorables petites rainettes nous ont tenus compagnie durant nos repas sur la terrasse à Oléron.

Il fait 11°, il pleut à verse depuis deux jours... sans arrêt, et pour couronner le tout j'ai une migraine qui me donne envie de mourir là tout de suite !
Puisque cela fait deux jours qu'elle squatte mon crâne, j'ai le bon espoir que demain je verrais enfin le jour. Mais là, pour l'instant, je serais incapable de pondre quoique ce soit sur mon blog.

mardi 7 août 2007

Reprendre doucement le chemin de mon blog... mais avant, faire les lessives, regarder les trombes d'eau qui se déversent, faire un tour chez le garagiste pour identifier ce tzikitziki de la roue avant droite lorsque l'on prend un virage à gauche, déposer mon téléphone qui refuse avec force de faire office de réveil et qui s'éteint l'heure venue sans un son, me donnant du sommeil en rab, prendre rendez-vous avec un réparateur pour que je puisse à nouveau profiter de mon four, foncer chez Décathlon pour récupérer le vélo munit de freins enfin opérationnels.... faire les comptes... et tout de même, incognito, retrouver le plaisir de la lecture des blogs...