mardi 27 février 2007

mi-graine

Je suis crevée, j'ai peur que cela ne soit les prémices d'une mauvaise migraine. Et si c'est cela, je vais être ko pendant 3 jours au moins.
Si je comptais les jours où j'ai été quasi inexistante en raison de ces foutues migraines, cela ferait sans doute quelques années.
La veille, mon cerveau commence à s'embrouiller, je n'ai pas encore mal, mais déjà certains effets sournois me font faire des erreurs. Je me trompe dans la destination d'un courrier, je classe un document dans un mauvais tiroir, ma vue est moins claire.
Le lendemain je sens plus nettement le côté droit de ma tête, les lancements deviennent plus précis et plus rien n'arrêtera la douleur jusqu'à la fin de la crise.
Mon cerveau sera "flottant" encore quelques heures et pfffttt plus rien.
J'en ai depuis mes 15 ans, j'en ai bientôt 50 ! Je dois en être à plus de 750 jours de brouillard de vie !
Pour l'instant aucun de mes enfants ne semble atteints.
Au moins j'aurais gardé ça pour moi !
Je me lève tous les jours à 6 heures. Quelque soit le jour, dimanche compris. Je me lève tous les jours à 6 heures, parce que je dois donner un immunosuppresseur à mon fils, et cela depuis 1993. Le week end je me recouche, avec délice, dans mes draps qui ont eu le temps de refroidir.
La semaine non. Cela me donne un peu plus de temps, que je passe devant l'ordinateur à faire le tour des blogs. Au moment où je prépare le FK (nom originel du médicament) je mets en route le café que je bois lentement en me baladant sur la toile.
A 7 heures je vais réveiller mon garçon, accompagnée par le chat qui enfin peut miauler, puis je démarre vraiment ma journée. Je dois être dans la voiture à 8 heures pour être sûre d'être à temps au bureau. Avant j'aurais préparé ma salade pour midi, fait un peu de repassage, mis en route la maison.
Mes 3/4 d'heure de route me permettent d'écouter la radio, souvent France Inter ou vite France Info si l'invité de FI ne m'intéresse pas, et je bascule sur France Culture ou Couleur 3.

Aujourd'hui il a l'air de faire assez beau... ouf pas trop de risque d'embouteillage à la sortie de l'autoroute !

dimanche 25 février 2007

?

Ce blog me pose un sérieux problème, je n'arrive pas à lui donner un fil conducteur.

Je réfléchis à la ligne que je devrais prendre pour lui donner une identité réelle.
Peut être commencer par me présenter puis lentement égrener certaines choses qui ont fait ma vie.

samedi 24 février 2007



Je ne sais pas pourquoi j'ai tant de mal à inviter des amis à venir manger à la maison, parce qu'une fois qu'ils sont là je sais que je vais passer une belle soirée. C'est ma relation conflictuelle avec la nourriture qui me freine. Je n'arrive pas à vivre un repas sans culpabilité, surtout si ce repas ne respecte pas les règles que je me suis fixées depuis des années. Et surtout, dès lors où justement le repas est festif, je perds totalement le contrôle de "moi".
Bon hier soir, j'avais invité une amie perdue de vue depuis quelques années. Elle est arrivée, ravissante, avec un bouquet de tulipes rouge-orangée très printanière. Et nous avons passé une excellente soirée. Comme elle a des problèmes avec son ordinateur qui rame et semble atteint d'une multitude de virus, nous passerons demain chez elle pour remettre un peu d'ordre.
C'est la fin des vacances de mes enfants, lundi le rythme matinal reprend ses droits. Je vais devoir raccourcir mes visites bloguestes pour pouvoir profiter un peu de la salle de bain avant que mon fils ne se lève. Prévoir aussi des repas vite fait pour midi quand il rentre du lycée, puisque je ne rentre plus à la maison depuis que j'ai changé de travail.
Tout à l'heure je vais aller faire des courses, il pleuvote, j'ai bien fait de rendre les skis hier !

J'ai trouvé une salade vraiment artistique (celle sur la photo).

vendredi 23 février 2007

De temps en temps mon ordinateur semble atteint de délirium, me parle d'une carte graphique inexistante ou mal adaptée et opte pour le mode "sans échec". Il chauffe comme un malade et je dois vite vite l'éteindre. En général c'est qu'il est rempli de poussière, mais là, peu de poussière me dit mon informaticien, juste un processeur un peu fragile. J'ai donc passé quatre jours sans ordi perso et ce n'est qu'avec lui que j'ai envie d'entretenir mon blog. Du bureau, je n'ai pas envie, pas le plaisir, non seulement de surfer, mais également d'élaborer un post perso. Pendant la pose déjeuner que je passe la plupart du temps au bureau, je fais un tour rapide sur les blogs que j'aime, mais je ne crois pas y avoir laissé une fois un commentaire.
Ces quatre jours d'abstinence, m'ont permis de commencer un polar de Patricia Cornwell - Jack l'éventreur, de regarder Volver, de traîner un peu plus dans le bain le matin....
Voilà, j'ai récupéré mon portable, je vais me remettre sérieusement à ce blog, mais là pour l'instant, hop hop la journée commence !

vendredi 16 février 2007

Ce soir en ouvrant mon blog, juste pour y faire un petit tour, j'ai trouvé mon tout premier commentaire ! Je me suis sentie terriblement intimidée à l'idée que quelqu'un était venu, et qu'il m'avait laissé un mot. Lorsque j'ai ouvert le commentaire et vu son nom.... j'ai eu un moment de flottement, la vue qui se brouille, l'ouille assourdie... J'étais émue, réellement émue, je ne pensais pas qu'un premier commentaire puisse avoir un tel impact.

Cela m'a fait d'autant plus plaisir que c'était une visite de Miss Lulu !

jeudi 15 février 2007

A lire certains blogs, l'écriture semble couler de source. Et moi qui aime tant écrire depuis que j'ai découvert la force des mots, je me trouve incroyablement démunie, devant mon espace blanc à remplir. Je m'interroge sur cette incapacité à écrire. Sans doute une part d'angoisse de ne pas connaître l'éventuel lecteur, mais il n'y a pas que cela. J'essaye de trouver des réponses dans les tout début des blogs que j'aime. Mais il me semble que la naissance et l'identité du blog est rapide, fulgurante. Le premier message est souvent juste une constatation du démarrage, et le deuxième est déjà riche en personnalité. Et les commentaires sont aussi très vite des compagnons quotidiens. J'ai pris, pour l'instant, le parti de ne pas accoler mon adresse aux commentaires que je laisse régulièrement. Je ne crois pas que le détour vaille la peine, ce blog est trop jeune et n'a pas d'intérêt hormis pour moi qui prend plaisir à enfin être passée de l'autre côté.J'avais découvert l'univers des blogs tout à fait par hasard. Je faisais une recherche par Google, et avais atterri sur un "carnet personnel", ébahie par cette idée du journal ouvert aux autres. Cela fait un peu plus de deux ans maintenant. Mais un des tout premiers blogs rencontré était celui de Sale bête, et depuis je ne crois pas avoir raté un message d'Edouard. Il y en a plusieurs que j'aime : "Otir, Samandti, Tarquine, Miss lulu. Certains me plaisent un temps, puis je les oublie et les retrouve quelques mois plus tard avec le plaisir que l'on a de revoir des amis perdus de vue.

Je me laisse le plaisir de tâtonner, de faire des progrès, et surtout surtout ne pas m'attrister si je reste esseulée longtemps.

mercredi 14 février 2007



J'aime bien partir au bureau, seule au volant, pendant au moins 3/4 d'heure. La circulation est fluide, la route est belle, en fond les Alpes à peine enneigées, la nature pas vraiment hivernale. J'aime conduire, j'écoute la radio, et je trafique dans ma tête. En ce moment je suis branchée sur Couleur 3, le matin France Inter me fatigue : "sondage", interview anti-Ségolène, pro Sarko pfff, je me dis que cela va durer jusqu'en avril et j'en ai marre, vraiment marre. Au milieu du chemin je dois juste changer de fréquence pour retrouver mes suisses déjantés. Je connais maintenant cette route minute par minute. Si je suis à telle heure au mont Sion (repère du Père Noël toute l'année) je serais à temps au bureau, sinon pas grave. De toute façon je reste toujours au bureau une ou deux heures de plus, j'ai la plus belle vue que l'on peut avoir d'un bureau. Ce soir un rayon de soleil éclairait les montagnes, et un nuage survolait la ville que je surplombe.
Au début je rentrais épuisée par la route. Je m'écroulais avant de préparer le repas. Mais maintenant je réalise que ce moment seule, me permet de décompresser.
Je suis toujours accueillie par mon chat, qui se roule en miaulant- ronronnant dans l'entrée. Je jette mon sac à main et vais embrasser mon fils qui bataille sec en réseau. J'élabore vite fait un repas avec ce qui traîne au frigo, ouvre le courrier, je me démaquille devant l'ordi en attendant que JP rentre de l'agence.

mardi 13 février 2007

Ce matin en faisant les courses, je suis tombée sur un mur de lapins de Pâques !
Allons, on est le 13 février ?
Et les lapins sont déjà là ?
Je ne sais pas si c'est moi, ou si on nous bouscule de plus en plus dans les dates ?
Quand je vois fin novembre les galettes des rois, en février les lapins, j'ai l'impression que bientôt on sera en avance d'un an sur les prochaines fêtes. En même temps, cela permettra peut être de recoller au calendrier (du moins jusqu'au prochain décalage) !

j'en profite pour faire des essais - là je teste la couleur :-)


Aujourd'hui, je ne travaillais pas, il faisait vraiment doux - il paraît que chez nous il neige ! et que les risques d'avalanche sont à 4 sur une échelle de 5- mais en bas, pas un pet de neige -.
Le soleil brillait, alors je suis allée me balader dans les magasins, cherchant au départ un livre pour m'aider à customiser mon tout nouveau blog. Le seul trouvé datait de 2005, trop vieux !
Bon... à la place j'ai pris un bouquin sur le fabuleux logiciel EBP pro, pour le boulot. Je l'ai juste feuilleté, mais aujourd'hui je ne travaille pas ! Ensuite je suis entrée dans tous les magasins sur mon passage, le printemps sera noir et blanc, à la limite on tolèrera du beige et gris, mais pas de couleur. Puis j'ai acheté le ELLE. J'essaye doucement de me désintoxiquer en ne l'achetant plus toutes les semaines. Déjà je zappe ceux qui sont frappés d'un énorme REGIME en couverture. Mais comme cela me démange de savoir ce qui est dit, je file chez "pensée d'une ronde" pour y lire son analyse détaillée et drôlissime.
Je suis assidue des blogs, j'ai mes incontournables et j'aime suivre les liens pour faire de nouvelles découvertes. Lorsque je tombe sur un blog qui m'accroche, je suis capable de remonter aux tout début et le lire en entier. C'est justement parce que cela me plaisait tant, que JP m'a offert mon ordinateur portable, dans l'idée que je crée mon blog. J'ai mis deux ans à sauter le pas, et je ne sais pas encore si je vais chercher à forcer le hasard pour me découvrir.
C'est sûr que si un jour en ouvrant mon blog, je trouve un message, cela me fera super plaisir. Mais en attendant, je voudrais au moins garder une certaine discipline en écrivant tous les jours.

lundi 12 février 2007

Je me suis appelée Paulette à peine un an, mon année de Beaux Arts. Je ne sais plus qui m'avait donné ce surnom, mais je l'avais adopté, et personne ne m'appelait plus autrement.
Cette année j'avais claqué la porte, à peine majeure, je travaillais le soir dans un centre de réadaptation, j'avais trouvé un appartement sous les toits, j'étais enfin indépendante.
Je ne garde que des bons souvenirs de cette période, je m'appelais Paulette, je fumais des gauloises sans filtre, je faisais la fête, et à côté de moi, en cours, il y avait celui qui allait être, 6 ans plus tard, mon mari, et avec qui j'aurais deux enfants. Il était très jeune, un peu "plouc", mais dessinait magnifiquement et me faisait pleurer de rire.
Je rentrais le soir sur mon solex, mon magnifique solex noir. je débutais ma vie, j'étais follement heureuse, et romantiquement dépressive.

Edit du 14 avril 2007
Je naviguais depuis déjà plusieurs mois sur les blogs, laissant des commentaires signés Valérie de Haute Savoie (à l'époque je fréquentais assidument "monblogdefille" et, à la demande d'Hélène, j'avais ajouté la Haute Savoie pour me distinguer (57 mon année de naissance et 67 mon département de naissance, avaient déjà été collés à d'autres Valérie). Mais en ouvrant mon blog à moi, je pensais garder mon mystère en prenant cette identité Beauzardienne ! Las, en consultant mes statistiques, j'ai constaté qu'il suffisait de taper Valérie de Haute Savoie pour atterrir là. J'ai donc repris mon identité Web pour plus de simplicité d'une part, mais surtout parce que Paulette était vraiment de l'histoire très ancienne.

dimanche 11 février 2007

doucement

Je vais y aller doucement....

Déjà comprendre comment faire, pour non seulement envoyer un post, mais surtout comment continuer à en envoyer ultérieurement !

C'est un peu déroutant de se retrouver lâchée sans autres explications, sans mot de passe (mais comment ferais-je pour pouvoir être la seule à modifier MON blog ?).
Avec des messages en anglais, langue que je maîtrise très moyennement pour ne pas dire "pas du tout".

Je vais tâtonner.... faire des essais....